Fraz-Urbl’uu, le Prince de la Duperie, était l’un des premier seigneur tanar’ri à dominer une strate des Abysses, exploit accomplit dans les jours lointains de la domination obyrith. Le sceptre magique puissant du démon, lui permettait de commander d’immenses armées de démons et autres épouvantables créatures et lui servait de clé pour sa maitrise absolue sur Cœur-Creux. Au sommet de sa puissance, Fraz-Urbl’uu pouvait soulever des chaînes de montagnes en quelques secondes ou assécher des Océans sans fond à une simple pensée. Ce genre de puissance quasiment divin était un terrain fertile pour cultiver une arrogance incroyable, et bientôt le puissant Fraz-Urb’luu maitrisait l’art de convoquer ses compatriotes, les autre Prince Démons à sa court, où il passait le temps à les humilier prenant à témoin des audiences de sycophantes bavards.
Au lieu de l’assaillir directement au sein de sa forteresse imprenable de Cœur-Creux, ses rivaux aidèrent indirectement l’un des ses pire ennemis l’Archimage Zagig Yragerne. Utilisant un artefact fourni par un des seigneurs démon, appelé la Lance d’ Ichor, Zagig réussit à vaincre le prince de la Déception dans un bataille sur le plan matériel, l’emprisonnant à des bas-reliefs dans le château Greyhawk pour plus de 200 ans.
Pendant son absence, les rivaux de Fraz-Urb’luu se querellèrent pour la domination de sa strate, ne réussissant qu’à la déstabiliser et l’anéantir. Lors de son retour après avoir finalement réussi à se libérer, le Prince de la Duperie trouva sa strate désertifié et sans vie, une étendue infinie de poudre blanche sous un ciel noir sans étoiles. Ici et là quelques démons qui avait réussi à se rassembler des ilots à leur image, mais la plupart ne purent résister aux attaques brutales du seigneur revenu sur sa strate et décampèrent.
Le continent rebâtit de Cœur-Creux est immense mais constitue qu’une infime partie du territoire qu’il eut commandé avant son emprisonnement et chaque petite parcelle qu’il réussit à arracher à ses ennemis lui rappelle à quel point il a perdu aux mains de ses ennemis les plus haï : les humains
Les rakshasas chaotiques connu sous le nom de Radjas-Creux, fidèle au Seigneur démon sont aux commandes de plusieurs régions clés ainsi que quelques citadelles. Ces créatures sans pitié représente le gouvernement sur cette strate pendant que Fraz-Urb’luu se concentre plutôt sur la reconstruction de son domaine ainsi que la gérance de la capitale Zoramelok.
Malgré l’absence d’astres dans les cieux, la terre de Cœur-Creux irradie de la lumière aussi intense que s’il y avait eu un soleil de midi.
Les survivants scarifiés de Zoragmelok trouvent un abri dans les profondeurs de ces bois à feuilles caduques où ils se sont rassemblés en une forme primitive de sociétés de charognards désespérés. Frazz-Urb’luu attend, leur donnant un peu de temps afin que ces misérables réfugiés développent un rayon d’espoir, avant d’envoyer des serviteurs démons pour les anéantir.
Fraz-Urb’luu créa cette chaîne montagneuse immense et impraticable un peu après son retour d’exil, dans un accès de rage qui dura plusieurs années, arrachant de la fabrique de la strate des hauteurs pointues. Ses parois hérissées et escarpés de rochers coupants comme des lames de rasoir, est un danger permanent pour ceux qui escaladent les montagnes. Ceux-ci doivent déployer une grande attention pour ne pas se blesser et souffrir de lacérations invalidantes. Au sein de ces monts rocheux reposent quatre lacs de bile vaseux qui servent de refuge pour les ennemis de Fraz-Urb’luu qui refusent de quitter cette strate.
La température dans ce désert, constitué principalement de particules organiques rouge sang et poisseux, ne descends jamais en dessous d’intense chaleurs et souvent se retrouve bien au-dessus de tout ce qu’une créature peux supporter. En son sein, une ruine étouffée par les dunes hantée par de puissantes momies et des seigneurs liche.
Sous les cimes d’une jungle brumeuse étoffée d’arbres denses, un chœur de soupirs étouffés et de halètement murmurés se fait entendre. Des bouches molles sur les troncs qui se plient déversent de la bile acide et un tapis de pus descend des branches maîtresses portant une verdure tumescente, poisons qui s’étalent sur le sol étrangement chaud et se transforme en une peau caoutchouteuse garnie de sorte de poils noirs. La forêt grouille de basilics et d’hydres crachant de l’acide, ainsi que des bar-Iguras jacassant. Un immense nalfeshnee nommé le Jardinier, protège cette contrée de tous envahisseurs comme un fermier qui protège sa récolte des nuisances.
Ce temple massif construit en acier et porphyre bâtit au sommet d’une mesa qui domine la Mer-Creuse est dédié au culte de Fraz-Urb’luu. Environ 6300 demi-elfes, nains, halfelins et gnomes y habitent sous la tutelle du Rajah-Creux Kiltikairit.
La plupart de la civilisation de la strate est amassée sur les bords de cette mer fermée aux eaux noire de saleté. Dans quelques villes éparpillées le long de ses plages, comme Athawyn, Bonepus, Magghat et Uarantur, vivent des orques, gobelins et ogres, en attente des ordres de la capitale de Zoragmelok pour venir défendre la strate ou aller à n’importe quelle bataille qui menace leur contrée. Dans des moments plus calmes les humanoïdes sauvages tournent leur attention vers les nombreuses îles émergeant dans la mer qui possèdent de nombreux portails. Ces portails déversent parfois des humains venu de nombreux mondes et qui se retrouvent coincés sur ces îles où ils seront chassés sans répit et torturés au grand amusement du Prince de la strate.
Cette cité tentaculaire garnie de tours en forme de bouchon, de dômes déformés et de vaste amphithéâtre est la demeure de Frazz-Urb’Luu. La cité semble désertée, à l’exception du Prince et de ses consorts, les succubes, mais sous la surface de cette illusion il y a des milliers de suppliants qui finissent leur après-vie en rêves, rêves d’être encore avec leur famille et leurs amis dans le confort d’une vie paisible. Lentement, le Prince de la Duperie va effeuiller leur illusions jouant avec leur rêves jusqu’au moment où le misérable sera confronté à une réalité qui le submergera de doutes et d’apitoiement sur lui-même. Ces êtres sont les Tricheurs, des humains sacrifiés en l’honneur du Prince démon par son culte, humains qui ont trahit leurs semblables. Les jeux inventés par le Prince de la Duperie avec ces âmes le satisfont temporairement, étant en proie à une colère froide et un désir constant de vengeance suite à son humiliation subie aux mains de l’humanité.
Les immenses murs de la cité construit en adamantium sont garnis avec des corps tressautant d’un nombre incalculable d’humains gardés par une petite armée de harpies qui vont de corps en corps, cherchant à les garder juste assez en vie pour prolonger leurs intenses souffrances.
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