Les Elfes



La plupart des habitants de Faerûn pensent qu'il n'existe pas plus de six sous-races distinctes d'elfes, alors qu'il y en a au moins sept. Les elfes de la lune, du soleil et des bois sont les plus nombreux, tandis que les drows sont les plus tristement célèbres. Les elfes sauvages et aquatiques sont bien moins connus, vivant dans des régions trop éloignées, isolées et inhospitalières pour recevoir de nombreuses visites humaines. En plus de ces six sous-races, il en est une septième, les avariels ou elfes ailés. La dernière tribu d'avariels, vestige de cette race qui fut pratiquement éteinte en d'autres temps, commence aujourd'hui seulement à renouer des liens avec le monde extérieur.
Malgré l'incroyable diversité des différentes sous-races elfiques, tous les elfes partagent un certain nombre de traits, dont le plus récurrent est probablement leur attirance pour la magie. L'utilisation de la magie est omniprésente dans la société elfique, et ce à tous les niveaux. Les manifestations les plus spectaculaires de la magie des elfes sont les mythals, ces puissants champs d'énergie magique qui furent créés par les elfes des temps antiques pour protéger de leur enveloppe et servir dès cités entières. La résistance naturelle des elfes à la magie d'enchantement est d'ailleurs très probablement due au fait qu'ils évoluent à chaque instant de leur existence dans des milieux ainsi chargés de magie.
Les cités elfiques, même en y soustrayant les altérations magiques qui les accompagnent souvent, se révèlent toujours magnifiques. Aux yeux d'un elfe, une construction n'est guère différente d'une montagne ou d'un arbre. Ils cherchent donc à modeler leurs demeures et bâtiments de manière à ce qu'ils se fondent entièrement dans leur environnement naturel, en participant à la beauté et à la pureté du décor plutôt qu'en lui portant atteinte. Les constructions ramassées et fonctionnelles que bâtissent de nombreux humains frappent la plupart des elfes par leur aspect grotesque et déplacé.
Les portes elfiques sont particulièrement remarquables. Comme l'architecture elfique traditionnelle tend à ne faire qu'une avec à la nature, les entrées extérieures des structures en sont généralement savamment travesties, que ce soit dans le tronc d'un gros arbre, sous la forme d'une large pierre à flanc de colline ou par le biais de toute autre astuce de ce genre. Les enfants elfes apprennent vite à repérer et déceler ces portes, et cette capacité les suit encore à l'âge adulte. C'est pourquoi les portes secrètes construites par les autres races attirent facilement l'oil des elfes par la grossièreté de leur dissimulation.
À l'inverse des autres races humanoïdes, les elfes ne dorment pas véritablement. Ils n'ont besoin, en guise de repos quotidien, que de s'abandonner dans une transe appelée rêverie, quatre heures durant. La plupart des « chambres à coucher » des elfes ressemblent davantage à des salons ou des salles d'études, meublées de divans et sofas confortables. La rêverie elfique engendre un autre aspect intéressant : l'activité des villes elfes semble relativement égale, quelle que soit l'heure de la journée. La durée réduite de la rêverie permet en effet aux elfes de rester actifs jusqu'à près de 20 heures par jour. Si l'on ajoute à cela leur espérance de vie considérable, on comprend que les elfes peuvent se permettre de prendre leur. temps dans tout ce qu'ils entreprennent. Si les elfes étaient animés d'un besoin urgent de parachever leurs projets aussi rapidement que possible, il n'y aurait alors plus aucune limite à ce qu'ils pourraient réaliser.
Bien que l'on pense souvent aux elfes comme un peuple pacifiste, force est de constater que leur histoire est jalonnée de guerres terribles et d'effusions de sang qui les mettent sur le même plan que n'importe quelle autre race. Encore aujourd'hui, les elfes passent leurs années de formation à s'entraîner aux techniques martiales traditionnelles des leurs. Tout elfe qui se respecte doit savoir se montrer prêt à défendre les siens, par la magie certes, mais également par l'acier si le besoin s'en fait sentir. Ils n'en tombent pas pour autant dans une attitude de sauvagerie meurtrière, mais considèrent combat et autres activités martiales comme une facette de plus de la nature, ce qui exige toute leur attention et leur respect. Pour ces raisons, les elfes ont une approche du combat qui tend plutôt vers la chorégraphie orchestrée de main de maître.


Elfe aquatique

Ce peuple civilisé au grand cour, que les races terrestres rencontrent rarement, évolue dans les mers et océans qui encadrent Faerûn. La plupart des elfes aquatiques proviennent des cités sous-marines de la mer des Étoiles déchues ou de la Grande Mer, au sud de Faerûn, mais on en trouve également de petites communautés le long des côtes occidentales du continent.
Les elfes aquatiques sont grands, mesurant plus de 1,80 mètre. Leurs membres sont longs et dotés de muscles puissants pour la nage. Leurs doigts et orteils sont effilés et solidement palmés. Mais ce sont les branchies, visibles au niveau de la clavicule et de la cage thoracique, qui frappent le plus dans leur apparence. Les elfes aquatiques sont loin d'être aussi fins que leurs cousins terrestres et leur chevelure est généralement épaisse et filandreuse, coupée court pour les soldats et portée-longue pour les autres. Ceux de la Grande Mer affichent une peau d'un vert profond mêlé de stries et de tâches irrégulières brunes. Ceux de la mer des Etoiles déchues ont une peau aux nombreuses nuances de bleu, parsemée de tâches et dé bandes blanches. Pour l'une et l'autre de ces déclinaisons, la couleur des yeux couvre tout le spectre présent chez les elfes d'or, de la lune ou sauvages. Leurs vêtements sont confectionnés à partir de diverses plantes sous-marines aux colorations vertes, noires et brunes, bien que les elfes aquatiques préfèrent évoluer légèrement vêtus, voire pas du tout, tant qu'ils restent dans leur milieu.
Les elfes aquatiques apparurent pour la première fois dans la Grande Mer, il y d'innombrables générations de cela, dernière des races elfiques principales à s'exiler de sa terre natale pour Faerûn. Pendant de nombreuses années; ils se contentèrent de mener des existences nomades, passant le plus clair de leur temps à explorer les eaux de leur nouveau monde. Ce n'est qu'avec le commencement de la Guerre de la Couronne que les premiers elfes aquatiques entreprirent de s'installer et de former des communautés plus stables dans les profondeurs. Ils étaient alors conscients de la Guerre de la Couronne et observaient son évolution depuis la sécurité de l'onde, mais n'interférèrent que très peu avec leurs cousins terrestres. Malheureusement, leurs efforts tendant à éviter dé se trouver embarqués dans cette guerre s'avérèrent vains, et lors de la quatrième Guerre de la Couronne, nombreux furent ceux qui s'enfuirent vers la mer des Étoiles déchues pour y fonder une nation nouvelle, à l'abri de la folie de leurs cousins.
Les elfes aquatiques de la mer des Étoiles déchues ont érigé plusieurs royaumes de tailles variées. Parmi les colonies les plus importantes, on trouve Naramyr et Sélu'Maraar, respectivement dans la mare aux Dragons et le bief du Dragon. Il existe également plusieurs avant-postes à l'est de l'embouchure du bief de Vilhon et à l'ouest de l'Alambre, regroupés sous le nom de Muraille Briserequins. Une autre colonie, appelée Faenasuor, s'étend sur lés pentes continentales à l'est de la Mantétoile, et quelques petits villages sont répartis au milieu des récifs de la Dent de l'Aglarond occidental, Il est aussi une importante cité marine, dans la mer Inviolée, à proximité d'Éternelle-rencontre, appelée luma-thiashae (« mère des océans »)-De nombreuses autres colonies subsistent au large du Téthyr,
Les elfes aquatiques ont livré de nombreuses batailles contre les .races maléfiques de la mer, en particulier les sahuagins, mais les habitants de la surface ne savent que peu de choses de ces récits.
Les elfes aquatiques sont considérés par beaucoup de peuples terrestres comme des créatures espiègles et méfiantes qui ont peur de sortir de l'eau. S'il ne s'agit pas là de toute la vérité, il est vrai que les elfes aquatiques ne font confiance qu'à leurs proches voisins et leurs familles, même s'ils partagent des liens historiques et culturels solides avec tous les elfes terrestres qu'ils peuvent connaître.
Les elfes aquatiques estiment que l'alliance et le regroupement sont synonymes de survie, tandis que le sectarisme et l'arrogance n'entraînent que la mort. Ils restent réservés, y compris avec les autres espèces aquatiques, sauf quand il leur est nécessaire de trouver des alliés ou des partenaires d'échange. Malgré cette tendance, les elfes aquatiques de la mer des Étoiles déchues ont récemment commencé à_ surmonter leurs penchants naturels et entament un commerce libre avec leurs voisins, qu'ils soient aquatiques ou terrestres.
Les elfes aquatiques partagent la mer avec un certain nombre de créatures vicieuses et dangereuses, telles que les kapoacinths, les sahuagins, les scrags et les krakens, et sont donc souvent portés à devenir guerriers'et rôdeurs compétents. Ils ont peu d'attrait pour les études du magicien ou les dévotions du prêtre, mais sont nombreux à emprunter la voie du barde, par laquelle ils apprennent des chants aussi inquiétants que magnifiques, chargés d'un grand pouvoir. Les ensorceleurs sont plus courants que les magiciens. Les multiçlassages les plus souvent rencontrés sont barde/guerrier, barde/ensorceleur et guerrier/rôdeur.
S'ils ont peu de structures militaires, les elfes aquatiques savent néanmoins apprécier les qualités martiales individuelles. Les elfes terrestres affectionnent peut-être la furtivité et le tir à l'arc, mais le milieu aquatique exige vitesse d'exécution et disposi­tions pour le corps à corps.
Les elfes aquatiques développent des sociétés féodales relativement peu strictes. La noblesse règne d'une manière raisonnablement éclairée et les conventions sociales obéissent à une structure patriarcale pour ce qui est de la succession et du transfert de pouvoir. Si les femmes gardent une influence considérable sur la société des elfes aquatiques, surtout en tant que bardes et ensorceleuses, c'est à l'aîné des garçons qu'est finalement transmis l'essentiel du pouvoir politique.
Les elfes aquatiques évoluent au sein de communautés très soudées. Si chaque famille ou simple habitant dispose de sa propre demeure; les biens personnels sont rares. Les outils, armes et autres objets divers changent fréquemment de mains. Si un elfe aquatique a besoin d'un objet particulier, il prend tout simplement le premier qu'il trouve, sans avoir à craindre de conséquences. C'est également ce qui fait que le vol est une notion assez étrangère dans cette société. En effet, comment peut-on voler un objet, si toute chose est considérée comme propriété commune? Cette attitude ne vaut cependant pas pour les visiteurs extérieurs à la race, qui sont surveillés, au cas où ils laisseraient traîner leurs mains.
Tous les elfes, aquatiques parlent l'elfique, qu'ils transcrivent selon une déclinaison distincte de l'espruar, dont les caractères dénotent une influence certaine de l'alphabet aquatique. Les elfes aquatiques originaires de la mer des Étoiles déchues pratiquent également le sérusan, langue marchande des peuples marins de la mer Intérieure, alors que ceux de la Grande Mer ou de la mer Inviolée parlent la langue aquatique. Ces deux langues s'appuient sur l'alphabet aquatique. Les quelques elfes aquatiques qui en montrent les penchants apprennent également diverses langues du monde de la surface, en particulier le commun, le chondathan et le sylvestre.
Tous les personnages elfes aquatiques savent lire et écrire, à l'exception des barbares, des hommes d'armes et des gens du peuple.
Des sept sous-races elfiques, les elfes aquatiques constituent celle qui a le moins embrassé l'art de la magie. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de jeteurs de sorts au sein de la race, mais simplement que la proportion de ceux-ci par rapport aux individus étrangers à la magie dans leur société se rapproche plus de que l'on peut trouver chez les nains que chez les humains ou les elfes. Il n'en reste pas moins que leur longue espérance de vie donne le temps aux elfes aquatiques de parfaire leur pratique de la magie, bien plus que leurs homologués humains.
Les magiciens elfes aquatiques écrivent des parchemins à partir de peaux de requins spécialement séchées ou de feuilles d'algues épaisses et fibreuses ressemblant à du papyrus. Dans les deux cas, on traite la matière par alchimie (Artisanat (alchimie) DD 10, coût égal à 5 po par parchemin) pour lutter contre la putréfaction ou les dégâts provoqués par l'eau. Les encres utilisées sont beaucoup plus épaisses et visqueuses que celles que l'on trouve à la surface et né se dissolvent pas au contact, de l'eau.
Les elfes aquatiques recourent à la même variété d'objets magiques que leurs parents de la surface, si ce n'est que, par nécessité, les aspects sont souvent altérés pour s'accommoder de leur mode de vie sous-marin. Ainsi, les elfes aquatiques ont mis au point des « potions » qui sont plus proches d'onguents, de pommades bu même de fruits de mer ou d'algues. Les parchemins sont préparés à partir de peaux de requins traitées ou de papyrus de mer. Lès objets magiques qui sont normalement faits de métal sont conçus à partir de matériaux qui ne subissent pas la corrosion de l'eau salée.
Comme les elfes aquatiques ne portent que peu de vêtements, les accoutrements magiques sont également rares, y compris les armures qui ont tendance à nuire à la fluidité de leur nage. Les elfes aquatiques préfèrent donc compter sur leur Dextérité et d'autres moyens magiques de protection au combat, tels que des anneaux de protection et des amulettes d'armure naturelle. Les elfes aquatiques qui patrouillent au niveau des barrières de récifs qui encadrent leur communauté portent souvent des trident de sérénité. Tant que l'un de ces tridents est à proximité, leurs ennemis jurés, les sahuagins, restent dans l'incapacité d'entrer dans leur frénésie sanglante.
Bien que les elfes aquatiques reconnaissent la Seldarine, leur véritable divinité demeure Sashalas des Abîmes. Tous les elfes aquatiques ou presque vénèrent un tant soit peu le Seigneur du Monde Sous-marin. On trouve ainsi dans chaque cité de ce peuple des temples dédiés à Sashalas des Abîmes, constructions généralement de pierre, sculptées à la manière de coquillages gigantesques. Ces sanctuaires servent de lieux de rassemblement spirituel, social et physique pour de nombreuses communautés d'elfes aquatiques. Quelques elfes aquatiques particulièrement pieux sillonnent les océans, au gré des courants, se réjouissant de la majesté naturelle du monde sous-marin, tout en prêchant la parole de leur seigneur auprès de tous ceux qu'ils rencontrent,
Les elfes aquatiques restent un peuple prudent. Si de nombreuses races se montrent amicales à leur égard, à l'instar des hommes-poissons et des tritons, les menaces des profondeurs demeurent aussi abondantes. C'est pourquoi les elfes aquatiques préfèrent se cantonner à leurs cités et n'avoir de rapports avec autrui que lorsqu'ils y sont obligés. Cette prudence s'applique également aux habitants de la surface, bien que souvent tempérée par une certaine curiosité. Les elfes aquatiques qui vivent près des côtes passent souvent de longues heures à espionner ces voisins qui respirent de l'air. Ils font d'ailleurs peu de distinctions entre les différentes sous-races elfiques terrestres.
Mais une race en particulier mérite d'être mentionnée lorsque l'on parle des elfes aquatiques : les sahuagins. Une haine aveugle et féroce habite les elfes aquatiques à l'égard des diables des mers et ils leur livrent de fréquentes guerres sans raison. Le moyen le plus sûr d'outrepasser la timidité et la prudence naturelles d'un elfe aquatique consiste à lui donner l'occasion d'attaquer, voire de tuer quelques-uns de ses ennemis héréditaires.
Les elfes aquatiques utilisent rarement des outils métalliques, en raison des dégâts inévitables que l'eau salée entraîne, par la corrosion, sur la plupart de ces matériaux. L'or reste cependant insoumis à cette dégradation. De nombreux elfes aquatiques ont appris à maîtriser l'art de battre l'or jusqu'à ce qu'il donne de magnifiques parures, car la forge reste prati­quement impossible en milieu sous-marin. Dans la plupart des cas, leurs outils, armes et armures sont confectionnés à partir de matériaux que la mer leur procure, que ce soit la roche, le corail ou toutes sortes de coquillages. Les épaves de navires restent une source importante de matériaux pour les elfes aquatiques, même s'ils prennent bien soin de donner un hommage décent aux défunts, avant de piller les cales de chargement immergées.
En raison de la difficulté à boire des potions sous l'eau à partir de fioles traditionnelles, les elfes aquatiques recourent à des outres à potions (voir les Appendices) pour conserver leurs mixtures magiques.
En milieu sous-marin, les armes contondantes et tranchantes sont loin d'être aussi efficaces que celles qui sont perforantes. Les tridents, lances, piques et épieux restent donc les armes favorites des elfes aquatiques et sont disponibles sous une quantité impressionnante de variations et de styles, à travers les différentes communautés sous-marines. Ils utilisent des os, des dents de narval et même du corail dans la confection de ces armes. Si elles se montrent plus fragiles que leurs équivalents en acier, ces armes restent en revanche.beaucoup plus simples à construire. Les filets lestés sont également très populaires auprès des elfes aquatiques qui, par des méthodes perfectionnées de lancer, arrivent à les faire évoluer et se déployer dans l'eau à la manière des grandes pieuvres et des raies manta. Comme il est expliqué dans le Guide du Maître, les armes conçues à. partir de matériaux de moindre résistance s'accompagnent d'un malus de -2 à l'attaque et aux dégâts (les dégâts ne peuvent toutefois descendre en dessous de 1).
Les elfes aquatiques s'abstiennent généralement de porter des i-armures,_et ce, pour deux raisons. Tout d'abord, cela a le don de brider leur vitesse de nage et leur agilité. Ensuite, la plupart des métaux se détériorent sous l'eau, avec le temps, C'est pourquoi la majorité des elfes aqua­tiques préfèrent compter sur leur vivacité naturelle pour se protéger'au combat. Les boucliers confectionnés à partir de coquillages restent courants, et les elfes qui peuvent se le permettre font souvent appel, à des moyens magiques de protection, tels que des anneaux de protection et autres amulettes d'armure naturelle. Les elfes aquatiques qui vivent dans des régions soumises au harcèlement des sahuagins et autres menaces ont mis au point deux sortes d'armures qui fonctionnent aussi bien sous l'eau que sur la terre. Il s'agit de l'armure en peau de requin et de l'armure de chitine.
Les armuriers de ce peuple sont également passés maîtres dans l'art de confectionner des arcs qui peuvent tirer sous l'eau. Même s'il n?a pas la portée de l'arc long des elfes terrestres, l'arc long aquatique procure aux elfes aquatiques une puissante arme à distance pour les combats sous-marins.
Les elfes aquatiques présentent une grande affinité avec les dauphins et les marsouins, et vivent généralement dans les mêmes régions que ces mammifères marins. La plupart des communautés d'elfes aquatiques s'entourent de plusieurs de ces créatures, qui servent de gardiens, de messagers ou de compagnons de jeu.
Les elfes aquatiques font également preuve d'un grand et antique respect à l'égard des grandes baleines. Ainsi, bien que les coutumes migratoires de ce grand mammifère marin ne soient pas compatibles avec la possibilité d'en faire des gardiens ou des compagnons, de nombreuses communautés d'elfes aquatiques se postent le long de leurs axes traditionnels de migration, de manière à ce que, deux fois par an, les majestueuses créatures leur rendent visite. Il n'est pas rare qu'un jeune elfe aquatique quitte les siens pendant une année, simplement pour accompagner un troupeau de baleines migrantes.
On sait également que quelques communautés élèvent des lions de mer pour assurer leur défense, en particulier dans les régions les plus dangereuses. Les requins sont unanimement haïs par les elfes aquatiques. Nombreux sont ceux qui pensent que ces créatures sont des monstres reniés par la nature, que leurs ennemis, les sahuagins, ont corrompus de leur empreinte.

Caractéristiques raciales des Elfe aquatique

Les Elfe aquatique ont les mêmes caractéristiques que ceux de base de leur espèce, mise à part ce qui suit.

Régions conseillées

RégionDons régionaux disponibles
Mer extérieureRacé
Survivant
Mer intérieurePied terrestre
Racé

Dons raciaux

Branchies empathiques, Esprit focalisé, Talent elfique

Taille et poids de base des Elfe aquatique

 Taille
de base
Modificateur
de taille
Poids
de base
Modificateur
de poids
Taille moyennePoids moyen
Elfe aquatique (M) 1.5 m +5d10 cm50 kgx (2d4)/51.78 m67 kg
Elfe aquatique (F) 1.35 m +5d10 cm40 kgx (2d4)/51.63 m57 kg


Catégories d'âge des Elfe aquatique

Les Elfe aquatique ont les mêmes catégories d'âge que les standards de leur races.

Notes

Cette race n'est pas jouable sur Gemmaline

Elfe de lune

Les elfes de la lune constituent la sous-race elfique la plus répandue à travers Faerûn. Leur peau est claire, parfois teintée de bleu et leur chevelure peut-être blanc argenté, noire ou bleue (les couleurs rencontrées chez les humains restent plutôt rares). Leurs yeux sont bleus ou verts, avec des paillettes dorées.
Les elfes de la lune préfèrent s'habiller rustiquement de vêtements aux coupes simples, qui restent cependant d'une excellente et délicate facture. Ils ornent leurs costumes de broderies, de perles et autres atours similaires. Ils portent de préférence des couleurs champêtres, de manière à pouvoir se fondre dans le feuillage. Lorsqu'ils se sentent en sécurité ou qu'ils participent à des festivités, les elfes de la lune aiment à se parer de couleurs vives : plus les couleurs sont éclatantes, mieux cela vaut. Leurs cheveux sont tressés ou en queue de cheval, mêlés de fils ou de perlés. Ils portent parfois des peintures corporelles ou des tatouages présentant des motifs ésotériques, mais bien moins que les elfes sauvages.

Bien que les elfes de la lune n'aient pas fait partie des premiers elfes à entrer à Faerûn, ils constituèrent le plus important exode. Il semblerait que, même en ces temps anciens, leur enthousiasme pour le voyage était de mise, car ils arrivèrent en nombre particulièrement conséquent à Faerûn. Mais ils désiraient explorer ce monde nouveau, et non le coloniser, c'est pourquoi ils mirent un certain temps à fonder leurs propres nations et se contentèrent de s'implanter dans d'autres nations elfiques, telles que Othreier ou Keltormir,
La seule nation elfique des temps anciens que les elfes de la lune pourraient vraiment revendiquer était Orishaar, qui fut vaincue en -11200 CV par les Ilythiiris. A la suite des Guerres de la Couronne, les elfes de la lune participèrent à la fondation d'un grand nombre de nations elfiques de la deuxième génération. Les rescapés d'Orishaar, aidés par- des clans provenant d'autres royaumes détruits au cours les Guerres de la Couronne, établirent l'asile secret qu'offrait Evereska en -8600 CV, et bien d'autres elfes de la lune peuplèrent le glorieux royaume de Cormanthyr, fondé en -3983 CV, au cour des bois de la Cour elfique. Les anciens royaumes elfiques s'évanouirent un à un, jusqu'à ce que la chute de Myth Drannor en 714 CV fasse d'Evereska la dernière cité des elfes de la lune de Faerûn. De nombreuses troupes nomades d'elfes de la lune sillonnèrent les grandes forêts du nord de Faerûn, mais il n'apparut plus de nouveaux royaumes elfiques après le déclin de ceux de la seconde génération.
Bien qu'un seul royaume des elfes de la lune ait survécu aux siècles depuis les Guerres de la Couronne, ces derniers ont su tirer leur épingle du jeu, en comparaison de la plupart de leurs cousins. Se contentant de se rassembler en petites communautés secrètes et plutôt éphémères, ou simplement de battre la lande sauvage de Faerûn, guidés par leur cour, les elfes de la lune ont finalement construit peu, du moins pas grand chose qui puisse attiser le vandalisme. Lorsque la Retraite elfique commença. Les elfes de la lune furent longs à répondre à son appel, et encore, ils ne le firent que parcimonieusement, à l'inverse des elfes du soleil et d'autres races elfiques.

Les elfes de la lune sont plus impulsifs que les autres elfes, et rechignent à rester trop longtemps au même endroit. Dans la plupart des cas, ils sont plus heureux s'ils peuvent voyager, en particulier à travers les zones sauvages et peu fréquentées, qui subsistent à Faerûn. C'est certainement la seule raison majeure pour laquelle ils sont bien plus amicaux et conciliants avec les autres races que la plupart des autres elfes. Ils n'ont pas l'habitude de s'isoler à l'abri des terres humaines derrière des remparts imprenables. Les elfes de la lune ont observé l'humanité pendant bien plus longtemps que ne l'ont fait leurs parents du soleil ou des bois, et ils savent qu'il est des races non elfiques qui ne sont pas aussi stupides et insignifiantes que ce que leurs cousins veulent bien penser. Ils ont le sentiment que le fait de se joindre à des royaumes prometteurs tels que Lunargent, en leur inculquant un peu de la culture et des valeurs elfiques, serait un bien meilleur moyen pour le peuple des elfes de survivre et prospérer que de se cacher au loin en évitant tout contact avec ces humains avides et ambitieux.
La bougeotte suffit seule à pousser les elfes de la lune à l'aventure. Ils cherchent à faire et à voir tout ce qui est possible dans leur longue existence. A l'instar de leurs alliés, les Ménestrels, les elfes de la lune estiment qu'une seule personne au grand cour peut faire la différence, si elle s'oppose à l'injustice et à l'exercice du Mal.
L'aventurier elfe de la lune classique est un protecteur errant des braves gens, et non un tueur de monstres, pilleur de donjons.
Plus encore que leurs cousins divers, les elfes de la lune sont attirés par un large éventail de destinées. Ils démontrent un véritable amour de la musique et font d'excellents bardes. Ils ne sont pas investis de là même vénération pour la Seldarine que les elfes du soleil, ni du même lien avec la nature que les elfes des bois, mais les prêtres et les druides restent tout de même relativement courants au sein de leur peuple. De nombreux elfes de la lune sont des combattants émérites et ont au moins quelques niveaux de guerrier, ce qui reflète le fait que les armées elfiques aient été depuis toujours essentiellement constituées d'elfes d'argent. Mais, la plupart du temps, les elfes de la lune placent la discrétion au-dessus de la force brute, et préfèrent devenir rôdeurs ou roublards. Enfin, comme tous leurs cousins, les elfes de la lune sont naturellement attirés par la magie et un grand nombre d'entre eux se tourne vers la voie du magicien.
Les elfes de la lune présentent la même attirance pour la magie profane que les elfes du soleil, même s'ils ont tendance à s'en servir plus impulsivement. Ainsi, contrairement à leurs cousins plus disciplinés; les elfes de la lune s'engagent souvent dans deux voies ou plus à la fois, par exemple en se tournant vers la carrière de roublard ou de guerrier, en plus de leurs études magiques.
Les elfes de la lune furent les premiers à mettre au point la classe de prestige de chantelame et restent la sous-race elfique qui en compte le plus dans ses rangs. Comme on pourrait s'y attendre, ils deviennent souvent archers-mages. Tout aventurier elfe de la lune au grand cour, et un tant soit peu expérimenté a de grandes chances de rentrer chez les Ménestrels et d'évoluer ainsi comme éclaireur ménestrel Les elfes de la lune font aussi de très bons chanteurs de sorts.
Les elfes de la lune ont l'âme vagabonde et ne restent presque jamais très longtemps au même endroit. Ils n'ont aucun problème pour évoluer au milieu des elfes du soleil ou des bois, mais ils vivent tout aussi souvent dans des régions dominées par les hommes, les halfelins ou même les gnomes. Leurs demeures sont plutôt simples, sans prétentions et confortables.
Les elfes de la lune sont beaucoup moins solennels et graves, dans leurs manières et leurs actes, que les elfes du soleil. Leurs chansons et leurs poèmes sont plus légers et souvent plein d'humour. La tragédie n'est pas exclue, mais les elfes de la lune préfèrent équilibrer les choses par des rengaines et des contes joyeux et souvent paillards. Ils apprécient par ailleurs un large éventail d'expressions artistiques, comme la peinture et la sculpture. Les elfes de la lune adorent les jeux de hasard et d'argent. Boire, festoyer et participer à des réjouissances font partie intégrante de leur société Ce n'est qu'en temps de troubles que la face grave des elfes de la lune apparaît. Ils sont aussi habiles aux armes et en magie que leurs compères des autres sous-races elfiques et n'hésitent pas à passer à l'acte si la situation exige une solution violente. Mais, même en temps de guerre, ils cherchent à émuler l'espoir et l'humour, car ils savent que c'est dans ces sombres périodes que la légèreté et l'allégresse sont les plus précieuses.
Les elfes de la lune se réunissent en compagnies relativement libres, composées d'environ une douzaine de familles au sens large. Le pouvoir s'exerce par voie démocratique, dans la mesure où tous les elfes d'une compagnie donnée ont leur mot à dire lors des décisions importantes, même si l'avis de l'un ou de deux des plus sages et expérimentés chefs de famille remporte généralement tous les suffrages. En temps de menace, la compagnie désigne un aîné ou un chef de guerre qui les guidera dans l'adversité. Les elfes de la lune voyagent légers et souvent. Ils restent rarement plus d'une saison ou deux au même endroit, avant de repartir.
Tous les elfes de la lune parlent l'elfique, le commun et la langue humaine pratiquée dans leur région natale. Leur nature- nomade les amène souvent à apprendre des langues supplémentaires au cours de leurs pérégrinations, ce qui fait que la plupart d'entre eux pratiquent au moins une ou deux langues en plus des précédentes. Ils optent en général pour l'aérien, le chondathan, le gnoll, le gnome, le halfelin, l'illuskan ou le sylvestre.
Tous les personnages elfes de la lune savent lire et écrire, à l'exception des barbares.

Les elfes de la lune sont plus avides de magie que toutes les autres races (à l'exception probable de leurs cousins elfes du soleil). Les lanceurs de sorts divins et profanes sont encouragés à faire reculer les limites de la magie connue et à découvrir quelque chose de neuf, qui pourrait contribuer à élargir le champ de la conscience magique collective des elfes de la lune.
La magie ne constitue pas un métier pour les elfes de la lune, mais un divertissement. Pour eux, la joie qui résulte de l'incantation d'un. sort compliqué ou de la création d'un objet magique puissant est aussi profonde et totale que celle qu'engendre une grande ouvre d'art ou musicale. Alors que les elfes du soleil accumulent un savoir magique des plus impressionnants, les elfes de la lune s'adonnent à des expériences incessantes.
Les elfes de la lune sont,-avec les elfes du soleil et les elfes des bois, les seules sous-races elfiques à pratiquer encore la-haute magie, même si c'est chez ceux du soleil que l'on rencontre le plus grand nombre de prati­quants de cette puissante forme de magie. Les magiciens elfes de la lune préfèrent généralement concentrer leurs études sur la découverte de nouvelles formes de magie et de procédés incantatoires.
La création d'objets magiques exige du temps et le désir de rester au même endroit pendant cette même période. Cest la raison pour laquelle les jeteurs de sorts elfes de la lune préfèrent créer des objets moins puis­sants pour ne pas « gaspiller » leur précieux temps de voyage par la fabrication d'objets. Les elfes du soleil, en particulier, trouvent cette tournure d'esprit quelque peu embarrassante, mais les elfes de la lune ne sont aucunement complexés par leur intérêt limité pour la création d'objets magiques, qu'ils qualifient simplement de non obsessionnel.
Les elfes de la.lune vénèrent la Seldarine. Ils se reconnaissent dans toutes les divinités elfiques, mais désignent chacun généralement l'une d'entre elles comme leur protecteur, au-dessus de toutes les autres. À la différence de leurs cousins elfes du soleil, de nombreux elfes de là lune révèrent la divinité des elfes appelée Angharradh, qu'ils voient comme la fusion des trois déesses Sehanine Archelune, Aerdrië Faenya et Hanali Celanil. Les elfes de la lune estiment qu'elle est l'égale en puissance de Corellon Larethian, qu'ils relèguent généralement au rang de conjoint. Les cérémonies religieuses des elfes de la lune sont exubérantes, allègres et bruyantes. Les cérémonies et autres célébrations ne sont que des prétextes pour faire la fête, évidence que reconnaissent même les plus religieux des elfes de la lune.
De toutes les sous-races elfiques, les elfes de la lune sont les plus tolérants à l'égard de ceux qui ne sont pas leurs cousins. Ils voyagent énormément et peuvent s'attendre à faire connaissance avec des centaines de races différentes au cours de leurs vies. Les elfes de la lune trouvent que la diversité des races de Faerûn est des plus grisante et toujours étonnante. Par ailleurs, ils estiment les points de vue dés autres races car ils savent que celles-ci peuvent appréhender les choses de manières qui restent étrangères à tous les elfes. Cette ouverture d'esprit et cette volonté d'accepter les idées nouvelles est perçue comme stupide et dangereuse par les autres elfes, c'est pourquoi, ironiquement, c'est parmi les leurs qu'ils sont reçus le plus froidement,
Malgré leur esprit ouvert, les elfes de la. lune montrent peu de patience et d'intérêt vis-à-vis des créatures maléfiques et ils méprisent les orques et les gnolls au plus haut point. Ils préfèrent éviter les régions où ces cultures ont pignon sur rue, même si les aventuriers elfes de la lune s'infiltrent fréquemment dans ces contrées pour les espionner. Les elfes de la lune partagent avec la plupart des autres sous-races elfiques une haine et un dégoût prononcés pour les drows.

Les instruments de musique des elfes de la lune sont de véritables merveilles. Ils sont toujours d'une facture impeccable (qualité supérieure) et portent généralement quelques altérations magiques. De plus, leur aspect extérieur est des plus raffinés, présentant des ornements de pierres et de matériaux précieux.
Les elfes de la lune préfèrent combattre à l'épée longue, la rapière et l'arc, long ou court. Leurs armures, tout comme leurs vêtements paraissent d'un autre âge, voire primitives, au premier coup d'oeil. Une étude plus approfondie révélera un travail impeccable, de l'ordre de l'art, qui cherche à imiter et accentuer la beauté de la nature.
Les elfes de la lune apprécient la compagnie des animaux, des bêtes et des créatures magiques au cours de leurs excursions et ils ont souvent deux ou trois animaux. domestiques à la fois. Ils affectionnent en particulier les chiens de chasse, les faucons et autres rapaces, et les chats. Les elfes de la lune disposent rarement de montures, car ils estiment qu'ils apprécient mieux le paysage à pied lors de leurs pérégrinations, La plupart des elfes de la lune d'une certaine puissance optent pour le don Prestige, de manière à disposer d'une créature magique comme compagnon d'armes. Dans ce cas, ils choisissent généralement un chien esquiveur, un pégase, une licorne ou même une dragonne.

Caractéristiques raciales des Elfe de lune

Les Elfe de lune ont les mêmes caractéristiques que ceux de base de leur espèce.

Régions conseillées

RégionDons régionaux disponibles
Cour elfiqueAisance sylvestre
Chance des héros
Courageux
Force d'âme
EauprofondeBeau parleur
Cosmopolite
Épées jumelles
Eternelle-RencontreConnaissance des sorts
Détaché de ce monde
Éducation
Formation magique
EverskaDiscipline
Doué pour les langues
Formation magique
LunargentÉducation
Force d'âme
Suprématie spirituelle

Dons raciaux

Esprit focalisé, Talent elfique

Taille et poids de base des Elfe de lune

 Taille
de base
Modificateur
de taille
Poids
de base
Modificateur
de poids
Taille moyennePoids moyen
Elfe de lune (M) 1.5 m +5d10 cm45 kgx (2d4)/51.78 m62 kg
Elfe de lune (F) 1.35 m +5d10 cm35 kgx (2d4)/51.63 m52 kg


Catégories d'âge des Elfe de lune

Les Elfe de lune ont les mêmes catégories d'âge que les standards de leur races.

Elfe des bois

Les elfes des bois sont parmi les plus nombreux des peuples elfiques de Faerûn et forment une société jeune et sûre d'elle qui entretient la vigueur des vieilles terres forestières des elfes. Héritiers de la seconde génération de nations elfiques, les elfes des bois considèrent leurs royaumes comme les successeurs naturels des domaines que furent Earlann et Cormanthyr. Alors que les empires d'antan se développaient par la force et l'orgueil, les royaumes des elfes des bois espéraient grandir de par leur compassion et leur humilité. Les elfes des bois ne voient pas leurs terres comme des espaces à part de Faerûn. Ils comprennent bien mieux que leurs cousins que leur destin est lié à celui des humains, des nains et des halfelins qui les entourent, pour le meilleur et pour le pire.
Également connus sous le nom d'elfes de cuivre ou d'elfes sylvestres, ils présentent une peau cuivrée teintée de vert et leurs yeux sont marron, verts ou noisette. Leur chevelure est généralement brune ou noire, parfois blonde ou rouge cuivré. Les elfes des bois préfèrent se vêtir simplement, un peu comme les elfes de la lune, mais dans des tons moins colorés. Ils affectionnent les tuniques et les robes à la coupe simpliste, qu'ils aiment rehausser de broderies aux motifs rappelant la nature.
Ils apprécient tout particulièrement les armures de cuir, dont ils aiment porter des exemplaires confectionnés avec soin et amour, même lorsque la situation n'est pas spécialement menaçante. Leurs vêtements, qu'il s'agisse de leur armure ou d'autre chose, sont généralement dans les tons sombres de vert et de brun, de manière à mieux se fondre dans leur environnement. Ils restent une race très humble, c'est pourquoi il est rare de les voir mettre leur aspect en valeur par le biais de bijoux ou d'artifices du même genre.

Les elfes des bois sont les plus récemment apparus des différentes sous-races elfiques de Faerûn, même si l'histoire de leur civilisation reste plus longue que celle de nombreuses races de Toril. Ils présentent également la distinction (souvent perçues comme un honneur par les intéressés) d'être l'unique sous-race des elfes véritablement originaire de Faerûn. Les premiers elfes de cuivre ne sont pas apparus d'un seul coup. Leur race fusionna lentement sur plusieurs siècles, après que les Guerres de la Couronne furent terminées, en mélangeant plusieurs autres ethnies elfiques plus anciennes.
Les Guerres de la Couronne virent la fin de la plupart des nations de la Première floraison. Au lendemain de ces terribles guerres, des milliers d'elfes se trouvèrent dépossédés et sans foyer. Les familles avaient été déchirées et ces elfes menèrent pendant des siècles une existence de nomades (une période dont les elfes se souviennent sous le nom des Années d'Errance). Quelques-uns des elfes de Faerûn se retirèrent vers leurs demeures ancestrales et commencèrent à y reconstruire, à une échelle moindre, pour fonder la seconde génération de nations elfiques. Mais une tranche significative des elfes ne ressentit jamais ce besoin. Ces elfes, essentiellement des elfes de la lune, du soleil et verts, firent le serment de ne plus jamais laisser les luttes intestines déchirer leur peuple, et se retirèrent dans les plus profondes forêts jJour chercher un abri contre la folie de ce monde.
À l'inverse des elfes verts, ces exilés volontaires ne tombèrent pas dans la barbarie. Au lieu de cela, ils formèrent des communautés très soudées qui surent rester en contact avec d'autres groupes d'elfes dans les mêmes dispositions, cachés dans d'autres forêts. Avec le temps, ces elfes isolés devinrent de plus en plus proches de la nature et prirent leurs distances avec la haute magie et le savoir ancestral qu'ils gardaient de leur première demeure, pour former une nouvelle sous-race à part : les elfes des bois. Pendant que les elfes du soleil et ceux de la lune fondaient des royaumes tels qu'Eternelle-rencontre et Evereska, une fois les Guerres de la Couronne terminées, le grand royaume des elfes des bois n'était alors autre que l'ancien Earlann, fondé dans la partie orientale de la Haute-Forêt vers -4700 CV. Les elfes d'Earlann entreprirent des relations diplomatiques et commerciales des plus courtoises avec les jeunes empires du Nord, comme le royaume nain de Delzoun, avec qui ils coopérèrent étroitement peu après son avènement vers -3900 CV, ou les premiers Nétherisses à qui ils enseignèrent la magie aux alentour de -3830 CV. L'empire humain de Nétheril ne tarda pas à faire de l'ombre à ses voisins elfes, démontrant une progression effrayante aussi bien dans le domaine martial que magique. En -3533 CV, les Nétherisses découvrirent les Parchemins nétheres dans les ruines d'Aryvandaar et n'hésitèrent pas à exploiter avidement une magie si puissante et terrible que même les elfes du soleil de la Première floraison n'avaient osé y toucher. Pendant des siècles, les elfes des bois d'Earlann tentèrent de calmer l'orgueil et l'expansion de Nétheril, mais en -339 CV, les Nétherisses s'autodétruisirent lorsque Karsus, cherchant à accéder au rang divin, ne fit que précipiter la chute apocalyptique des siens. Les elfes d'Earlann permirent à un bon nombre de rescapés nétherisses de se fixer dans la cité d'Ascalhorn.
Les elfes et les humains du Nord vécurent en paix pendant un certain temps, mais il était dit qu'Ascalhorn devait tomber par la folie des mages. Ainsi, l'accumulation sans discernement de convocations de puissants fiélons ouvrit la voie à un assaut terrible et soudain d'une armée de diables qui renversa la fière cité en 882 CV. Cette fois-là, Earlann ne put survivre à la destruction du royaume humain attenant. Sévèrement affaibli par une année de batailles contre des hordes féroces d'orques, Earlann tomba peu après qu'Ascalhorn fut devenu le fort des portes de l'Enfer,
Depuis la chute d'Earlann, les elfes des bois n'ont pas fondé d'autres royaumes de cette importance, préférant compter sur la ruse et la vigilance plutôt que sur les forts et les cités. Par ailleurs, bien qu'ils aient reçu l'appel de la Retraite elfique, ils n'y ont pas répondu. Les elfes des bois émergèrent de leurs demeures secrètes des profondes forêts faerûniennes à la fin de la Retraite, et apparurent comme un peuple vigoureux et sûr de lui dont la prudence est atténuée par une grande compassion. Les elfes des bois de la Haute-Forêt rêvent de reconstruire l'ancien Earlann, mais cette fois-ci ils en feront un royaume composé de villages isolés, surveillés par des forestiers vigilants, et non un empire de cités fortifiées truffées de guerriers orgueilleux.

Les elfes des bois sont calmes, sereins et ne se font pas surprendre aisément. Leur patience est légendaire. Ils ne font qu'un avec la nature, et se sentent mal à l'aise dans les zones les plus civilisées. Ils ont laissé de côté le besoin pressant de construire des murs et des palais là où règne la nature. Même les cités édifiées par leurs cousins elfes leur paraissent dénuées du moindre intérêt. Ils en sont arrivés à la conclusion que les constructions de pierre sont provisoires par définition et qu'avec le temps, la forêt fini toujours par envahir les plus grandes des cités. Les autres races trouvent ce point de vue des plus fatalistes et condescendants, c'est pourquoi les elfes des bois ont du mal à comprendre ceux qui ne sont pas des leurs.
Parmi toutes les sous-races elfiques, les elfes de cuivre sont sans conteste ceux qui paraissent les moins fascinés par la magie profane. Ils en saisissent certes le pouvoir et un certain nombre d'entre eux en étudient les voies, mais au final le leurre du savoir profane n'est qu'une manière de plus de vouloir imposer sa domination sur l'ordre naturel des choses ; c'est en tout cas sous cet angle que le considèrent les elfes des bois. Ils font en revanche d'excellents guerriers, rôdeurs et roublards qui comptent sur leur force et leur vitesse naturelles pour relever les défis. Les elfes des bois originaires de forêts particulièrement isolées deviennent parfois barbares. Les prêtres restent plutôt rares au sein de ce peuple, mais les druides sont très courants et demeurent les lanceurs de sorts dominants de la race.
Les elfes des bois s'avèrent des chasseurs experts et s'entraînent bien. souvent jusqu'à disposer d'au moins un niveau de rôdeur. Dans ce cas, les orques, les gnolls, les Extérieurs (planaires) et autres races féroces qui vivent à proximité de leurs terres natales sont souvent parmi leurs ennemis jurés.
Quand les elfes des bois décident d'entreprendre une classe de prestige, ils s'orientent en général vers les classes d'archer-mage ou d'hiérophante. À l'instar des elfes de la lune, les elfes des bois se montrent bienveillants à l'égard des Ménestrels et de tout ce qu'ils représentent, c'est pourquoi ils deviennent couramment éclaireurs ménestrels. Peu d'entre eux se tournent vers les carrières du chantelame ou du chanteur de sorts.

Les elfes des bois sont en paix avec la nature, ne se servant que de ce qu'elle a à leur offrir pour s'abriter et se défendre. Ils ne sont pas nomades et revendiquent de vastes territoires dans les plus profondes régions boisées de Faerûn. Certains d'entre eux vont jusqu'à se passer de maisons, de meubles et de toute possession qu'ils ne peuvent porter eux-mêmes, se contentant alors des hautes branches des grands arbres ou des cavités naturelles formées par leurs racines pour s'abriter et disposer leurs biens. Mais la plupart d'entre eux préfèrent vivre dans de petits villages constitués de foyers permanents, faits de pierre brute et de bois sculpté avec amour, qui se fondent tellement bien dans l'environnement sauvage qu'un chasseur humain pourrait tout aussi bien traverser une telle communauté sans même s'en rendre compte.
Les elfes des bois obéissent à une tradition selon laquelle ce sont les druides les plus âgés et expérimentés qui dirigent, même si la plupart des villages constituent un conseil d'anciens, formé des plus sages et émérites elfes de chaque famille, pour résoudre les affaires quotidiennes. La hiérarchie druidique a pour objet de réunir les elfes des bois des différents villages et de lier tous les elfes de cuivre d'une forêt donnée pour en faire une sorte de royaume commun. Les druides ne se permettent pas de dicter aux anciens comment faire tourner le village, mais ces derniers accordent généralement une grande influence à ce qu'un druide peut avoir à dire.
Les elfes des bois sont d'excellents chasseurs. Ils passent le plus clair de leur temps à traquer le gibier ou les étrangers au royaume en sillonnant leur territoire. Pour le reste, ils aiment à batifoler dans les branches, ce qui les rapproche des elfes de la lune et des elfes sauvages. La fin de la Retraite a pour effet de les ramener rapidement à reprendre contact avec le monde civilisé. Bien qu'ils répugnent à laisser des étrangers pénétrer sur leurs terres, les elfes des bois sont bien conscients que les temps changent. S'ils désirent que leur peuple survive, le temps du changement est alors peut-être aussi venu pour les elfes de cuivre.
Tous les elfes des bois parlent l'elfique, le commun et la langue de leur région natale s'il en existe une. L'elfe des bois moyen n'a généralement ni l'envie ni l'abnégation requises pour apprendre d'autres langues, mais ceux qui font cet effort optent généralement pour le chondathan, le draconien, le gnome, le gobelin, le gnoll ou le sylvestre.
Tous les personnages elfes des bois savent lire et écrire à l'exception des barbares.

C'est par le druide que la magie des elfes des bois trouve sa véritable expression, lorsque celui-ci obtient quelque puissante faveur de la nature en la ménageant bien. L'art des magiciens est regardé avec suspicion, car le temps passé au milieu de tous ces grimoires ne peut que soustraire le jeteur de sorts à son environnement direct. Quant aux prêtres, ils sont obligés de faire appel à l'assistance de .dieux qui peuvent paraître bien lointains. En revanche, les druides recourent à la puissance de la forêt même. Plus encore, les druides usent de cette puissance pour protéger et entretenir la forêt, et les elfes des bois sont trop pragmatiques pour ne pas juger de l'intérêt de la magie en fonction du résultat produit.
Si les elfes des bois restent d'essence aussi magique que les autres sous-races elfiques, ils ont pour la plupart abandonné tout intérêt pour la magie profane. Leurs jeteurs de sorts sont le plus souvent druides ou rôdeurs, et si lés elfes des bois bardes, ensorceleurs et magiciens ne sont pas complètement anecdotiques, on ne pas dire qu'ils aient forgé leur propre tradition magique.
Les objets magiques des elfes des bois sont systématiquement confectionnés à partir de matériaux que l'on trouve dans la nature, tout comme ceux que créent les elfes sauvages. En revanche, à la différence de ces derniers, leurs objets ne sont pas d'aspect primitif, mais au contraire magnifiques et très délicats. C'est par la voie druidique que la plupart de leurs objets magiques sont façonnés.
Les elfes des bois vénèrent la Seldarine, mais ils respectent grandement et révèrent les puissances ancestrales des forêts de Faerûn, Silvanus et Mailikki. Pour ce qui est de la Seldarine, c'est vers Solonor Thelandira, le Grand Archer, et Rillifane Rallathil, le Seigneur des Arbres, que les elfes des bois se tournent en priorité. Solonor, en tant que divinité du tir à l'arc et de la chasse, est considéré comme la divinité tutélaire des elfes des bois, qui prient souvent son nom avant de partir au combat,

Au cours des cinq cents années qui se sont écoulées depuis la chute d'Earlann, les elfes des bois ont été oubliés de la plupart des autres peuples de Faerûn. Seuls les nains et les humains originaires du Nord et familiers avec la lisière de la Haute-Forêt ont aperçu des elfes de cuivre, et même dans ces cas ils n'ont souvent rencontré qu'un rôdeur ou un chasseur esseulé. Si les elfes dés bois restent à l'abri de leurs forêts interdites et restent donc inaccessibles pour leurs voisins, ils sont paradoxalement les plus altruistes et compréhensifs de tous les elfes. À l'instar des elfes de la lune, ils acceptent le pouvoir de l'humanité et cherchent à vivre sans anicroche avec leurs voisins humains tout en guidant leur développement plutôt que de tenter de les détourner ou de les pousser à abandonner leurs terres par tous lés moyens.
Les elfes des bois ont un long passé de collaboration avec les nains d'écu, dont le royaume d'Ammarindar a été associé à leur propre nation d'Earlann pendant des siècles dans le val Delimbiyr. C'est sûrement pour cette raison qu'ils se montrent bienveillants à l'égard de la plupart des nains de tous types. Ils accueillent les gnomes et les halfelins comme des amis et alliés potentiels. En revanche, les elfes des bois gardent un cour glacial vis-à-vis de créatures telles que les orques et les gnolls, qui amènent haches, feux et massacres dans les forêts qu'eux ont juré de préserver.
Les elfes des bois ne travaillent pas souvent le métal, mais ce n'est pas par incompétence ou manque de savoir-faire. Il s'agit tout simplement d'un total manque d'intérêt pour le travail de ces matériaux. Ils préfèrent façonner leurs armes dans le bois et la pierre.
Les elfes des bois sont passés maîtres dans l'art de confectionner des armes et dés armures. Ils semblent avoir un talent particulier pour fabriquer toutes sortes d'arcs (mais pas des arbalètes). Ils ont aussi mis au point un grand nombre de flèches spécifiques, comme celles qui fusent plus loin que la normale ou celles qui servent de système de signalisation ,
Ces flèches ne peuvent généralement pas être achetées par les visiteurs, car les elfes des bois n'ont que faire de la monnaie étrangère chez eux. Par contre, ils peuvent tout à fait en faire don à leurs alliés. Bien entendu, la majorité des flèches des elfes des bois finissent leur route dans le reste du monde après avoir été tirées sur des intrus. Tout fabricant de flèches qui tente de confectionner ces projectiles spécifiques subit un malus de -4 à ses tests d'Artisanat s'il n'a pas reçu l'instruction d'un elfe des bois. Les elfes des bois sont versés dans l'art de teindre leurs armures de cuir selon les nuances de vert et de brun exactes du feuillage environnant. Tant qu'ils évoluent dans leur forêt d'origine, les elfes des bois qui portent une armure traitée à la teinture de camouflage bénéficient d'un bonus de circonstances de +4 aux tests de Discrétion,.

Les elfes des bois communient à merveille avec les autres créatures des forêts et s'allient souvent avec celles qui vivent dans leur région. Il ne s'agit pas forcément de les domestiquer, mais simplement de partager le même territoire. Leurs compagnons animaux de prédilection restent les différents grands félins, en particulier les lions de montagne, les pumas et les panthères (tous équivalents au léopard). Les elfes des bois présentent également un lien très fort avec les hiboux géants, l'une des seules créatures intelligentes avec lesquelles ils se sentent totalement à l'aise. Les deux ethnies évoluent souvent en symbiose, les hiboux faisant office d'éclaireurs périphériques pour les elfes, tandis que ces derniers protègent les volatiles lorsqu'ils sont menacés.

Caractéristiques raciales des Elfe des bois

Les Elfe des bois ont les mêmes caractéristiques que ceux de base de leur espèce, mise à part ce qui suit.

Régions conseillées

RégionDons régionaux disponibles
Bois de YuirArboricole
Chance des héros
Discipline
Cour elfiqueAisance sylvestre
Chance des héros
Courageux
Force d'âme
Eternelle-RencontreConnaissance des sorts
Détaché de ce monde
Éducation
Formation magique
Forêt de LéthyrChance des héros
Forestier
Pied léger
Haute forêtArboricole
Forestier
Pied léger
LunargentÉducation
Force d'âme
Suprématie spirituelle
WealdathAisance sylvestre
Pied léger
Rapide et silencieux

Dons raciaux

Esprit focalisé, Talent elfique

Taille et poids de base des Elfe des bois

 Taille
de base
Modificateur
de taille
Poids
de base
Modificateur
de poids
Taille moyennePoids moyen
Elfe des bois (M) 1.45 m +5d10 cm50 kgx (2d4)/51.73 m67 kg
Elfe des bois (F) 1.3 m +5d10 cm40 kgx (2d4)/51.58 m57 kg


Catégories d'âge des Elfe des bois

Les Elfe des bois ont les mêmes catégories d'âge que les standards de leur races.

Elfe des étoiles

Les vertes profondeurs du Bois de Yuir cachent un antique secret depuis longtemps oublié des peuples résidant au-delà des frontières de l'Aglarond, mais également méconnu des gens de ce royaume : les elfes des étoiles, sous-race elfique qui partit de Faerûn vers une retraite extraplanaire appelée Sildèyuir. Ce peuple, que les anciens textes appelaient parfois elfes de mithral a dissimulé l'existence de son royaume secret pendant presque deux millénaires, ne laissant derrière lui que de mystérieuses ruines et une puissante et ancienne magie contenue dans les cercles de pierres du bois de Yuir.
Si les elfes des étoiles se sont tenus à l'écart du reste de Faerûn pendant tant de siècles, leur isolement touche aujourd'hui à son terme. Assiégés par une menace insidieuse au-delà des limites de ce monde, ils vont peut-être bientôt devoir concéder Sildèyuir pour rejoindre leur ancienne demeure du bois de Yuir.
Les elfes des étoiles se montrent circonspects et distants, gardant un certain recul émotionnel sur les événements. Ils peuvent se montrer très critiques, mais ne se précipitent pas et prennent de nombreux facteurs en compte avant de prononcer leur jugement sur une créature ou un acte. Une fois acquise, l'amitié (ou l'hostilité) d'un elfe des étoiles s'avère profonde et durable. Les elfes des étoiles apprécient la beauté sous toutes ses formes et montrent un véritable don pour déceler la beauté intérieure, au-delà des apparences et des actes. Entre eux, les elfes des étoiles se délectent de chants, de danses et d'oeuvres magiques, mais hors de leurs terres ils se montrent peu enclins à faire profiter les autres de leur voix ou de leur sens artistique.
La sous-race elfique à laquelle ressemblent le plus les elfes des étoiles reste les elfes de la lune. Les elfes des étoiles présentent une peau très pâle qui prend parfois des reflets gris perle ou mauves. Leur chevelure est dorée, rousse où blanc argenté. Leurs yeux sont gris ou violets, parfois pailletés d'or. A l'instar des elfes du soleil et de la lune, les elfes des étoiles sont grands et élancés. Les hommes mesurent généralement entre 1,70 et 1,85 mètres, pour un poids de 70 kg, tandis que les femmes font généralement une quinzaine de centimètres de moins et pèsent environ 55 kg. Chez eux, ils affectionnent d'élégantes tuniques brodées, mais préfèrent en extérieur s'habiller de couleurs neutres sous leur cape tachetée gris-vert, pour évoluer sans se faire voir dans les bois. Les elfes des étoiles s'avèrent gracieux et d'une beauté saisissante selon les critères humains. Relations avec les autres races. La plupart des elfes des étoiles se sont retirés de la vie de Faerûn, c'est pourquoi ils comprennent assez peu les humains, les nains et les autres races. Ils considèrent les humains comme des impérialistes forcenés qui recourent à l'épée ou la magie dès qu'ils ont envie de quelque chose et ont tendance à se méfier d'eux. Ils entretiennent de bonnes relations avec les autres elfes, en particulier les elfes du soleil et ceux de la lune, mais craignent que la générosité inconsidérée de ces derniers, alliée à leur implication dans les royaumes humains, n'engendre que des soucis.
La plupart des elfes des étoiles préfèrent ne pas se mêler des tourments de ce monde. Leur communauté montre plus de considération pour les prouesses et les droits individuels que pour les efforts collectifs, c'est pourquoi les elfes des étoiles penchent davantage vers les alignements chaotiques.
Les elfes des étoiles vénèrent la Seldarine, panthéon des divinités elfiques. Ils ne constituent pas une race très pieuse, mais rendent particulièrement hommage à Corellon Larethian.
Les elfes des étoiles parlent le commun et l'elfe. Ceux qui voyagent de Sildèyuir à Faerûn apprennent souvent l'aglarondien, le mulan ou le rashémi. Dans leur retraite extraplanaire, l'aérien, le céleste et le sylvestre restent courants, tandis que certains d'entre eux pratiquent l'abyssal et d'autres langues maléfiques pour pouvoir communiquer avec ceux qui cherchent à détruire Sildèyuir.
Après deux millénaires d'isolement, les elfes des étoiles ont réalisé qu'ils en savaient peu sur le monde dont ils s'étaient retirés. Étant donné que leur havre séculaire ne les protège plus complètement, beaucoup se demandent si Sildèyuir doit encore rester fermé. Certains royaumes faerûniens peuvent constituer de puissants et fiables alliés dans la guerre contre les abominations qui menacent Sildèyuir. Certains d'entre eux ont entrepris d'aller se rendre compte par eux-mêmes, en quête de moyens de défense nouveaux pour leur royaume ou d'un endroit où ils pourraient s'établir, si jamais Sildèyuir devait être abandonné.
La plupart des elfes des étoiles résident dans le royaume extraplanaire de Sildèyuir. Un petit nombre d'entre eux vit déjà paisiblement parmi les gens d'Aglarond et a donc opté pour cette région.

Caractéristiques raciales des Elfe des étoiles

Les Elfe des étoiles ont les mêmes caractéristiques que ceux de base de leur espèce, mise à part ce qui suit.

Régions conseillées

RégionDons régionaux disponibles
Bois de YuirArboricole
Chance des héros
Discipline
SildëyuirAisance sylvestre
Artiste
Détaché de ce monde
Forestier

Dons raciaux

Esprit focalisé, Talent elfique

Taille et poids de base des Elfe des étoiles

Les Elfe des étoiles possèdent un poids et une taille identique aux standards de leur races.

Catégories d'âge des Elfe des étoiles

Les Elfe des étoiles ont les mêmes catégories d'âge que les standards de leur races.

Elfe du soleil

La majorité des elfes du soleil de Faerûn habitent Éternelle-rencontre, depuis qu'ils ont abandonné les vestiges de leurs royaumes d'antan au cours des siècles qui succédèrent à la chute d'Illefarn et de Cormanthyr. Ce n'est que depuis peu qu'ils reviennent vers le continent et s'y implantent de nouveau. Les elfes du soleil sont célèbres pour leur maîtrise des magies, aussi bien profanes que divines, qui dépasse celles de toutes les autres races existantes. Des créations de haute magie elfique, vieilles de plusieurs millénaires, sont toujours à l'ouvre dans les retraites secrètes des elfes du soleil.
Les elfes du soleil sont â l'origine de la majorité des glorieuses cités elfiques de légende, même si, dans là plupart des cas, ils furent aidés dans la construction de ces villes par d'autres sous-races d'elfes. Myth Drannor reste peut-être leur plus illustre création, mais peut-être pas la plus magnifique. Les royaumes des elfes du soleil demeurent avant tout des objets de légende, indissociables de l'histoire de Faerûn sur plusieurs milliers d'années. À n'en pas douter, les elfes du soleil ont conscience de ce statut, car ils prennent bien soin de se tenir à l'écart des races étrangères aux elfes et n'acceptent généralement pas ces « êtres inférieurs » sur leurs terres.

Les elfes du soleil ont la peau de la couleur du bronze, une chevelure qui peut être dorée, cuivrée ou noire et leurs yeux sont verts ou de la couleur de l'or. Ils préfèrent la méditation, le. savoir et l'étude aux jeux faciles et aux chants insouciants des autres elfes. Pourtant ils semblent incarner la beauté, l'aura et la grâce venues d'ailleurs du peuple elfique.
Les vêtements des elfes du soleil sont à la fois magnifiques et discrets, de préférence de couleurs fraîches, comme le bleu ou le vert. Leurs habits sont décorés et brodés de fines mailles d'or ou de mithral, agencées selon des motifs complexes qui peuvent passer inaperçus au premier coup d'oeil: Leurs parures sont simples, mais de facture des plus soigneuses.
Les elfes du soleil constituent la plus arrogante et hautaine de toutes les sous-races elfiques, surpassant même les avariels, dont la morgue relève plus de la pitié à l'égard des races terrestres. Les elfes du soleil estiment qu'ils représentent la véritable race des elfes, les fondateurs et les dirigeants des royaumes elfiques et que les autres sous-races des elfes n'ont pas su préserver la splendeur* et la dignité de leur lignée ancestrale.

Les elfes du soleil voyagèrent vers Faerûn en même temps que les elfes de la lune et les elfes noirs. Bien qu'ils apparussent comme le moins nombreux des'trois peuples, ils n'en fondèrent pas moins rapidement plusieurs grandes nations, parmi lesquelles Aryvandaar et Othreier. Sous la direction de la maison Vyshaan, dynastie d'elfes du soleil, la nation d'Aryvandaar, en particulier, ne tarda pas à s'imposer comme le plus puissant royaume elfique de son époque.
Les Vyshaantis étaient des adeptes agressifs de l'expansionnisme, et c'est cette obsession à vouloir accroître la taille de leur empire au détriment des autres races qui est perçue comme la cause majeure des Guerres de la Couronne, qui durèrent dix mille ans. À l'issue de la cinquième Guerre de la Couronne, les Vyshaantis furent enfin renversés, et les elfes du soleil reprirent un style de vie moins vindicatif, qui a peu changé au cours des siècles qui se sont écoulés depuis.
La grande nation que lès elfes du soleil fondèrent ensuite n'était autre que Cormanthyr, en -3983 CV. Cette fois-ci, ils décidèrent de construire, un royaume fondé sur la compassion, la pitié et la magie subtile, au lieu de la puissance militaire et des grands mages de guerre. Il en résulta que la nation s'avéra bien plus aimable et finale­ment plus puissante sur le long terme, et les elfes de Cormanthyr accomplirent de nombreuses merveilles magiques tout à fait sfupéfiantes. Pendants des milliers d'années, Cormanthyr resta le plus puissant royaume du nord de Faerûn, ne cédant que fugacement cette position à Néthéril à son apogée. Depuis leur cité de Myth Drannor, au cour de la forêt, les Coronals de Cormanthyr entravèrent pendant des siècles le développement des forces des jeunes terres humaines, telles que le Cormyr ou la Sembie, qui émergèrent dans les années qui suivirent la chute de Néthéril.
L'édification de la Pierre levée et le Pacte des Vaux en 0 C.V, actes aussi pacifistes fussent-ils, sonnèrent le glas de la gloire elfique à Faerûn. Si Myth Drannor démontra une grande prospérité aux cours des années de coexistence pacifique entre les humains et les elfes, ses jours étaient pourtant comptés. Cormanthyr tomba finalement en 714 CV, alors qu'une surabondance de portails dans les alentours de Myth Drannor avait affaibli les frontières entre les mondes, jusqu'à engendrer une terrible invasion de fiélons.
Aujourd'hui, la majorité des elfes du soleil de Faerûn vivent sur une troisième grande nation, l'île lointaine d'Eternelle-rencontre. Colonisé dans un premier temps par des elfes du soleil d'Aryvandaar en -9800 CV, l'éloignement de ce jeune royaume le garda à l'abri des affres de la Guerre de la Couronne et de l'émergence consécutive de la puissance humaine sur Faerûn. Pendant plus de dix mille ans, Eternelle-rencontre est resté le havre le plus sûr pour le peuple elfe et le refuge secret de la civilisation elfique. C'est d'Eternelle-rencontre que sonna l'appel de la Retraite elfique en 1344 CV, et les elfes du soleil ressentirent cette convocation plus profondément que n'importe lequel des autres peuples elfiques.
Aujourd'hui que la Retraite a pris fin, les arrogants elfes du soleil sont parmi les derniers à retourner à Faerûn. La plupart d'entre eux préfèrent rester isolés sur l'île qui demeure leur nation, même si les événements récents ont prouvé qu'Éternelle-rencontre n'était plus à l'abri des menaces. La seule communauté importante d'elfes du soleil qui subsiste désormais à Faerûn n'est autre que la cité cachée d'Evereska, aux limites de l'Anauroch.

Les elfes du soleil croient qu'ils ont été choisis par Corellon Larethian comme protecteurs de la tradition et de l'histoire des elfes. Ils sont par ailleurs les plus patients de toutes les races elfiques, et prennent le temps nécessaire pour parfaire la réalisation d'une tâche au lieu de se contenter de la terminer. Aux yeux d'un elfe du soleil, le fait de finir un travail à la va-vite, ou d'accomplir un projet d'une manière qui s'éloignerait un tant soit peu de la perfection, reviendrait à trahir l'idéal elfique. C'est pourquoi leur spectre de compétences est souvent bien moins étendu que celui des autres elfes,-mais qu'en même temps ils restent des maîtres sans égal dans le domaine, art ou artisanat, sur lequel ils concentrent leurs efforts. Le combat est l'exception à la règle. Les elfes du soleil n'éprouvent aucune passion pour cette activité, mais n'oublient cependant pas d'en apprendre les rouages. Ils voient le combat comme un mal nécessaire qui doit être maîtrisé rapidement afin que chacun puisse retourner à des occupations plus agréables et constructives.
Les elfes du soleil restent la sous-race elfique la moins attirée par la voie de l'aventure. Ils ne voient pas l'intérêt de sillonner autour du monde et de rencontrer d'autres personnes, surtout quand ils peuvent par ailleurs jouir d'autant de confort, d'érudition et de contemplation que désiré, en se cantonnant à l'un des royaumes secrets des elfes du soleil. Il convient mieux de considérer la plupart des aventuriers elfes du soleil comme des espions, des éclaireurs dévoués qui consacrent leur vie à l'observation des autres peuples de Faerûn et gardent un oil vigilant sur l'émergence de menaces contre les terres elfiques. Quelques autres elfes du soleil sont aussi attirés par les mystères des puissances d'antan, qu'ils cherchent à intégrer dans le savoir de leur peuple en explorant les ruines des empires disparus, à travers tout Faerûn.
Les elfes du soleil suivent de préférence les voies traditionnelles du peuple elfique : celles du guerrier et du magicien. On ne peut véritablement pas qualifier quelque elfe du soleil que ce soit de barbare, même si on peut penser qu'à de rares occasions un elfe d'or élevé au sein d'une race plus sauvage pourrait prendre quelques niveaux dans la classe de barbare. Ils font des bardes intéressants et, même si ce peuple n'a pas marqué les esprits par sa capacité à produire des fêtes légères, les chansons anciennes et le savoir ancestral d'un barde chevronné sont dignes du respect des elfes du soleil. Les elfes du soleil ont également dans leurs rangs les prêtres et les paladins les plus appréciables de toutes les races elfiques. Les arts de la discrétion et du tir à l'arc sont relativement peu pratiqués chez les elfes du soleil, c'est pourquoi on trouve peu de rôdeurs et de roublards.
La culture et la société des elfes du soleil sont imprégnées d'une véritable fascination pour la magie et le savoir. Ils s'avèrent bien souvent des magiciens au talent incroyable, que leur intellect inné rend encore plus considérables. Il est peu d'aventuriers elfes du soleil qui n'étudient la magie à un moment donné de leur carrière.
Les elfes du soleil optent généralement pour des classes de prestige qui leur permettent de poursuivre leurs études spécifiques. Ils restent particulièrement enclins à choisir les classes de prestige de dévot profane, d'archimage et de gardien du savoir, même si quelques-uns des plus martiaux de la race se tournent vers les arts exclusivement elfiques de l'archer-mage et du chantelame.
Les elfes du soleil sont réfléchis, patients et sérieux, et leur société reflète ces aspects. Leurs constructions, bien qu'esthétiquement magnifiques et brillantes sur le plan architectural, ont quelque chose de prétentieux. Ils n'en tirent pas moins une grande fierté de ces monuments, estimant que seule la perfection peut servir les protecteurs de la tradition et de l'histoire des elfes. Leurs arts, poésie et chansons ne sont que des reflets de leur attitude posée et majestueuse. Ils apprécient particulièrement les contes de batailles anciennes, les chansons dédiées aux dieux et les histoires de héros illustres accablés par de terribles tragédies.
Les elfes du soleil estiment grandement le. savoir et la sagesse. La moindre de leurs résidences, aussi humble soit-elle, dispose d'une ou deux pièces remplies de vieux parchemins, cartes et livres. Les rênes du gouvernement se transmettent par voie de noblesse, une tradition ancestrale chez les elfes du soleil, et la plupart de leurs communautés sont dirigées par un monarque dont la lignée remonte jusqu'à la première Guerre de la Couronne. Tandis qu'un aristocrate humain mesure sa puissance par l'étendue des terres sous sa domination et le nombre de soldats sous son contrôle, son équivalent chez les elfes du soleil est reconnu pour l'honneur que représente le nom de sa famille, la grandeur du savoir et de la magie que ses ancêtres ont accumulés et la beauté et l'opulence de son palais résidentiel.
Tous les elfes du soleil parlent l'elfique, le commun et la langue humaine de leur région natale. Même s'ils apprennent généralement d'autres langues (en particulier l'aérien, le céleste, le chondathan, le gnome, le halfelin, l'illuskàri et le sylvestre), ils préfèrent communi­quer par voie magique avec leurs voisins ou font simplement en sorte que. leurs hôtes apprennent l'elfique. De nombreux elfes du soleil choisissent d'étudier des langues mortes, telles que l'aragrakh, le loross ou le seldruin de manière à élargir leur accès aux travaux et au savoir d'autrefois. Tous les elfes du soleil savent lire et écrire, à l'exception des barbares, si tant est qu'il en existe.

Le point culminant de la connaissance des elfes du soleil est cristallisé par la haute magie elfe, qui prend la forme de sorts qui peuvent protéger une cité entière contre le Mal, masquer une armée d'invasion ou faire pousser une forêt en une seule nuit. Mais cette magie ne va pas sans risques, un fait dont les elfes du soleil sont a'mèrement conscients depuis la chute de Myth Drannor. S'ils se souviennent encore des secrets de la haute magie, les elfes du soleil refusent de partager cette connaissance et restent hésitants quant à recourir eux-mêmes à cette puissance au-delà des limites d'Éternelle-rencontre.
Les elfes du soleil disposent d'un autre avantage majeur : une collec­tion sans égal de grimoires, observations expérimentales et autres savoirs accumulés. Ils ont pratiqué la magie pendant dix mille ans, et les biblio­thèques d'Éternelle-rencontre et d'Evereska sont truffées de secrets magiques, trop nombreux pour en tenir un compte précis.
L'art de la haute magie est toujours pratiqué à Éternelle-rencontre par les elfes du soleil, peuple qu'à ce jour, comporte la quasi-totalité des hauts mages elfes existants. Ils gardent jalousement les secrets de la haute magie et rechignent à en partager les secrets avec d'autres elfes (voir la classe de prestige de haut mage elfe).
Alors que les elfes de la lune préfèrent se cantonner aux objets magiques les plus petits et les plus simples à concevoir, les elfes du soleil voient ces choses comme une perte de temps, tout juste bonnes à l'entraînement des jeunes magiciens. Aux yeux d'un elfe du soleil, un objet magique se doit d'être puissant et parfait à tous points de vue. Ils savent que leurs objets magiques finissent souvent entre les mains de races inférieures, c'est pourquoi ils estiment que ces objets sont comme un véritable héri­tage laissé par leur propre race. Toute création qui s'écarterait de la perfection ne ferait que desservir ces moindres races, et ternir la réputation des elfes du soleil,
Parmi les objets magiques des elfes du soleil les plus abordables, on trouve l'armure céleste et la cotte de maille elfique, qui est faite- de mithral et dispose souvent d'altérations magiques.

Le moindre aspect de la société des elfes du soleil est imprégné de religion. Les elfes du soleil pensent qu'ils sont lés représentants élus de la Seldarine au. royaume des mortels et sont prompts à officier prières et bénédictions envers leurs divinités. Ces offices et cérémonies sont d'interminables célébrations au cours desquelles toute voix un peu trop bruyante, toute chanson gaie ou simple prière joyeuse est perçue comme des plus irrespectueuses. La religion est un sujet sérieux et grave pour les elfes du soleil. Ils vénèrent toute la Seldarine équitablement et la plupart d'entre eux considèrent Corellon Larethian comme leur divinité tutélaire.
La dévotion des elfes du soleil vis-à-vis de la magie, des compétences martiales et de l'indiscutable supériorité de la civilisation elfique les porte tout naturellement à vénérer respectueusement le meneur du panthéon elfe. Tout comme l'aristocratie des elfes du soleil, Corellon est un dirigeant sage, généreux et ferme qui apporte la beauté en ce inonde et défend résolument son ouvre. Les prêtres de l'église de Corellon conseillent les dirigeants des communautés des elfes du soleil et les prêtres de Corellon constituent le cour de l'armée lorsque les elfes du soleil doivent prendre les armes pour défendre leurs terres.
Les elfes du soleil révèrent également Labelas Enoreth, la divinité elfe de la longévité, du temps et de la sagesse. Alors que Corellon est perçu comme le meneur divin et le protecteur des elfes du soleil, Labelas est plutôt vénéré comme conseiller, comme source de sagesse en temps de troubles. Les prêtres de Labelas sont chargés de garder toute trace de connaissance et de maintenir les archives des elfes du soleil.

Les elfes du soleil ressentent une véritable affection pour les elfes de la lune, même si ce sentiment est souvent involontairement mêlé de condescendance. Ils craignent que leurs cousins elfes de la lune ne soient trop frivoles et irrévérencieux, et font tout leur possible pour les ramener dans le droit chemin par l'entremise de sermons sévères et de conseils paternalistes. Ils admirent les elfes des bois et estiment qu'ils incarnent l'esprit elfique de la nature. Les relations qu'ils entretiennent avec les elfes des bois sont bonnes, même si la nature isolationniste de ces derniers rend les interactions plutôt rares. Les elfes du soleil restent décontenancés par les elfes sauvages et espèrent un jour les civiliser.
Les elfes aquatiques sont considérés comme des égaux, ou presque, et les elfes du soleil estiment que leurs cousins des eaux furent placés en ce monde pour porter dans les mers ce qu'eux, elfes du soleil, amènent sur les terres. Les elfes du soleil regrettent profondément les- souffrances subies par les avariels et envoient de temps en temps des explorateurs à la recherche des aires des avariels pour leur offrir un gîte à Éternelle-rencontre.
Les préjugés des elfes du soleil à l'égard des autres races (en particulier les humains) peuvent être très durs. De nombreux elfes du soleil ne daigneront même pas adresser la parole à un humain et préféreront laisser succomber un homme à son destin plutôt que de le sauver. Cette attitude peut d'un certain point de vue sembler compréhensible, dans la mesure où les humains n'ont pas toujours bien traité les elfes du soleil et leurs terres, mais elle limite grandement le nombre des amis des elfes du soleil chez leurs voisins humains.
S'il est une racé que les elfes du soleil exècrent par-dessus tout, il s'agit bien des drows. Ils voient les elfes noirs comme Une abomination et une insulte à l'égard de la' Seldarine, et les attaquent généralement à vue. Comme la rumeur de l'invasion drow à Cormanthor se répand à travers Éternelle-rencontre, il y a fort à parier que de plus en plus d'elfes du soleil vont réintégrer le continent, même si ce n'est que pour guerroyer contre les elfes noirs et les obliger à quitter les ruines de ce que les elfes d'or considèrent toujours comme leurs terres.

On peut être pratiquement certain de deux choses au sujet de tout objet façonné par des elfes du soleil : la qualité est des plus appréciable et une grande ancienneté est de mise. En raison de leur longévité supérieure et de leur obsession de la perfection, les elfes du soleil prennent un temps considérable pour confectionner leurs articles, n'hésitant pas à les jeter si la moindre imperfection est avérée. Leur vénération de tout ce qui a un rapport avec l'histoire les pousse à conserver précieusement les antiquités. Ainsi, même un aventurier- elfe du soleil débutant peut se retrouver à porter une épée vieille de plusieurs siècles dont il peut rapporter l'histoire et la lignée des précédents bénéficiaires avec moult détails.
Les elfes du soleil apprécient l'or pour ce qui est des articles ornementaux et le mithral pour tout ce qui se doit d'être solide, comme les armes et les armures. Ils savent également confectionner des objets à partir de verre d'acier, même s'ils n'ont jusqu'ici recouru à ce matériau transparent qu'à Éternelle-rencontre et dans l'enclave d'Evereska.
Il est rare de trouver une arme ou une armure des elfes du soleil qui ne soit pas de maître. Ces objets sont en effet considérés comme des ouvres d'art en soi et sont portés fièrement au combat. Les elfes du soleil sont connus pour leur confection de quelques-unes des plus sublimes cottes de mailles de tout Faerûn. Certaines de leurs cottes de mailles elfiques vont même jusqu'à renfermer les textes d'anciens ouvrages elfes, les mots étant soigneusement gravés avec détail dans chaque anneau de l'armure.
Les elfes du soleil confectionnent également d'autres types d'armures, comme ces magnifiques harnois profilés. Si la qualité de cette armure n'a rien à envier aux meilleurs ouvrages des nains, les elfes du soleil sont tellement à cheval sur la perfection du moindre aspect de leurs créations que le temps qu'il faut à un armurier elfe du soleil pour façonner une seule armure complète suffit à un forgeron nain.pour en débiter une douzaine de qualité équivalente.
A l'inverse des autres sous-races elfiques, les elfes du soleil n'ont pas l'habitude d'avoir des animaux domestiques dans leurs foyers ou dans leurs villes. Leurs communautés sont néanmoins en paix avec la nature, et les elfes du soleil accueillent avec bienveillance le passage des animaux dans leurs domaines ou même l'implantation de ceux-ci à proximité ou au sein de leurs cités. Les elfes du soleil sont bien plus enclins à faire appel à de puissants élémentaires ou Extérieurs plutôt-qu'à des bêtes ou des créatures des bois charitables lorsqu'il s'agit d'assurer la protection de leurs demeures.
Plus encore que les autres sous-races elfiques, les elfes du soleil sont d'excellents cavaliers, même s'ils préfèrent les montures ailées, telles que les pégases ou les aigles géants, aux coursiers plus conventionnels.

Caractéristiques raciales des Elfe du soleil

Les Elfe du soleil ont les mêmes caractéristiques que ceux de base de leur espèce, mise à part ce qui suit.

Régions conseillées

RégionDons régionaux disponibles
Eternelle-RencontreConnaissance des sorts
Détaché de ce monde
Éducation
Formation magique
EverskaDiscipline
Doué pour les langues
Formation magique

Dons raciaux

Esprit focalisé, Talent elfique

Taille et poids de base des Elfe du soleil

 Taille
de base
Modificateur
de taille
Poids
de base
Modificateur
de poids
Taille moyennePoids moyen
Elfe du soleil (M) 1.5 m +5d10 cm45 kgx (2d4)/51.78 m62 kg
Elfe du soleil (F) 1.35 m +5d10 cm35 kgx (2d4)/51.63 m52 kg


Catégories d'âge des Elfe du soleil

 Âge adulteÂge murGrand âgeÂge vénérableÂge max
Elfe du soleil110210315420 +6d100 ans


Elfe sauvage

Les elfes sauvages de Faerûn sont isolés et primitifs, c'est pourquoi on les voit rarement au-delà de leurs demeures forestières. Il y a des générations, les elfes sauvages (ou les elfes verts comme ils étaient alors plus couramment appelés) érigèrent d'illustres royaumes dans les forêts et constituèrent des armées prêtes à les défendre, mais avec l'érosion du temps ils ont fini par se lasser des atours de la civilisation et sont devenus une race furtive évoluant à l'écart. Les elfes sauvages ont toujours été proches de la nature, plus encore que les autres elfes, mais ils ont oublié de nombreux aspects des arts nobles et du savoir de leur peuple, préférant la discrétion et la survie à la construction et l'érudition.
Les elfes sauvages sont robustes et puissamment bâtis pour des elfes. Leur peau est souvent brune, et leur chevelure va du noir au châtain clair, s'éclaircissant jusqu'à devenir blanc argenté avec Page. Ils se montrent silencieux tant qu'ils ne sont pas qu'en présence des leurs, et peuvent rapidement devenir agressifs lorsqu'ils ne se sentent pas à l'aise. Ils préfèrent se vêtir le moins possible, mais pallient cela par des décorations corporelles de toutes sortes, telles que tatouages, peintures de guerres, plumes et perles qui démontrent une tendance artistique, déroutante de complexité et de beauté.
Les elfes sauvages n'ont pas toujours été les êtres farouches qu'ils sont aujourd'hui II y a des générations de cela, les elfes verts, comme on les appelait à l'époque, furent les premiers explorateurs elfes (avec les lytharis et les avariels) à découvrir Abeir-Toril, et ils se trouvèrent vite fascinés par ce merveilleux monde nouveau. De ce premier arrivage elfique, les elfes verts furent sans conteste les plus prospères et ils colonisèrent de nombreux territoires destinés à devenir de grandes nations : Thearnytaar, Eiellûr, Syôpiir, Miyeritar et Keltormir.
Malheureusement, le début des Guerres de la Couronne précipita dans un premier temps la chute de ces nations, parmi d'autres. Eiellûr tomba aux mains des Ilythiiris (les elfes noirs) en -11 400 GV, et Th'earnytaar en -11 200 CV. Le royaume de Miyeritar, situé là où s'étend désormais la Haute Lande, fut entièrement détruit par le Désastre noir en -10 500 CV, et les choses ne se passèrent pas beaucoup mieux pour les autres royaumes des elfes verts. Les pacifiques elfes verts se trouvèrent être des proies faciles pour les elfes noirs sans pitié, et lorsque les Guerres de la Couronne prirent fin en -90Q0 CV, leur monde idyllique n'était plus que débris. Une fois leurs belles nations rasées par des siècles de guerres incessantes, une nouvelle époque commença pour les elfes verts, qu'ils désignent par l'Errance. Ils ne récupérèrent jamais totalement des préjudices subis il y a douze mille ans et ne fondèrent aucune autre grande cité à Faerûn,
L'Errance des elfes verts se prolongea pendant de longues générations elfiques. Obligés pendant des siècles de mener des existences de fugitifs, d'esclaves ou de nomades sans racines, les elfes verts rescapés s'éloignèrent de plus en plus de la société dés elfes, se retirant jusque dans les profondeurs des forêts et des montagnes de Faerûn. Pendant que les autres sous-races établissaient la deuxième génération de royaumes elfiques en des lieux comme Éternelle-rencontre ou Cormanthyr, les elfes verts ne faisaient confiance qu'au secret et à la discrétion plutôt qu'aux murailles et à la gloire, et restèrent cachés dans leurs demeures forestières. Au moment de l'émergence de Jhaamdath, aux alentours de -5800 CV, les elfes verts s'étaient établis dans plusieurs endroits, qui restaient leurs terres natales ancestrales : le bois de Chondal, la forêt d'Amtar et d'autres immenses et anciennes régions boisées du sud de Faerûn. Au cours de toutes ces années, les elfes verts oublièrent progressivement une grande partie de leur savoir et de leurs compétences, ne se canalisant que sur ce qui comptait vraiment : la ruse, l'instinct de survie, la chasse et la discrétion. Ils devinrent d'abord une société à structure clanique, puis embrassèrent une culture tribale, avant de terminer comme un peuple primitif. Ils étaient toujours des elfes, bien entendu, créatures nobles et empreintes de magie, mais ils avaient oublié la maîtrise de l'art qui consistait à créer de puissants sorts et forger des armes magiques. Leurs contacts éphémères avec les empires humains naissants de l'époque ne firent qu'accentuer leur retranchement, et ils s'enfoncèrent de plus en plus loin dans les terres sauvages et s'écartèrent encore davantage des voies qui furent les leurs. Aujourd'hui, les elfes verts sont plus connus sous le nom d'elfes sauvages, une race dont on a progressivement perdu la tracé dans les forêts suffocantes du sud de Faerûn.

La tragique histoire des elfes sauvages les a rendus des plus méfiants à l'égard des étrangers. Leur attitude vis-à-vis des intrus varie de tribu en tribu. Certaines ne font que se cacher en attendant que les importuns passent, inconscients de leur présence, tandis que d'autres attaquent et capturent ceux qui n'avaient qu'à ne pas mettre leur nez là. Il est rare qu'ils abattent leurs prisonniers, préférant user de leur magie pour altérer leurs mémoires et les emporter au loin pour les relâcher. Ils ne se lient pas facilement d'amitié et la plupart des créatures non elfiques ne vivront simplement pas assez longtemps pour acquérir la confiance d'une tribu d'elfes verts. Ils excellent au combat et se délectent souvent du Chaos et de la fureur primitive qu'il engendre. Il est peu de choses qui puissent rivaliser avec la furie dégagée par une tribu enragée d'elfes verts.
Plus encore que les autres elfes, les elfes sauvages estiment grandement les aptitudes martiales. Les barbares et les rôdeurs sont très courants chez ce peuple. Les elfes sauvages ne se sentent pas très proches de la Seldarine et deviennent rarement prêtres. Au lieu de cela, ils vénèrent la nature en tant que druides de Mailikki, de Silvanus ou de Rillifane Rallathil. Ils n'ont aucune tradition écrite ni la patience requise pour les heures d'études, quelles qu'elles soient, c'est pourquoi on trouve très peu de magiciens. A l'inverse des autres elfes, ils se tournent plutôt vers les voies de l'ensorceleur.
Malgré leur manque d'érudition et de technique, les elfes sauvages sont aussi naturellement doués pour la magie profane que la plupart des autres elfes. L'ensorceleur est leur classe de prédilection, une voie vers la puissance qui sait récompenser la spontanéité et l'énergie créative, par opposition aux heures d'études ennuyeuses passées à décrypter de vieux livres moisis.
Un petit nombre d'elfes sauvages guerriers/ensorceleurs empruntent la voie le l'archer-mage, mais l'hiérophante reste la classe de prestige la plus courante chez les elfes verts. Ils peuvent faire de très puissants druides. D'ailleurs, leurs chefs font sou,vent appel aux conseils et au soutien de ces derniers.
Quand ils sont parmi les leurs ou des amis, les elfes sauvages se montrent affables et sociables, allant jusqu'à rappeler les elfes de la lune. Leurs festins et leurs fêtes restent des cérémonies très gaies, agrémentées de chants, de danses et de toutes sortes d'amusements. L'une de leurs activités favorites lors de ces cérémonies consiste à engager une traque. Ces traques sont des événements tribaux qui font intervenir tous les elfes, jeunes et vieux. La traque en tant que telle n'est d'ailleurs qu'un des aspects de l'affaire, qui comprend également une cérémonie religieuse et des festivités auxquelles participe toute la tribu.
La nature tribale éparpillée des elfes verts a également pour effet de rendre toutes les tribus différentes les unes des autres. Certaines se sont établies durablement dans des villages aux huttes sommaires, tandis que d'autres sont restées nomades et vivent dans des tentes qu'elles trimballent à travers d'immenses territoires sauvages. La ségrégation sexuelle est aussi courante. Certaines tribus sont exclusivement matriarcales, et d'autres patriarcales.
Même s'ils raffolent de musique et d'art, les elfes sauvages créent eux-mêmes peu d'ouvres d'art persistantes. Aux yeux d'un elfe sauvage, le plaisir de l'art tient de ia créativité spontanée, qu'elle engendre des chants, des danses ou des effets magiques. Ils trouvent déplacée toute tentative consistant à « capturer » ce processus en fabriquant des objets d'art permanents, que ce soit en retranscrivant des chansons ou des histoires, ou sous toute autre forme. Selon eux, cette attitude ne peut servir qu'à séquestrer la beauté sans cesse en évolution du monde.
Tous les elfes sauvages parlent l'elfique, le commun et la langue de leur région natale. Ils sont très isolationnistes et ne font pas confiance aux étrangers, c'est pourquoi ils apprennent rarement la langue de leurs voisins, surtout lorsqu'il s'agit d'ennemis. Parmi les langues supplémentaires les plus couramment pratiquées, on trouve le gnoll, l'illuskan, le mulan, l'orque, le shaaran, le sylvestre et le tashalan. Les elfes sauvages qui prennent une classe de personnage joueur (autre que le barbare) savent lire et écrire, mais tous les autres sont illettrés.

Si les elfes verts furent jadis parmi les pionniers de la haute magie elfique, il y a aujourd'hui bien longtemps qu'ils ne pratiquent plus cet art puissant. Désormais, presque tous leurs jeteurs de sorts sont druides ou ensorceleurs.
La magie des elfes sauvages est souvent directement liée à la nature. Si la théorie qui anime leurs sorts est la même que celle que pratiquent les autres races, les lanceurs de sorts elfes sauvages agrémentent souvent leurs incantations de composantes verbales, gestuelles ou matérielles qui ne concourent qu'à simuler une osmose avec la nature (voir le don Incantation primitive ). Ces composantes supplémentaires n'augmentent pas la durée d'incantation des sorts de manière significative.
Les elfes sauvages n'hésiteront pas à se passer des objets magiques, aussi puissants soient-ils, s'ils semblent trop éloignés de la nature. Leur aversion concerne en particulier le métal forgé et la plupart des vêtements. Leurs propres objets magiques paraissent grossiers et primitifs, mais ils sont en réalité aussi efficaces que leurs équivalents plus évolués. Les elfes verts raffolent des tatouages magiques, ce qui porte un grand nombre d'entre eux à opter pour le don Tatouage magique,
Les elfes sauvages vénèrent la Seldarine, en particulier Rillifane Rallathil, mais cette adoration n'a rien à voir avec le système religieux réglementé et structuré des autres sous-races elfes. Au lieu de cela, les elfes verts se contentent de prier individuellement lorsque l'envie les en prend. Ils restent en communion permanente avec un panthéon d'esprits de la nature donc chacun est une représentation typique d'un phénomène naturel ou d'un animal.
Les elfes verts ne cherchent pas à entrer en relation avec les autres et font même de leur mieux pour rester inconnus et invisibles. Néanmoins, l'on sait que des elfes sauvages ont eu des contacts avec des aventuriers, des explorateurs et des voyageurs égarés. En général, ces personnes sont faites prisonnières, leur mémoire est effacée par magie, puis elles sont relâchées quelque part, loin des terres de la tribu. Il est rare que les elfes laissent un promeneur visiter leur campement, ce qui n'arrive normalement qu'en temps de graves menaces, lorsqu'ils sont obligés de quérir une aide extérieure. Celui qui réussit à impressionner, voire se lier d'amitié avec une tribu d'elfes sauvages sait qu'il pourra compter sur la loyauté de cette intense liaison, et se verra probablement conférer des tatouages. magiques ou des esprits animaux des elfes sauvages.

Les elfes sauvages affectionnent les armes et les outils qu'ils peuvent fabriquer et réparer au beau milieu d'une bataille ou d'une traque. Malgré leur mépris des marchandises « civilisées », les elfes sauvages sont experts dans la confection d'objets qui restent en harmonie avec la nature. Leurs villages perchés à la cime des forêts, par exemple, font partie intégrante des arbres qui les soutiennent, une prouesse technique qui aurait de quoi déconcerter le meilleur des architectes gnomes.
Les elfes sauvages préfèrent les armes simples qui peuvent être façonnées à partir de matériaux disponibles dans leur environnement sauvage, comme les arcs, les dagues grossières ou les coutelas en os et les gourdins. Ils sont particulièrement amateurs d'arcs et d'épieux. Si jamais ils en portent, les elfes sauvages préfèrent recourir aux armures de peau, mais la plupart du temps ils trouvent ces protections trop contraignantes et préfèrent compter sur le camouflage et leur agilité pour éviter les coups.
Les elfes sauvages adorent les animaux et la plupart des tribus en disposent comme bêtes de garde ou compagnons de chasse. On trouve couramment des loups au sein de leurs tribus, ainsi que des oiseaux de proie de toutes sortes, de grands félins et même des gloutons. Les déclinaisons sanguinaires de ces mêmes animaux ne sont qu'à peine plus rares.
Les elfes sauvages croient par ailleurs que chacun d'entre eux naît avec un esprit animal, une sorte de guide qui fait à la fois office d'ange gardien et de .conseiller envers la nature. Tous les jeunes elfes sauvages sont soumis à un rituel complexe qui les place pendant plusieurs heures (souvent jusqu'à plus d'un jour) dans un espace clos envahi de vapeur et de fumée d'herbes en combustion. A un moment donné du rite, l'elfe perçoit une vision de son esprit animal et il gardera le restant de ses jours le sentiment d'être surveillé et protégé par cette entité.

Caractéristiques raciales des Elfe sauvage

Les Elfe sauvage ont les mêmes caractéristiques que ceux de base de leur espèce, mise à part ce qui suit.

Régions conseillées

RégionDons régionaux disponibles
Bois de ChontalArboricole
Forestier
Survivant
Cour elfiqueAisance sylvestre
Chance des héros
Courageux
Force d'âme
WealdathAisance sylvestre
Pied léger
Rapide et silencieux

Dons raciaux

Esprit focalisé, Talent elfique

Taille et poids de base des Elfe sauvage

 Taille
de base
Modificateur
de taille
Poids
de base
Modificateur
de poids
Taille moyennePoids moyen
Elfe sauvage (M) 1.5 m +5d10 cm50 kgx (2d4)/51.78 m67 kg
Elfe sauvage (F) 1.35 m +5d10 cm40 kgx (2d4)/51.63 m57 kg


Catégories d'âge des Elfe sauvage

Les Elfe sauvage ont les mêmes catégories d'âge que les standards de leur races.

Drow

De toutes les sous-races elfiques, aucune n'est tristement célèbre comme peut l'être celle des drows. Descendants des premiers elfes à la peau sombre appelés Ssri-tel-quessir, les divinités elfiques d'alignement bon affligèrent les drows de la malédiction qui conditionne leur apparence actuelle, pour avoir suivi la déesse Lolth sur la voie du Mal et de la corruption.
Également appelés elfes noirs, les drows sont dotés d'une peau de la même couleur, qui a l'aspect de l'obsidienne polie, et leurs chevelures sont d'un blanc absolu ou jaune pâle. Leurs yeux sont le plus souvent rouge-sang, même si l'on en connaît quelques-uns dont les yeux sont tellement clairs qu'ils peuvent paraître blancs, bien qu'en"réalité ils soient plutôt lilas, argentés, roses ou bleus. Ils sont en général plus, petits et minces que la plupart des elfes faerûniens. La plupart des drows de la surface sont maléfiques et vénèrent Vhaeraun, mais quelques renégats et autres bannis présentent une attitude plus neutre. Il existe même des groupes de drows d'alignement bon qui vénèrent Eilistraée ou d'autres divinités étrangères au panthéon drow traditionnel.
Bien que divisés par d'éternelles querelles et schismes, les drows restent unis par le même terrifiant désir : ils bouillonnent de haine vis-à-vis des elfes de la surface. Selon leurs propres registres, ils ont prouvé qu'ils étaient une race supérieure au cours de la quatrième Guerre de la Couronne, et le fait que la Seldarine (et Corellon en particulier) les ait punis pour leur victoire s'est avéré un poison fermentant dans leurs cours et leurs esprits pour toujours. Ils vouent une haine brûlante pour la Seldarine et ses enfants gâtés et ne désirent rien de plus que de retourner à la surface pour faire subir aux elfes qui l'habitent des souffrances mille fois plus sévères que celles qu'ils ont endurées eux-mêmes au cours des dix mille dernières années.

Au commencement, les Ssri-tel-quessir étaient les plus prospères des colons elfes dans ce nouveau monde de Faerûn. La nation d'Ilythiir devint rapidement l'une des plus puissantes des premières nations elfiques. Mais les Ssri-tel-quessir n'étaient pas seulement les plus riches des elfes de leur époque ; ils étaient aussi les plus cruels et envieux. En dépit de leurs propres réalisations, ils ne pouvaient s'empêcher de jalouser celles de leurs voisins. Alors que la première Guerre de la Couronne faisait rage au nord, les elfes noirs livraient leurs propres guerres contre leurs voisins, cherchant ainsi à imposer leur domination sur tous les royaumes du sud de Faerûn. Après trois tentatives infructueuses de soumission des royaumes voisins, les elfes noirs d'Ilythiir se tournèrent vers un protecteur inédit et secret à l'ouverture des hostilités de la quatrième Guerre de la Couronne. Les elfes noirs jurèrent en effet fidélité à ceux de la Seldarine qui furent bannis vers les Fosses Démoniaques, Lolth en particulier. La Reine des Araignées et ses compagnons exilés (à l'exception remarquable de Eilistraée) conférèrent aux elfes noirs d'Ilythiir de grands pouvoirs magiques, des alliés fiélons et leur propre soutien en retour de la loyauté des Ilythiiris, qui ne tardèrent pas à semer les plus grands ravages au sein des autres royaumes elfiques. Mais leur victoire fut de courte durée, car Corellon se trouva choqué et profondément fâché par l'abjecte traîtrise des elfes noirs. Il décréta donc que les elfes ilythiiris seraient sous le coup d'une malédiction qui les transformerait en drows et qu'ils seraient bannis de la surface du monde vers l'Outreterre. Ils furent appelés dhaeraow (mot elfe signifiant traître) et, quelque peu altéré par les siècles, ce mot a donné le nom par lequel ils sont aujourd'hui connus : drow.
Après leur exil dans les profondeurs, les drows menèrent des existences de nomades, de charognards et de bêtes féroces. Au bout du compte, sous la tutelle de Lolth, ils finirent par former tous ensemble une race et commencèrent à tirer le meilleur parti de leur condition, en colonisant de grands fragments de l'Outreterre. Les premières civilisations drows souterraines apparurent au sud de Faerûn vers -9600 CV. En -9000 CV, ils s'approprièrent l'immense caverne de Bhaerynden au détriment des nains d'or et y établirent le premier grand royaume drow, Telantiwar. Malheureusement pour eux, les drows de Telantiwar s'enlisèrent rapidement dans de terribles guerres civiles qui engendrèrent plusieurs importantes explosions magiques, ce qui eut pour effet de voir les cavernes qui leur servaient de nation s'effondrer pour former la Grande Faille, au sud de Faerûn.
Les quelques drows qui survécurent au cataclysme se dispersèrent à travers l'Outreterre, s'établissant lentement dans des régions de plus en plus éloignées de leurs patries originelles, dans le Sud. Au fil du temps, les drows construisirent dans les profondeurs des douzaines de cités magnifiques et terribles, une prouesse remarquable pour ce peuple enclin à la trahison, aux querelles intestines et à la guerre civile. Sshamath, la Cité des Sombres Tissages, fut fondée à l'aplomb des collines Lointaines en -4973 CV. Menzoberra la Sans-lignée, grande prêtresse de Lolth, établit la cité de Menzoberranzan en -3917 CV. La maison Nasadra, exilée de Menzoberranzan, fonda Ched Nasad en -3843 CV. De nombreuses autres cités se terrent sous d'autres régions de Faerûn, exerçant parfois leur funeste influence sur les terres qui les dominent Tel fut le cas lors de la conquête du royaume humain de Dambrath par les drows de Tlind-het en 804 CV, ou lors du règne de plusieurs siècles de Maerimydra sur Valombre, il.y a plusieurs centaines d'années.
Les drows ont' récemment commencé à renforcer leur influence sur la surface, s'incrustant en nombre bien plus important que par le passé sur des cités et des demeures'elfiques abandonnées. Ils ont également entrepris un programme d'entraînement et de conditionnement destiné à leur permettre d'agir efficacement à la lumière éclatante de la surface. A leur grande et agréable surprise, ils ont découvert que suite à la Retraite, la présence des elfes de la surface est bien'moins conséquente et organisée que ce à quoi ils s'attendaient. De petits groupes de drows, opposés à ce retour à la surface, ont entrepris de .prévenir les intéressés de la menace qui se profile, mais jusqu'ici aucune résistance organisée ne s'est préparée pour faire face à l'invasion des drows sous le ciel,

Les drows sont d'une manière générale sadiques, nuisibles et traîtres. Ils se considèrent comme les héritiers légitimes de Faerûn et n'ont pas oublié ce qu'ils estiment être l'injustice de leur départ forcé vers l'Outreterre. Ils haïssent les autres races qui ne sont pour eux que des ennemis contre qui guerroyer ou des êtres méprisables qu'ils tolèrent pour le commerce ou des alliances fugitives. Les drows se montrent même cruels et méfiants avec les leurs. La société des drows laisse en effet peu de place à l'amour et l'amitié. Il se peut qu'ils comptent sur certaines alliances avec d'autres membres de leurs familles ou des relations, mais en aucun cas ils ne se font tout à fait confiance. Ils ne s'allient d'ailleurs que lorsqu'ils savent qu'ils sont plus puissants que leurs « alliés », qu'ils détiennent de quoi les faire chanter ou qu'ils ont un ennemi commun qui surpasse leur propre haine mutuelle. Même dans ces cas-là, ils restent sur le qui-vive, à l'affût du moindre indice de trahison. La devise des drows pourrait bien être : « fais aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'ils te fassent avant qu'ils en aient eux-mêmes l'occasion. »
Bien entendu, il y a toujours des exceptions. Un bon nombre de drows apprécient aujourd'hui leur statut dans l'Outreterre et voient leur sombre royaume comme leur véritable patrie. Ceux-là ne désirent pas retrouver la surface et préfèrent régner dans les profondeurs plutôt que devoir se battre pour regagner un royaume pour lequel ils ont perdu tout goût de pouvoir. Encore plus rares sont les quelques drows qui ont abandonné leurs manières maléfiques et voient leurs congénères comme des monstres qu'il faut arrêter. Ceux-là sont soit des habitants de la surface qui se démènent pour se faire accepter dans une nouvelle société, soit des fugitifs vivant dans des cavernes des profondeurs, éloignées de tout. Avec le tout récent développement vers la surface, davantage de drows que par le passé se retrouvent nez à nez avec la réalité de l'air libre, et nombreux sont ceux qui réalisent que là vie y est bien plus douce que ce que les agents de Lolth et des siens tendaient à leur faire croire. Il est fort possible, s'ils y sont suffisamment acceptés et encouragés, que le nombre de drows neutres, voire bons, monte en flèche dans les prochaines années, sous le ciel de Faerûn. Le clergé d'Éilistraée, en première ligne dans ce mouvement, essaie désespérément de détourner les plans de guerre drows à la surface pour faire abolir les terribles agissements coutumiers du peuple des elfes noirs.
Les elfes noirs sont renommés pour leurs qualités en tant que prêtres, guerriers, roublards et magiciens. Si de nombreux drows sont naturellement suffisamment doués pour exceller dans n'importe quelle carrière entreprise, leur société récompense depuis longtemps les aptitudes au combat, dans l'exercice du pouvoir divin (surtout pour ce qui est des prêtresses de Lolth) et de la magie profane (essentiellement en ce qui concerne les magiciens mâles). De la même manière, tous les drows ont une profonde admiration pour tout ce qui concerne la sournoiserie, la fourberie et les coups donnés dans le noir. Les elfes noirs disposent de tout ce qu'il faut pour faire de bons bardes, mais ils sont peu à suivre cette voie. En effet, l'exubérance du barde se fond mal dans la société drow, même si tous savent apprécier une ouvre de qualité. Les rôdeurs ont aussi une grande valeur. Ils sillonnent les galeries de l'Outreterre, tels des éclaireurs à l'affût des menaces qui pourraient peser sur leurs grandes cités. Les drows se multiclassent rarement, car leur société a tendance à primer la spécialisation dans des rôles et des aptitudes clairement établis.
Des siècles de tradition et de pression sociale ont créé une nette séparation entre les hommes et les femmes drows quant à leur classe de prédilection. La société favorise les femmes drows prêtresses, car la Reine des Araignées préfère les prêtres de son propre sexe. Il en ressort que la prêtresse est la classe de prédilection des femmes drows. Ce favoritisme n'a pas cours chez les hommes, pour qui le magicien reste la classe de prédilection.
La classe de prestige la plus courante chez les drows est sans aucun doute l'assassin. De nombreuses cités drows disposent d'instructeurs tristement prestigieux qui enseignent aux jeunes prometteurs les diverses philosophies de la mort. Ces guildes d'assassins ont engendré quelques-uns des plus efficaces meurtriers de l'Outreterre. Les chevaliers noirs sont également assez courants chez les drows, tout comme d'autres classes de prestige divines, telles que le champion divin, le disciple divin ou le quêteur divin. Tout drow qui a l'intention de réussir dans cette culture est bien inspiré de se lier de près au culte de Lolth.
Les drows évoluent au sein de sociétés militaires aux bases très religieuses. Leur société est de type matriarcal, dirigée par les plus puissantes des prêtresses. Les drows ne forment pas de nations, mais se réunissent en puissantes et vastes cités-états, terrées dans de gigantesques, cavernes. Ces cités commercent les unes avec les autres, mais se livrent également souvent la guerre.
Une cité drow classique est dirigée par un groupe important de puissantes familles, dont la dominante règne sur la ville entière. Chaque famille est, de son côté, menée par une mère matrone, en général (mais pas systématiquement) puissante prêtresse de Lolth, Les luttes intestines sont courantes, voire attendues, entre les familles au pouvoir d'une ville drow. La hiérarchie de ces familles varie presque quotidiennement, même si les cinq ou dix plus importantes évoluent relativement moins que les autres.
L'organisation des cités semble fonctionner au petit bonheur, étant donné que les familles les plus puissantes s'approprient les meilleures terres et laissent la populace construire ses cages à lapin et se nourrir comme elle le peut. Les domaines des familles sont souvent regroupés dans la partie la plus propice à la défense de là caverne, mais tel n'est pas toujours le cas. On trouve en général un grand temple public de Lolth dans la même zone, souvent comme annexe de la propriété de la famille souveraine. La cité elle-même n'est en général qu'une juxtaposition chaotique de centaines de styles architecturaux différents. Des objets magiques diffusant des lueurs féeriques ornent la plupart des constructions cossues, ainsi que la plupart des propriétés familiales. Pour le reste, la misère, l'oppression et le désespoir sont de mise au cour dé toute cité drow.
Au-delà de la cité à proprement parler, on trouve de grandes fermes où des esclaves élèvent des rothés, font pousser des champignons comestibles et d'autres denrées nécessaires à la survie de la ville. Les garnisons de l'armée de la cité (hommes et femmes séparés) sont situées à proximité, tout comme les collèges qui conviennent aux magiciens, aux bardes, aux roublards, aux assassins et aux experts de divers secteurs (y compris les psions et les guerriers psychiques, dans le cadre de parties incluant les psioniques). Il est fréquent qu'une cité drow s'allie avec un puissant habitant de l'Outreterre, tel qu'un tyrannoil ou un dragon des profondeurs, et invite la créature à s'installer à la périphérie de la cité Menzoberranzan, terre natale du célèbre exilé Drizzt Do'Urden, est la plus connue des cités-états drows et constitue un excellent exemple de la structure de ce genre d'endroit.
Les drows de la surface n'ont pas encore fondé quelque société que ce 'soit. Dans la plupart des cas, ils mènent des existences d'ermites ou de bannis et n'ont de contacts avec les sociétés en place que lorsque c'est nécessaire.

La plupart des drows parlent l'elfique, le commun des Profondeurs et une langue correspondant à leur région natale. Ceux qui en ont le temps ou l'envie, en particulier les hommes d'armes, apprennent la langue des signes drow (voir plus bas) où des langues pratiquées par les créatures qui sont établies à proximité, comme l'abyssal, le commun, le draconien ou le gobelin. Les drows apprennent également les langues que l'on parle couramment à la surface, près des entrées qui mènent vers leurs contrées -respectives de l'Outreterre, comme la langue illuskienne.
Les drows ont mis au point un langage des signes unique, la langue des signes drow, qui permet de communiquer par des mouvements de mains jusqu'à 36 mètres de séparation, tant que les deux interlocuteurs sont en mesure de se voir l'un l'autre. La langue des signes drow.ne disposa pas d'alphabet ou même de forme écrite. Tous les personnages drows savent lire et écrire, à l'exception des barbares. savoir et magie des drows
Les drows ont développé un nombre impressionnant de sorts uniques (et souvent inquiétants). La plupart de ces sorts ont depuis été propagés à travers l'Outreterre et sont aujourd'hui bien connus, y compris dans le monde de la surface. Les drows présentent une affinité particulière pour les sorts et effets de lévitation, et construisent souvent des édifices et des remparts qui exigent que l'on sache user de ce pouvoir (ou voler d'une certaine manière) pour aller d'un étage à un autre. De nombreux drows importants ou influents possèdent un insigne de maison drow qui leur permet de recourir ainsi à la lévitation.
Les drows s'intéressent de près aux runes et aux glyphes magiques. Il y a bien longtemps qu'ils truffent leurs demeurent de sceaux et runes chargés de magie qui les protègent contre les intrus. Ces glyphes sont semblables à ceux des sorts de glyphe de garde .et glyphe de garde suprême, à la différence qu'ils restent en place même après avoir été déchargés. Les glyphes drows peuvent être de trois catégories : runes de balise (utilisées dans les zones patrouillées par les drows, mais qu'ils n'habitent pas), glyphes religieux (glyphes spéciaux placés par les prêtresses de Lolth pour protéger les zones dédiées à la Reine des Araignées) et les glyphes de protection domestique (glyphes spécifiques,-mis au point par les membres des maisons nobles pour protéger leurs demeures et leurs familles). Ces runes sont installées par des prêtresses devenues lanceuses de runes et contiennent souvent des sorts uniques, qui ont fait l'objet de recherches spécifiques pour un lieu, ou une runc en particulier.
Les drows affectionnent particulièrement les armes et les armures magiques, et tous les drows qui servent une famille ou une cité puissante peuvent s'attendre à disposer d'effets militaires dotés d'au moins quelques améliorations magiques mineures. Les drows portent la plupart du temps des insignes de maison drow, des piwafwis mineurs (capes d'elfes) et des piwafwis majeurs. En raison de leur égoïsme et de leur paranoïa naturelle, les drows confectionnent parfois leurs objets magiques de manière à ce qu'ils ne puissent servir qu'à ceux de leur race, ce qui garde les objets hors des pattes de leurs ennemis, du moins ceux qui ne sont pas drows.
Les drows rendent hommage à un panthéon de divinités connu sous le nom de Seldarinc noire. Ces divinités furent bannies de la Seldarine il y a très longtemps et envoyées en exil dans les Fosses Démoniaques. Elles sont menées par Lolth, la Reine des Araignées, et c'est bien à elle que la plupart des drows adressent leurs prières. Juste derrière vient Vhaeraun, vénéré par la plupart des drows de la surface. Les autres divinités demeurent peu de chose au milieu de toutes ces affaires, soit parce qu'elles sont trop absorbées par leurs propres intérêts pour attirer plus de fidèles (comme Ghaunadaur), soit parce qu'elles ont trop peur, ou sont trop à leur aise au service de Lolth, pour prendre le risque de s'exposer par la quête de puissance (comme Kiaransalee ou Selvetarm). Eilistraée, la seule divinité d'alignement bon du panthéon drow, fait pourtant exception à cette règle. En même temps que de plus en plus de drows se tournent vers la surface pour essayer d'y étendre leurs domaines, un nombre croissant d'entre eux abandonnent leurs traditions maléfiques en se convertissant à l'église d'Eilistraée, qui, de son côté a récemment redoublé d'efforts pour aller dans le sens de la rédemption des drows.

Les drows s'entendent plutôt mal avec l'ensemble des autres races intelligentes de Faerûn. Dans le meilleur des cas, ils voient les autres races comme risibles ou méprisables. Ils gardent une basse .opinion de ceux qui furent pourtant leurs alliés d'antan, comme les kuo-toas. Avec la plupart des autres races, la seule manière dont les drows savent réagir passe par la haine et la guerre systématique. Ils ont construit de puissantes villes dans l'idée que la voie du pouvoir passe par la soumission des races plus faibles et l'élimination de celles qui menacent leurs demeures. Les prisonniers capturés lors de raids ou de batailles sont généralement ramenés dans les villes où ils servent d'esclaves pour le reste de leur vie. Les orques, les hobgobelins,. les ogres et autres humanoïdes sauvages sont couramment esclaves. La plupart des maisons drows disposent de deux ou trois esclaves de la sorte pour chaque drow qu'elles comptent. L'élevage et la vente d'esclaves est un commerce florissant des cités drows où ces misérables serviteurs exécutent toutes sortes de labeurs subalternes et non-qualifiés.
Mais le suc de la haine des drows est réservé aux elfes de la surface. Ils agissent rapidement et avec cruauté dès qu'ils ont une occasion de semer la douleur, les souffrances et la mort des autres elfes qu'ils .peuvent rencontrer. Même les rares elfes mauvais de la surface sont perçus comme des ennemis. Les drows concluent parfois des trêves avec d'autres races ou individus s'ils y voient un moyen de mettre leurs sinistres plans à exécution, mais ces trêves ne 6ont par nature que provisoires. Ce n'est jamais qu'une question de temps avant que les" drows ne se retournent contre leurs alliés.

Les drows recourent fréquemment aux armes empoisonnées. Ils affectionnent tout-particulièrement un puissant poison assommant qui sert à capturer vifs les prisonniers. Les drows qui concoctent les poisons extraient cette toxine d'un champignon noir à la surface glissante, qui se développe comme de grandes nappes de pétrole dans certaines cavernes de l'Outreterre. Diverses espèces de prédateurs souterrains, comme les scorpions, les vers pourpres et surtout les araignées font également de bons producteurs de poison.
Les drows préfèrent se servir d'armes qui tirent profit de leur Dextérité, c'est pourquoi la rapière est l'un des instruments favoris des elfes noirs. La plupart des drows sont passés experts dans le maniement de l'arbalète de poing dont ils se servent pour injecter leur puissant poison assommant avec discrétion et précision. Ils portent des cottes de mailles et des chemises de mailles en mithral-quand ils peuvent se le permettre, mais ils évitent la plupart des autres armures, qui entravent leur agilité et leur vitesse d'exécution.
Les drows n'ont pas d'animaux familiers. Ils préfèrent domestiquer des créatures capables de bien saisir à quel point elles dépendent de leurs maîtres. Ainsi, ils sont nombreux à promouvoir leur esclave favori en serviteur personnel. Ces subordonnés ne sont, en réalité, rien de plus qu'un animal domestique aux yeux des drows, et sont traités comme tels.
Les araignées restent les « animaux familiers » qui marquent la mémoire de ceux qui ont connu une cité drow. Ces vermines sont les favorites de Lolth, et, comme son église règne sur la plupart des cités drows, il coule de source que les araignées soient légion en terre drow. On apprivoise ainsi souvent de petites araignées monstrueuses que l'on peut aussi laisser sillonner les rues, dans lesquelles elles mènent la vie dure aux parasites. Les grandes araignées servent de défense ou parfois de monture. L'entraînement de vermines exemptes de la moindre intelligence est une tâche des plus vaines, c'est pourquoi la plupart des cités drows élèvent des araignées spécialisées pour toutes sortes de services. L'araignée porte-épée est l'une des plus efficaces d'entre elles.
Les drows élèvent également toutes sortes de lézards souterrains, en particulier une espèce qu'ils ont développée, dotée de plaques collantes sous les pattes, dont ils se servent comme bêtes de somme ou montures. Ils recourent également parfois à toutes les tailles de chauves-souris qu'ils entraînent au repérage et à la surveillance. Les drows utilisent toutes sortes de mousses, de thallophytes (en particuliers les criards) et de vases dans leurs pièges et espaces sanitaires. Dans de rares cas, ils apprivoisent des cawekans qui peuvent faire office de gardes.
Enfin, les drows font souvent venir de dangereux Extérieurs des Fosses Démoniaques, qui leur servent de protecteurs ou de serviteurs. Les myrlochars, les bébiliths et les horreurs chasseresses sont les plus courants, en raison de leur aspect arachnide.

Caractéristiques raciales des Drow

Les Drow ont les mêmes caractéristiques que ceux de base de leur espèce, mise à part ce qui suit.

Régions conseillées

RégionDons régionaux disponibles
Drow de CormanthorRacé
Rapide et silencieux
MenzoberranyrCavalier arachnide
Épées jumelles
Esclavagiste
Racé
Sang magique

Dons raciaux

Ami des vermines, Bénédiction de Lolth, Chasseur d'elfes, Drow de haute naissance, Entraîneur de vermines, Esprit focalisé, Festin de Lolth, Maître des ombres, Talent elfique

Taille et poids de base des Drow

Les Drow possèdent un poids et une taille identique aux standards de leur races.

Catégories d'âge des Drow

Les Drow ont les mêmes catégories d'âge que les standards de leur races.

Avariel

Les avariels, ou elfes ailés, constituent sans le moindre doute la plus à l'écart et la moins nombreuse des sous-races elfiques dé Faerûn. De nombreux érudits les avaient d'ailleurs consignés comme des créatures extraites de légendes. En réalité, un nombre réduit d'avariels évolue encore à Faerûn, caché dans des enclaves secrètes ou des régions isolées.
Ce qui frappe le plus dans l'aspect des avariels reste leurs ailes aux plumes légères. Ces ailes sont généralement blanches (mais parfois grises, brunes, noires ou mouchetées) et ont une envergure allant de 3,60 m à 4,80 m. Les avariels retirent une grande fierté de leurs ailes et passent de longues heures à les soigner. Leur peau est pâle, souvent d'un blanc de porcelaine, avec des reflets bleus ou légèrement argentés. Leur chevelure est la plupart du temps noire ou d'un blanc argenté, même si d'autres colorations existent. Leurs yeux sont plutôt grands et plus expressifs que ceux de la plupart des autres elfes, et présentent généralement des variations éclatantes de vert ou de bleu. Les avariels mesurent en moyenne 1,75 mètre et sont dotés de membres fins et gracieux et de visages aux traits anguleux. Ils demeurent la plus splendide et remarquable de toutes les races elfiques, même si, trop souvent, cette beauté est gâchée par la condescendance et la morgue qu'ils manifestent à l'égard de leurs parents terrestres, pour qui ils éprouvent généralement de la pitié.
Les avariels sont encore plus, fragiles que les autres elfes et leurs mouvements sont vifs, précis et gracieux. Ils préfèrent se parer de vêtements amples et diaphanes qui prennent le vent quand ils volent et ondulent et tourbillonnent dans les airs. Ils ne portent pratiquement jamais d'armures, qui ont tendance à les alourdir et gêner leurs mouvements gracieux. Ils ne peuvent d'ailleurs pas voler avec une armure lourde.
Tout comme les elfes verts et les lytharis, les avariels constituent l'une des trois plus anciennes races elfiques. Aujourd'hui cependant ils se sont pratiquement éteints, repoussés dans les contrées les plus reculées de ce monde par les dragons d'antan, il y a des générations de cela, et pourchassés sans merci par des peuples maléfiques. Lorsqu'ils arrivèrent à Faerûn des millénaires plut tôt, les avariels découvrirent un monde immense et magnifique. Malheureusement pour eux, de cruels dragons faisaient la loi dans les cieux de l'ancienne Faerûn et les avariels, à peine débarqués, furent pratiquement balayés par ces créatures, avant même la Première floraison. Les derniers survivants s'envolèrent vers l'est bien avant que ne débute la Guerre de la Couronne, et ne sillonnaient le ciel que lorsque c'était nécessaire, réduits le reste du temps à se tapir au sol comme de la vermine en menant d'épouvantables existences de nomades charognards.
Le dernier refuge des avariels est aujourd'hui connu sous le nom d' Aire des Aigles des Neiges, une citadelle de cristal perchée à l'insu d'autrui sur l'un des sommets les plus retirés des montagnes de Bordglacé du lointain Sossal. La position exacte de l'Aire des Aigles des Neiges est l'un des secrets les mieux gardés par les avariels. L'aire elle-même a l'aspect d'une formidable tour de verre, construite au sommet pelé d'une montagne. Un vol d'avariels nomades la découvrit des générations plus tôt. Les avariels pensent que ce sommet montagneux fut réquisitionné dans un premier temps par un archimage nétherisse qui désirait en faire une cité flottante. L'aire, telle qu'elle se présente aujourd'hui, est une véritable merveille. Les murs de verre ont été magiquement renforcés jusqu'à obtenir la dureté de l'acier. En son sein, 1' Aire des Aigles des Neiges abrite des conditions climatiques de type tropical, avec la jungle de plantes et d'arbres idoines depuis longtemps disparus du reste de Faerûn. , Depuis deux siècles, ce dernier repaire des avariels est dirigé-par le Père ailé Aquilain Vastesailes. Les avariels y volent toujours, pèchent dans les eaux gelées de la Grande Mer de Glace et chassent dans les froides contrées du Grand Glacier. vision du monde,
Les avariels ont, il y a bien longtemps, frôlé de près l'extinction totale, et il leur a ensuite fallu des milliers d'années pour se retrouver suffisamment nombreux pour ne plus avoir à craindre quant au destin de leur race. Ce n'est que récemment qu'ils ont recommencé à s'étendre à travers le monde, en envoyant des explorateurs, des diplomates et des marchands au sud, dans Faerûn à proprement parler. De petites troupes disséminées d'avariels subsistent encore dans les Contrées du Mitan Occidentales, mais il s'agit rarement de plus d'une douzaine d'individus qui, par ailleurs, évitent les zones civilisées.
Les avariels sont des esprits libres qui ne demandent rien de plus que de voguer dans les vents d'altitude et de profiter de là vue que Faerûn peut leur offrir. Ils font preuve d'une irrésistible envie de vivre et restent gonflés d'entrain, y compris dans les situations les plus noires et désespérées. Malheureusement, même s'ils se montrent amicaux envers ceux qu'ils considèrent comme leurs égaux, ils ont aussi tendance à apparaître condescendants, voire insultants, vis-à-vis des races terrestres. Ils ne sont même pas conscients de cette attitude mal reçue. Il leur semble juste naturel de traiter les races du plancher des vaches comme inférieures. Il est possible que les avariels, avec du temps et un minimum de contact avec ces cultures différentes, puissent dépasser ces préjugés innés.
Les elfes ailés combinent une vigilance et des aptitudes au combat transmises depuis des générations avec une allègre déférence envers les pics abrupts et les vastes cieux de leur patrie. Nombreux sont ceux qui deviennent guerriers, rôdeurs ou prêtres. La civilisation avariel est ancienne et bien établie, c'est pourquoi on n'a jamais entendu parler de barbares avariels. Les elfes ailés penchent davantage pour le divin que pour le profane en matière de magie, mais quelques-uns embrassent la voie studieuse du magicien et y excellent. Parmi les multiclassages les plus courants, on trouve guerrier/prêtre, prêtre/rôdeur et prêtre/magicien.
Bien qu'ils soient nombreux à être attirés par l'étude du combat et de ses techniques, le coeur des elfes ailés les porte vers une existence plus contemplative et philosophe. Même ceux qui passent leur vie à poursuivre les enseignements de la voie martiale laissent régulièrement de côté ces carrières pour s'adonner à des occupations au caractère plus sacré.
Quelques avariels pratiquent l'art du chantelame dont ils usent pour protéger leurs communautés. Comme d'autres types d'elfes, les avariels porte un grand respect aux qualités nécessaires pour satisfaire à cette vocation. Les magiciens avariels aspirent fréquemment à devenir dévots profanes ou gardiens du savoir, alors que ceux des autres classes sont plutôt attirés par les classes de prestige de champion divin et de disciple divin.
Le modèle de société adopté par les avariels est tout à fait unique. Quand ils se rassemblent en nombre important, ils se divisent en deux groupes : une communauté martiale, composée de guerriers et de soldats, et une communauté pacifique, constituée de penseurs et autres érudits religieux. Ces deux sous-cultures, aussi diamétralement, opposées soient-elles d'un point de vue philosophique, agissent de concert pour forger ce que l'on peut appeler une symbiose puissante.
Les avariels martiaux font appel à un code de l'honneur complexe pour guider et réguler leurs activités et entraînements militaires. Ces avariels sacrifient leurs vies à protéger les leurs. Leurs existences sont d'un seul tenant orientées vers la guerre et la puissance. Ces elfes ne rendent compte qu'à leurs chefs militaires, qui partagent avec les chefs religieux des avariels pacifiques la responsabilité de diriger le peuple tout entier. Les avariels militaires sont fiers et chaleureux, et ceux qui gagnent leur respect et leur confiance restent leurs amis pour la vie.
Au combat, les avariels martiaux montrent peu de pitié ou de remords lorsqu'il s'agit de découper leurs ennemis. La simple idée de reddition est des plus déshonorantes dans l'esprit de ces avariels, que ce soit pour eux ou pour leurs ennemis. Une fois qu'un combat à mort est lancé, peu d'avanels abandonnent avant que l'une ou l'autre des parties soit anéantie. Le sang de l'ennemi n'est rien de plus à leurs yeux que la promesse de l'honorer par ses qualités martiales et de ne pas l'humilier en le laissant vivant, en proie à une défaite honteuse. L'acte qui consiste à abattre son ennemi n'est alors que la réalisation de cette promesse. Les avariels martiaux préfèrent les armes à distance et ne dédaignent pas de profiter de leurs ailes pour prendre l'avantage sur leurs adversaires terrestres. Leur code va d'ailleurs dans ce sens, puisqu'il autorise à abattre un ennemi depuis les cieux, hors d'atteinte. Ceux qui ne peuvent se défendre contre de telles attaques aériennes n'ont qu'à réfléchir à deux fois avant d'aller affronter un ennemi de toute évidence supérieur.
Les avariels pacifiques, à l'inverse de leurs équivalents belliqueux, se tournent principalement vers les arts et les aspects intellectuels de l'existence. Lorsqu'ils se trouvent en situation conflictuelle, les avariels pacifiques font appel à leur cervelle et leurs qualités diplomatiques, ainsi que, dans bien des cas, leur puissance magique. Ces avariels peuvent être artistes, philosophes ou chercheurs, et leur l'existence consiste à étudier le monde et son histoire et à enfanter d'ouvres d'art pour le simple bonheur de créer. Les avariels pacifiques ont par ailleurs la responsabilité d'apporter nourriture, divertissement et instruction à leurs congénères. Nombre d'entre eux sont également très religieux et passent le plus clair de leur temps à contempler les voies de leur divinité, Aerdrië Faenya.
Malgré ces divergences de personnalité, il est surprenant de constater que ces deux cultures séparées fonctionnent très bien ensemble. Les jeunes avariels passent traditionnellement leurs années au sein de ces deux cultures, profitant des enseignements des soldats, tout comme des spirituels. Ces échanges, qui peuvent durer jusqu'à dix ans et plus, permettent aux avariels qui sont élevés dans l'une de ces franges de comprendre comment l'autre vit.
Tous les avariels parlent l'elfique et le commun, et chaque individu apprend une langue supplémentaire qui dépend de sa région natale. La plupart des elfes ailés sont suffisamment intelligents pour choisir au moins une langue supplémentaire. Il s'agit alors en général de l'aérien, de manière à ce que les avariels puissent communiquer avec les créatures alliées des airs, comme les aigles géants, envers qui ils vouent une grande tendresse. Ce peut aussi être le gobelin, l'orque, le sylvestre ou les langues humaines dominantes de la région natale de l'individu. Les avariels apprennent souvent le draconien et le géant, afin qu'ils puissent converser avec leurs ennemis jurés si le besoin s'en fait sentir.
Tous les personnages avariels savent lire et écrire, à l'exception des barbares (si tant est qu'il en existe).
Même si la branche martiale de la société des avariels apprécie la magie et respecte sa puissance, c'est parmi les membres de la branche pacifique que l'on trouve les véritables maîtres de la magie divine et profané. Les avariels, à l'instar des autres races elfiques, ont embrassé à tous points de vue l'art de la magie, aussi bien divine que profane. À l'inverse de leurs cousins, cependant, les avariels n'ont que très récemment (pour un esprit elfique) commencé à se réinstaller à Faerûn. Pendant la plus grande partie de leur histoire, les elfes ailés n!ont ainsi pas eu le loisir d'expérimenter et de jouer avec fa magie ; ils étaient trop occupés à assurer leur simple survie. Mais à la suite de la découverte et réquisition de l'Aire des Aigles des Neiges, ils se sont sentis suffisamment en sécurité pour recommencer, depuis 500 ans, à étudier de près la magie.
Les avariels affectionnent l'Invocation et la Transmutation pour leur souplesse. La jungle reproduite à l'échelle de l'Aire des Aigles des Neiges est d'ailleurs la démonstration la plus brillante de leur maîtrise récente de ces deux écoles. Depuis quelques temps, les avariels se sont également davantage penchés sur les sorts de divination, par lesquels ils espèrent retrouver leurs frères perdus (et bien cachés).
On pense souvent que les avariels sont à l'origine de la cape de vol. Des rumeurs anciennes tiennent pour vrai que de puissants avariels compatissants inventèrent les premiers de ces objets, qu'ils offrirent ensuite à quelques amis terrestres afin que ces derniers puissent connaître le ravissement et l'émoi de voguer parmi les cieux qui dominent Faerûn. La logique voudrait, qu'ils aient également introduit en ce monde les premières bottes ailées.
Comme les elfes aquatiques, les avariels reconnaissent la Seldarine dans son ensemble et rendent un hommage superficiel à la plupart des divinités elfiques, mais ils ne montrent une révérence toute particulière qu'envers un seul membre de ce panthéon : Aerdrié Faenya, la déesse elfique des cieux, des intempéries et de tous les volatiles. Même s'ils gardent leurs croyances religieuses en dessous du seuil du fanatisme, les avariels n'en sont pas moins profondément pieux, et l'idée de vivre sans vénérer une divinité leur est complètement étrangère et leur paraîtrait même malsaine.
Les avariels pensent que c'est grâce à l'intervention d'Aerdrië Faenya qu'ils ont pu survivre. Il y a bien longtemps, la déesse fit don aux avariels de leurs ailes, car elle savait qu'ils auraient à affronter de grandes épreuves et de terribles dangers et n'auraient pas trop de l'avantage de pouvoir s'élever dans les airs s'ils voulaient avoir la moindre chance de survie. Les avariels pensent également qu'elle joue un rôle plus actif dans leur existence que ne le font les dieux des autres elfes. Ainsi, ils associent souvent à l'intervention d'Aerdrië Faenya des événements pour lesquels les autres races ne verraient que pure coïncidence.
Les avariels sont en bons termes avec les autres races intelligentes d'alignement bon qui évoluent dans les airs. Ils respectent et admirent les aigles géants, un lien qui a survécu aux siècles noirs de la persécution draconienne. Ils sont également très attachés aux aarakocras, mais depuis que les elfes ailés ont été délogés des monts Étoiles, leurs contacts avec les hommes-oiseaux ont sensiblement diminué. Ils s'entendent plutôt bien avec les genasi d'air, même s'ils restent gênés par l'ambivalence et le manque d'implication contre le Mal de ces derniers.
Les relations des avariels avec les races terrestres sont loin d'être aussi fructueuses. Les avariels ont toujours regardé ceux qui ne peuvent voler comme des sujets d'apitoiement (dans le meilleur des cas) ou de dérision (plus souvent). Récemment, les avariels ont commencé à comprendre l'erreur qu'ils commettaient. Ces races, aussi clouées au sol qu'elles soient et malgré leur absence d'ailes, peuvent s'avérer des alliés puissants et décisifs. Ainsi, les avariels de l'Aire des Aigles des Neiges ont depuis peu envoyé des diplomates à travers les royaumes voisins (Narfell, Rashéménie, Damarie et Grand-Val en particulier) et ont fait de leur mieux pour traiter les races terrestres sûr un pied d'égalité.
Encore aujourd'hui, les avariels sont pourchassés par les dragons maléfiques, qui voient les elfes ailés et leurs aptitudes magiques comme la plus grande menace pesant sur leur souveraineté parmi les cieux de Faerûn. Les dragons sont loin de jouir de la même présence dans le-ciel que par le passé, mais leur mémoire remonte loin. Les dragons blancs d'Hoarfaern, en particulier, ont entrepris avec acharnement de causer l'éradication totale des avariels et de l'Aire des Aigles des Neiges.
Les avariels se sont appropriés la pratique du soufflage de verre et l'ont élevée au rang d'art. Alors que la plupart des races se sont tournées vers le métal, le bois ou la pierre pour la confection de leurs instruments, les avariels ont préféré choisir ce matériau fragile et délicat qu'est le verre. D'une certaine manière, on peut dire que leur affinité avec le verre en tant que support reflète leur propre nature, car les avariels sont eux-mêmes à la fois fragiles et gracieux.
Si la plupart du temps le verre est travaillé finement à des fins décoratives, les elfes ailés ont aussi appris à maîtriser le verre d'acier, un verre aussi dur que le métal. De nombreux avant-postês avariels sont faits de verre d'acier, tout comme quelques armures, armes et outils.
Les avariels préfèrent combattre avec des armes à distance et portent généralement des arcs, d'un genre ou d'un autre, lorsqu'ils s'écartent de l'Aire. Dans certains cas, ils favorisent l'utilisation d'armes à distance qui handicapent leurs victimes. C'est pourquoi les elfes ailés s'entraînent intensivement au lasso et au bolas. S'ils sont obligés de se battre au corps à corps, les avariels se servent presque exclusivement de leurs épées, avec une préférence marquée pour l'épée longue (pour les avariels les plus forts) et la rapière (pour les plus adroits). Les avariels se cantonnent aux armures les plus légères, qui les laissent voler librement. C'est pourquoi les armures de mithral sont les plus appréciées.
Les avariels ont depuis longtemps cimenté un lien solide avec les aigles géants de Faerûn avec qui ils partagent les mêmes espaces. Ces aigles sont des créatures intelligentes qu'ils considèrent comme leurs alliés et non comme des animaux domestiqués. Les avariels sont naturellement attirés par les créatures des airs qui ne sont pas mauvaises, en particulier les oiseaux. C'est pourquoi la plupart d'entre eux ont de tels volatiles comme compagnons ou animaux familiers. Ils ne gardent jamais ces oiseaux en cage cependant, mais préfèrent les laisser voler à leur guise. Les cages ne sont d'ailleurs pas du meilleur effet pour un avariel,
Arrawaks, griffons et hippogriffes servent parfois de gardiens dans les aires des avariels. Ces derniers apprécient par ailleurs grandement les rukhs qu'ils considèrent comme des bêtes magnifiques touchées par la grâce d'Aerdrië Faenya. Ils préfèrent cependant les admirer de loin, car ces créatures plus qu'imposantes ne déambulent pas aisément dans les cités avariels.

Caractéristiques raciales des Avariel

Les Avariel ont les mêmes caractéristiques que ceux de base de leur espèce, mise à part ce qui suit.

Régions conseillées

RégionDons régionaux disponibles
Aire des aigles des neigesArtiste
Courageux
Éducation
Suprématie spirituelle

Dons raciaux

Esprit focalisé, Talent elfique

Taille et poids de base des Avariel

 Taille
de base
Modificateur
de taille
Poids
de base
Modificateur
de poids
Taille moyennePoids moyen
Avariel (M) 1.55 m +5d8 cm35 kgx (1d6)/51.78 m46 kg
Avariel (F) 1.45 m +5d8 cm32 kgx (1d6)/51.68 m43 kg


Catégories d'âge des Avariel

Les Avariel ont les mêmes catégories d'âge que les standards de leur races.

Notes

Cette race n'est pas jouable sur Gemmaline



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