Androlynne, Strate n°471 de l'Abysse



Loin dans les strates infinies des Abysses, repose un royaume d’horreur mais qui est aussi paradoxalement, un bastion d’espoir. Malgré les continuels raids destructeurs et la présence de légions de malfaisants tanar’ri, les terres vallonnées de prairies fleuries d’Andronlyne attirent des créatures puissantes au service du bien. Ici plus qu’ailleurs dans les Abysses le conflit est clair : un combat titanesque entre le bien et le mal, plutôt que le mal entre-dévorant les différentes facettes de lui-même.
Cela a toujours été ainsi même, bien avant les temps immémoriaux de la perte de la domination obyrith. Lorsque Miska Loup-Araignée arriva sur les terres de Pesh et que la reine du Chaos abandonna Pazunia, une entité éladrin descendit sur la Plaine des Portails Infini, attaquant la forteresse de fer et affaiblissant les occupants obyrith et encourageant la rébellion inévitable des tanar’ri. En ces jours alors que la puissance obyrith n’avait pas encore totalement disparu, un groupe d’anciennes créatures rancunières tissèrent une terrible revanche. L’obyrith Nuit Blême arriva à tromper Ascodel, Consort Royal de la Cour des Etoiles, en attirant son attention sur le bien-être de ses plus vulnérables eladrin – leurs enfants. Grâce à des subterfuges et une sombre et maléfique influence magique, Nuit Blême le dupa en l’entrainant dans un pacte blasphématoire. Cet acte entraîna le gain pour l’Abysse de milliers d’éladrins – une génération entière - liés pour toujours dans l’une des strates les plus profondes des Abysses.
La Mère des Démons poursuivit les éladrins jusqu’à Androlynne qu’elle avait déjà peuplé de démons terrifiants et de bêtes monstrueuses afin de se repaître des hurlements de terreur de ses victimes. Nuit Blême et sa suite d’obyrith alors sur le déclin planifiaient d’attaquer ces éladrins un par un afin de les torturer, assouvissant le terrible désir de vengeance. Avant qu’ils ne se mettre à les exterminer sérieusement, des créatures bonnes réussirent à forcer l’entrée de la strate pour défendre les enfants. Encore aujourd’hui de terribles combats opposent les deux parties. Le nombre de ces enfants liés à la strate et gardant une éternelle jeunesse due au pacte, a diminué considérablement pour atteindre un maximum d’une petite centaine. Leur disparition graduelle ne fait qu’amplifier la hargne des Défenseurs venus à leur secours s’armant des forces du bien pour protéger les rares survivants et pour ôter le pouvoir que Nuit Blême exerce sur eux.
Cette incessante incursion du bien a changé les paysages d’Androlynne qui étaient au début d’une couleur grise et obsédante de glauque, vers un paysage plus lumineux empli de couleurs pastel, un peu surréaliste avec une végétation dense et étrange. Des nuages d’un violet clair dominent le ciel avec des formes insolites de visages hurlant leur douleur, d’animaux ou tout autre objet incongru.

Sites importants

La Bénédiction d’Eddleston

Les éladrins et bon nombre de ses défenseurs, considère cette petite ville comme étant un havre relativement sécurisé, grâce à un légende ancienne d’une bénédiction puissante. Cependant, à ce jour, cela n’a pas été prouvé.

Le Bocage Nauséabond

Ce marais sinistre et malodorant est incontestablement le domaine de Valstigor le Tisseur de rêves sinistre qui a développé un goût certain pour les éladrins curieux. Alors que les armées de Nuit Blême se heurtent dans d’éternels combats, Valastigor tente de corrompre les Défenseurs des enfants élandrins. Il utilise maints sorts et astuces pour espionner et puis fait un rapport à Nuit Blême directement par le biais d’un miroir de prouesse mentale à moitié immergé dans le centre du marais.

Les Bois Boldybingiens

Es créatures étranges et des défenseurs arrivent usuellement dans les profondeurs de ce bois aux odeurs sucrées par un portail stable qui est directement connecté aux plans supérieurs. Les créatures chassent les enfants éladrins prisonniers loin de ce passage, pour les empêcher de traverser ce portail qui demeure encore plus ou moins secret. En effet, un enfant éladrin prisonnier de la strate ne peut le traverser et provoquerait un bien grand mal quand, dans un accès de mélancolie en forcerait le passage. Il n’y a presqu’aucune créature mauvaises dans ces bois, mais certaines sont tellement étranges qu’elles en paraissent terrifiantes.

Golmendicoria

La capitale d’Androlynne contient la majorité des forces menant la guerre contre les Défenseurs des enfants éladrins. Cette ville de tours biscornues et de ruelles en pierres est peuplée en majeure partie de créatures cherchant les faveurs de la Mère des Démons. Quelques uns vont même jusqu’à dire qu’ils font partie de sa progéniture, mais de là à susciter la moindre émotion d’affection de la part de Nuit Blême reste une énigme. Toute créature qui a le malheur de voir son apparence réelle, ou même son visage, meurt de toute façon. Une structure carrée sur une colline basse qui surplombe le centre de la ville n’est d’autre que le Collège de la Guerre, une institution où d’importants plans de batailles sont dressés. Les Défenseurs des éladrins ont réussi à pénétrer à de nombreuses occasions, dans cet endroit afin d’y voler les plans et les démons ridiculement obtus n’ont jamais pensé à déménager le ce centre névralgique vers un endroit qui serait plus difficilement d’accès.

Melatonberg

La ville pastorale de Melatonberg est le point de ralliement des Défenseurs des eladrin depuis des générations. Cet endroit n’a pas de gouvernement et les défenseurs suivent les dictats des enfants immatures les considérant comme invités par eux. Lorsqu’il y a une paix relative, les enfants organisent de grandes expéditions dans les campagnes environnantes à la recherche de fleurs à récolter et à planter dans leurs magnifiques jardins à Melatonberg. Cette ville abrite une quarantaine d’éladrins, les autres étant dispersées dans d’autres villes de la strate.

La Montagne de la Mère

Cette montagne s’élevant au nord du lac hanté de Lambrador, semble à première vue totalement hors de son contexte, comme si seule l’imagination d’un tout autre esprit aurait pu élever cette étrangeté dans le paysage. C’est un des seuls endroits sur la strate qui a maintenu ses propriétés originelles de la strate et il maintient cette identité grâce à un des résidents occasionnels, la démone Nuit Blême. La mère des Démons utilise ces hauteurs pour commander à ses légions et se retire parfois dans des chambres glacées afin de méditer sur les stratégies pour se débarrasser de ses ennemis. Un labyrinthe retors et plein de pièges creusés profondément dans le ventre de la montagne, rejoint le Labyrinthe Infini de Baphomet, là où se situe la résidence infâme de Nuit Blême, la Citadelle des Ossements.


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