La société kuo-toa, une théocratie composée d'hommes-poissons, évolue dans les mers et les lacs de l'Outreterre. Les prêtres de Blibdoolpoolp, appelés les fouets, exercent un contrôle très strict de la population. En. terme de statut social, les moines, connus sous le nom de contrôleurs, viennent juste après les prêtres.
La majeure partie de la vie et de la société kuo-toa gravite autour de la religion. L'Église est au centre de chaque communauté, aussi bien sur un plan physique que métaphysique. Chaque ville kuo-toa est administrée par un conseil sous-marin, un groupe de neuf prêtres de haut niveau chargés de faire respecter l'observance religieuse parmi les citoyens. Les plus grandes communautés abritent généralement des églises richement décorées qui organisent fréquemment des célébrations en l'honneur de leur divinité démente, surnommée Mère Océan. À l'inverse, les enclaves les plus modestes sont dotées d'une simple chapelle et reçoivent la visite occasionnelle de prêtres de bas niveau.
Les kuo-toas passent le plus gros de leur temps libre dans les bassins de reproduction. Les jeunes y éclosent et y passent leur première année. Une fois leurs traits d'amphibiens totalement développés, ils quittent les bassins et deviennent des membres à part entière de la société kuo-toa.
Les kuo-toas se méfient de tout le monde. Du reste, ils dénoncent souvent les membres de leur propre famille au prêtre de la communauté, et ce pour des transgressions réelles ou imaginaires. La justice (du moins procès, sentence et sanction) est alors prompte à se mettre en route.
Les kuo-toas ont la réputation (méritée) d'user de duplicité quand ils côtoient les autres races, mais les drows font néanmoins exception à la règle. Ainsi, le kuo-toa moyen n'a aucun scrupule à trahir la confiance d'autrui s'il a le sentiment que c'est dans son intérêt et que cela n'aura pas de répercussions indésirables.
Le corps d'un kuo-toa est recouvert de fines écailles dont la couleur varie d'un individu à un autre selon son humeur. Ainsi, elles vont du rouge foncé quand il est en colère au blanc quand il a peur. Le corps de cette créature n'est pas sans rappeler celui d'un petit humain rondelet. Toutefois, ses minces bras et jambes s'achèvent sur de larges mains et des pieds surdimensionnés ressemblant fortement à des palmes. En général, une odeur de. poisson pourri accompagne les kuo-toas où qu'ils se rendent. Ce fumet est normal mais peut être atténué par des parfums de leur cru.
Les kuo-toas entretiennent des relations amicales avec les drows. Jadis, après le conflit de Sorath-Nu-Sum, le clergé éleva les drows au rang de kuo-toas honoraires et les accueillit à bras ouverts. Les seuls lieux où les elfes noirs ne sont pas les bienvenus sont les églises et les bassins d'élevage. Les kuo-toas tolèrent également les serviteurs, les esclaves et les alliés des drows, leur donnant ainsi le même niveau d'accréditation que les elfes noirs. L'origine du décret reste un mystère, mais nombre de villes drows et kuo-toas ont depuis développé des liens commerciaux étroits. Du reste, les communautés mixtes ne sont pas rares.
Les kuo-toas et les drows partagent une haine des svirfnebelins. Ainsi, les deux races s'allient fréquemment pour traquer les gnomes des profondeurs. Les groupes de chasse victorieux ramènent systématiquement des prisonniers qui sont livrés à l'Église dans le but d'être sacrifiés.
Les habitants de la surface voient généralement les kuo-toas comme des créatures maléfiques et répugnantes, cette description représentant assez justement la soif de sang des prêtres et moines de Mère Océan. Cependant, les kuo-toas du peuple ne font pas montre d'autant de cruauté et de zèle que les classes de la noblesse et de la théocratie. Ces individus adoptent souvent une philosophie neutre (voire bonne) et constituent une majorité silencieuse dans la plupart des communautés kuo-toas. En raison du règne répressif sous lequel ils vivent, les kuo-toas non maléfiques ne disent généralement mot de peur d'être sacrifiés à Mère Océan.
Le clergé kuo-toa dénonce et censure tout ce qu'il considère comme une menace. En raison des sanctions promptes et arbitraires rendues par les fouets, le kuo-toa moyen observe les rituels de Blibdoolpoolp et se conforme aux souhaits du clergé, qu'il soit pieux ou non.
Les édits actuels des grands prêtres prétendent- que Blibdoolpoolp exige des sacrifices fréquents, les victimes devant être noyées dans des bassins prévus à cet effet. Quand le clergé est d'humeur charitable, il a recours à des prisonniers ou des esclaves (souvent des svirfnebelins) pour répondre à ces désirs. Cependant, quand les prêtres ont le sentiment que la dévotion de leurs ouailles se relâche, chaque sacrifice inclut un ou deux paroissiens kuo-toas. Les drows ne font jamais l'objet de sacrifices à Blibdoolpoolp, leurs serviteurs et esclaves étant le plus souvent également épargnés.
Les kuo-toas parlent le kuo-toa, le commun des Profondeurs et l'aquatique. Ceux qui vivent au sein de communautés mixtes abritant des drows parlent souvent l'elfe.
Région | Dons régionaux disponibles |
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Outreterre (Sloopdilmonpolop) | Courroux terrifiant Survivant |
Adaptation caustique, Substance adhésive renforcée
Taille de base | Modificateur de taille | Poids de base | Modificateur de poids | Taille moyenne | Poids moyen | Kuo-Toa (M) | 1.42 m | +5d4 cm | 42 kg | x (1d4)/5 | 1.55 m | 46 kg | Kuo-Toa (F) | 1.47 m | +5d6 cm | 45 kg | x (1d4)/5 | 1.65 m | 50 kg |
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Âge adulte | Âge mur | Grand âge | Âge vénérable | Âge max | |
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Kuo-Toa | 10 | 20 | 40 | 50 | +2d10 ans |
Cette race n'est pas jouable sur Gemmaline