Les Strates Infinies de l’Abysse sont la manifestation physique du Chaos et du Mal, le ventre meurtrier et imprévisible des univers. Chaque strate est un microcosme de pure terreur. Sur l’un on trouvera des geysers de vapeurs brulantes issues de plaines tumorales de chairs sur un fond de ciel chargé de nuages souillés suintant et chargé de pus crasseux. Sur une autre, ce qui apparait comme étant une forêt paradisiaque, enveloppé d’un magnifique lever de soleil, n’est au fait l’habitation de caméléons tueurs ou de lianes coupantes comme un rasoir et pétris de fourberie. Chaque strate a un visage différent, mais une vérité reste constante. L’Abysse toute entière œuvre sans cesse à la destruction de ses habitants, avec une passion et une ténacité qui la rendent presque vivante.
Certaines créatures réussissent néanmoins à y survivre. Quelques unes sont des âmes chaotiques et corrompues d’exécrables mortels, d’autres sont générés par les Abysses elles-mêmes, mais sur le Plan Matériel toutes ces créature n’ont qu’une seule dénomination : les Démons.
Parfois des mages immoraux convoquent des démons de l’Abysse afin de commettre des atrocités sans nom dans l’utilisation de ces serviteurs dédiés à d’abominables services. Ces transactions demandent habituellement des formules de conjuration, une intense délibération, et quelques secondes incertaines avant d’être rassurés du bon fonctionnement des sorts gardiens. Les dévots s’entourent de mille et une protections avant d’appeler leur serviteurs démoniaques, écrivant longuement des diagrammes complexes de convocations et s’assurant de connaître le vrai nom du suppôt invoqué avant d’oser exhorter cette entité fiélonne d’un autre monde. Ces créatures sont au service de l'invocateur sur le plan matériel mais non dans les Abysses, où leur nombre est infiniment grand. Là ils ne servent aucun mortel : ils les mangent, les emprisonnent et les corrompent.
Par la force magique qu’ils possèdent, et une volonté à toute épreuve, des démons particulièrement puissants peuvent soumettre une strate de l’Abysse et la façonner selon ses noirs désirs et les reflets de sa nature corrompue. Ces créatures peuvent atteindre la puissance quasi divine et obtiennent un statut de noble parmi ses semblables. Les strates fortifiées de ces Seigneurs démons deviennent alors des champs de batailles pour des démons mineurs que les Seigneurs envoient guerroyer dans l’accomplissement de sombres et incessantes intrigues dans la guerre entre leurs différents pouvoirs. Les Seigneurs démons les plus arrogants se donnent le titre de Prince, mais cette position auto proclamée ne signifie rien dans l’Abysse, lieu où le démon tient le pouvoir que dans la mesure qu’il puisse le garder.
Un nombre incalculable de créatures maléfiques habitent l’Abysse, mais aucunes espèces n’est autant représentée que les démons. Quoiqu’une liste détaillée des habitants soit chose impossible, on peut dresser une liste des races majeures.
Les Tanar’ris sont certainement la peuplade démoniaque majeure de l’Abysse, leurs légions se répandant dans presque toutes les strates connues du plan chaotique. Quoique les obyriths fussent les premiers artisans de leur race, aujourd’hui ce sont la représentation d’âmes évolués d’âmes chaotiques mauvaise, écloses à partir de la réalité du plan au moment de leurs morts. Malgré leur origine, la plupart des tanar’ri ne se souvient pas (ou ne veulent pas se souvenir) de leur Plan Matériel d’origine, et se croient être la race supérieure du multivers.
Cette perception de leur nature est d’une importance primordiale dans leur engagement dans la Guerre du sang, une continuation absurde d’un conflit qui dure depuis les temps immémoriaux aussi vieux que le multivers. Les généraux tanar’ri conduisent la guerre contre les très détestés diables des Neuf Enfers avec comme but inatteignable la complète destruction de leur ennemis.
Beaucoup de tanar’ri évite ce conflit, préférant se concentrer sur l’accumulation d’influence politique et puissances magique au sein de l’Abysse. Ils le font en s’appropriant de strates et en attirant des fidèles des Plans Matériel qui se manifesteront sur ces strates sous la forme de Suppliants lorsque leurs âmes atteignent les Abysses lors de leur mort. Les plus puissants tanar’ri sont connu sous le nom de seigneurs démons et suivent le chemin de luttes incessantes pour s’approprier du maximum de pouvoir. La plus grande rivalité est celle entre Démogorgon, Graz’zt et Orcus, mais il y a aussi Yeenoghu, Malcanthet, Baphomet et Zuggtmoy qui refusent d’être oublié. Ces seigneurs complotent entre eux et n’ont de cesse d’envahir les royaumes de leurs voisins.
La forteresse en fer rouillé des obyriths les démons les plus anciens qui peuplent la Plaine des Portails Infinis, s’écroule sous le poids de son âge et reste qu’un testament d’un temps presque oublié. Avant que le premier mortel n’apparaisse, ces démons régnaient sur les Abysses et leurs ambitions politiques et leurs complots n’ont que très rarement franchi les limites de leur Plaine. Certains textes blasphématoires d’une ancienneté incalculable prétendent que les obyriths sont une proto-race d’ancien Baatoriens eux-mêmes rejetons des baernoloths. Mais cela reste du domaine du mythe.
De nos jours, les obyriths ne sont plus qu’une espèce en voie de disparition. Ceux qui réussissent à maintenir une once d’influence n’y arrivent qu’avec l’appui tacite des tanar’ri qui les utilisent dans leur sombres stratégies (comme par exemple Pazuzu ou Nuit Blême) ou parce que ces obyriths habitent les strates les plus éloignés et les plus inhospitalières qui soit, strates sans grand intérêt pour les Tanar’ri. (C’est d’ailleurs le cas pour le terrible Obox-ob). Quelques obyriths espèrent le retour de la Reine du Chaos, mais celle-ci n’a pas bougé de la 14ème strate depuis la veille de la Rébellion.
Les Loumaras sont relativement des nouveaux habitants des Abysses, étant le produit dérivé de la digestion des strates des derniers rêves agités de l’agonie d’anciens dieux mauvais. Leur plus grande concentration se situe dans la fantasmagorique 230ème strate de l’Abysse, à côté du Golfe des Rêves. Jusqu’à présent les intangibles Loumaras ne semblent aucunement intéressé par l’acquisition des strates et les disputes de politique démoniaques, restant concentré dans leur strate d’origine, semblent préférer la possession des âmes des mortels du Plan Matériel afin des les corrompre.
L’on peut trouver quelques groupes de Loumaras dans les autres strates, surtout celles arpentées par des mortels. Les Dybbuks semblent plus intéressés par les royaumes du Seigneur Graz’zt et de Malcanthet, offrant des plaisirs hédoniques qui alimentent ces créatures aux appétits désaxés. Les Guecubus eux préfèrent les grands centres marchands des Abysses – la citadelle de Broken Reach sur Pazunia, la triple capitale de Zelatar de Graz’zt ou l’insatiable ville de Lemoriax de Demorgorgon – où ils possèdent les mortels et sont ainsi « transportés » jusque dans les Plans Matériels. On pense que des loumaras plus puissants habitent près du Golfe des Rêves, mais peu ont vraiment émergés vu que les démons inquisiteurs sont rapides à débusquer toutes interférences possibles.
La plupart des mortels visitant les profondeurs des Abysses sont des adorateurs, qui servent les démons régnants. On trouve aussi des arcanistes puissants cherchant à lier magiquement un démon à leur cause pour leur exploitation dans le Plan Matériel. Les plus intelligents ne resteront pas trop longtemps car ils sont conscient que la plupart des entités vivant dans les Abysses se contenteront de les détruire rien que pour ressentir le plaisir d’avoir sur les mains leur sang poisseux. Le plus grand nombres arrivent dans les Abysses en tant qu’esclaves ou bétail, mais ceux-là ne survivent pas très longtemps.
Les aventuriers et explorateur planaires arrivent des les Abysses en quête d’innombrables trésors volés dans les autres mondes ou crées dans les laboratoires démoniaques. La plupart du temps ces trésors se présentent sous la forme de maladies mortelles, d’abominables parchemins décrivant des rituels profanes puissants d’anciens obyriths ou des armes magiques défiants toute concurrence possible.
Beaucoup de mortels arrivent dans les Abysses par opportunisme, avec dans les yeux le miroitement de richesses possibles dans les marchés des vastes cités démoniaques. Dans certains bourgs plus civilisés, un voyageur peut faire une transaction intéressante concernant par exemple une armure magique avec un marchand avisé pendant qu’il négocie la libération de quelques esclaves d’un cruel neogi. A l’image de l’Abysses, ses innombrables marchés sont d’une diversité infinie et d’une rare perversion.
Il est rare qu’un mortel d’alignement bon, genre paladin, ait l’idée de nettoyer les Abysses des démons en lieu et place. Les grands héros paladins préfèrent engager leur batailles sur la strate éloignée de Vallashan, mais il est certain qu’ils ne sont pas à leur premier essai et sûrement pas au dernier : la tâche est impossible.
Suppliants. Les plus pitoyables des âmes chaotiques mauvaises arrivent dans les Abysses sous forme de larves, d’un jaunâtre bileux, avec des caricatures de visages humains. La plupart du temps les démons les considèrent comme aliments et les dévorent, les détruisant à jamais, effaçant leur essence des multivers. En pliant une des règles naturelle des Abysses, un démon peut transformer cette larve en une forme démoniaque comme un quasit, un dretch alors que les larves avec un pédigrée de mal exceptionnel – comme par exemple celui d’un grand dictateur ou un homme d’une violence rare – peuvent évoluer assez rapidement en un démon plus puissant.
La plupart des Suppliants se manifestent dans les Abysses sous la forme de Manes, créatures pâles avec des blessures suintantes et des entrailles emplies de vermisseaux. Les manes ressemblent vaguement à leur formes mortelles, mais le choc de la transformation de mortel en requérant est accablante et la douleur psychique est telle que la plupart des manes ne se souvienne pas trop de leur existence passée et ne ressentent que la perte de quelque chose de précieux, une sensation assez intense qui mènent souvent ces créatures vers la démence et la violence. Les plus malfaisants (et les plus chanceux d’ailleurs) qui arrivent à survivre dans les environnements rudes des Abysses, vont se métamorphoser spontanément en tanar’ri légèrement plus puissants comme un dretch. Les plus puissants de ceux-ci peuvent espérer une ascension vers une forme plus pure de tanar’ri comme par exemple un succube. Quelques seigneurs démons d’ailleurs ont commencé leur après-vie de cette manière, apparaissant dans les Abysses comme simple suppliant.
Les seigneurs démons qui contrôlent les strates ont une relation particulière avec leurs adeptes mortels. Lorsque les adeptes meurent, leurs âmes apparaissent souvent sur la strate du seigneur qu’ils ont servi, et habituellement sous forme de manes. Les seigneurs démons sacrifient une portion de ces âmes qui leur sont dédiées afin de maintenir le pouvoir sur leur strate, d’autres vont les envoyer guerroyer contre les voisins rivaux ou encore ces manes dédiés au service du seigneur démon auront le privilège d’évoluer en tanar’ri afin de les servir plus efficacement.
Ils ont les particularités suivantes :
Diverses strates de l'Abysse abritent des portails menant aux Fosses Démoniaques, au royaume de Beshaba des Landes de la Malédiction et du Désespoir, au royaume d'Hruggek de Clangor, au royaume d'Urdlen de Sinistre Marteau et au plan de Fugue. En outre, des portails s'ouvrent fréquemment, sur les Cavernes des Profondeurs et l'Abîme du Destin.
Chaque strate est adjacente à d'autres, mais les liens qui les unissent semblent changer constamment, un peu comme une masse de bulles virevoltant les unes autour des autres. Dans ce ballet chaotique, la seule constante est la présence de la Faille de Sang, adjacente, où les démons combattent leur ennemis jurés, les diables.
La Faille de Sang, proche de l'Abysse et des Neuf Enfers, permet donc aux démons d'affronter les diables à loisir. Si la Faille de Sang est en contact permanent avec Avernus, la première strate des Neuf Enfers, elle n'est jamais adjacente à la même couche de l'Abysse, ce qui permet aux démons d'envoyer des renforts permanents pour livrer bataille dans la guerre de Sang.
A l’Age avant les Ages, il y a quelques éons et plus, avant que les mortels ne parcourent les mondes, les obyriths étaient les maîtres de l’Abysse. De toutes les créatures de l’univers à ces temps reculés, ils étaient les seuls à posséder assez de fourberie et défense naturelle pour survivre dans le royaume cruel et ardu de chaos maléfique. En ces temps là, lorsque le multivers était jeune et les strates profondes de l’Abysse encore tremblantes de séismes continus dû au choc de la création, les obyriths étaient amassés sur la première strate : la Plaine des Portails infinis, où ils régnaient sans partage sur les paysages désolés à partir d’une puissante forteresse forgée située sur les bords du Grand Chasme qui conduisait aux strates dites inférieures. De là, ils sondèrent avec soin les autres strates, en petites explorations ne restant pas trop longtemps avant de retourner vers leur citadelle afin d’engager des batailles entre eux ou s’engager dans des rites et des opérations qui généraient la vie à leur image blasphématoire.
Les Tanar’ri était parmi les créations les plus nombreuses des obyriths et ceux-ci servaient principalement dans les armées et dans leurs orgies décadentes. Ils étaient les plus nombreux, mais pas les seuls. Les Seigneurs démons étaient sans cesse en grand besoin de serviteurs pour les protéger et pour s’accaparer de domaines et de secrets de leur voisins obyriths. Les vastes puits de procréation des ogyriths sibriex grouillaient de vies prêtes à éclore et chaque nouvelle génération apportait son lot d’innovations et de dépravations.
Les petites guerres des obyriths n’étaient qu’un fragment d’une plus large histoire, car l’ère de l’Age avant l’Age n’était que grandes guerres, où le conflit entre Loi et Chaos avait bouillonné dans les Plans Intérieur, se versant dans les Plans Extérieurs et le Plans Matériels.
La clé de ce conflit primaire a été le fait d’un Seigneur Obyrith nommé la Reine du Chaos, qui réussit à regrouper sous sa bannière la plupart de ses rivaux, chassant les seigneurs rebelles dans les tréfonds d’autres strates inexplorées et sauvages. La Reine réussit même à rassembler les tanar’ri sous sa bannière en élevant son plus fidèle serviteur et consort, le très puissant Miska Loup-Araignée, au rang de « Prince Démon » anoblissant ainsi le premier de la race des tanar’ri, aux yeux des puissants obyriths.
Avec cette immense puissance en main, la Reine et son « Prince » partit en guerre contre la Loi. La férocité des hordes de l’effroyable Miska amena à la Reine de nombreuses conquêtes et victoires, en particulier sur le Plan Matériel. Des mondes entiers tombèrent sous la coupe de la Reine, et avec chaque victoire, ce qui semblait être immuable devint fluide : les lois de la nature finirent par être à moitié oubliés et devinrent légendes de temps oubliés. Le Chaos s’éleva et avec lui la toute puissance de l’Abysse.
Des éons de conflit arrivèrent finalement à une sorte de status quo sur le Plan Matériel de Oerth, un endroit extrêmement riche en magie et infinies possibilités inexploitées. C’est sur la Plaine de Pesh, à l’ombre d’un grand volcan, nommé la montagne de la Plume Blanche, que Miska Loup-Araignée tomba aux mains des Ducs du Vent d’Aaqa, créatures loyales, élémentaires de l’Air. Ces descendants de l’ancien empire usèrent du Bâton des Sept Eléments pour piéger Miska dans une prison extra dimensionnelle sur Pandominum, privant la Reine du Chaos de son allié le plus puissant et sa garantie de la coopération des tanar’ris.
L’histoire de sa défaite et la mention de cet artefact extrêmement puissant se propagea dans tout les mondes à une vitesse terrifiante et atteignit la Grande Roue ce qui provoqua un irrémédiable changement dans la nature du conflit.
Sur la Plaine des Portails Infinis, l’alliance obyrith fut fractionnée, et la Reine dut se retirer dans les profondeurs souterraines de l’Abysse, cherchant refuge au sein d’un marais nommé la Fagne des Vapeurs. Ressentant cette soudaine faiblesse, les ennemis réagirent rapidement. Du haut des hauteurs d’Arboréa, la Reine Fée Morwel de la Cour des Etoiles elandrin, donna l’ordre à ses légions de chevaliers ghaele de lancer une opération dévastatrice sur la Plaine des Portails Infinis. Les seigneurs obyriths se défendirent comme ils purent afin de maintenir leur forteresse de ces attaques, mais leurs esclaves démoniaques moururent par millier, et pas seulement aux mains des eladrins. Car ce fut à ce moment que les perfides tanar’ris explosèrent en révoltes ouvertes, détrônant leur maîtres au moment même où le ciel était couvert de créatures célestes scintillantes en amures d’or. Les élandrins n’en avaient cure de la révolte parmi les démons et abattirent tous ceux qu’ils trouvèrent sur leur chemin. Des démons de toutes formes et variétés s’enfuirent par les nombreux puits et dans les entrailles profondes de l’Abysse et dans l’infinité de ces climats hostiles. Certains disparurent à tout jamais, avalé par le vide, d’autres tués par leurs semblables. Les survivants, eux, se relevèrent, réussissant à plier à leur volonté des strates entières. Les tanar’ris excellèrent dans cette pratique et réussissaient à créer une sorte de symbiose étroite avec l’Abysse, et bien que Miska fut le seul Prince démon, de nombreux tanar’ri évoluèrent et tendaient à reprendre ce titre.
Avec la retraite de la Reine du Chaos, les la débandade des obyriths, le conflit majeur Loi/Chaos s’effondra en un status quo difficile entre deux philosophie opposées qui de nos jours est encore d’actualité. Quelques combattants se révélèrent incapables d’abandonner la bataille, car la paix était contraire à leur nature profonde. Bien après que les strates se sont plus ou moins apaisées amenant une paix relative, les démons et les diables ont continué leur destruction mutuelle, amenant un grand nombre de victime, la bataille faisant rage et dévorant des générations entières. Ce conflit fut à la longue nommé la Guerre Sanglante ou la Guerre du Sang, et son origine historique de Loi versus Chaos devint moins important aux yeux des combattants pour qui, seule la tradition de brutalité ininterrompue, comptent. Pendant que la soldatesque et les généraux menaient le combat dans les plaines inférieures, le front principal inhérent à l’Abysse était englué dans un conflit interne de tanar’ri contre obyriths. Les puissants tanar’ris chassèrent les obyriths jusque dans les tréfonds de l’Abysse afin de les éliminer et effacer leur espèce de la face des mutivers. Les seigneurs tanar’ri menèrent en même temps une bataille sans merci afin d’émerger en tant que puissant seigneur en s’appropriant de vastes territoires. Il devint évident que les tanar’ri étaient bien trop nombreux, plein de ressentiments et bien trop chaotique pour espérer de les réunir sous un tout puissant seigneur, donc les démons continuèrent à s’entre déchirer dans des conflits d’une cruauté extrême.