Considérés à tort comme des gargouilles par certains, les kir-lanans sont en réalité des créatures qui se présentèrent à Faerûn au cours du Temps des Troubles (1358 CV). Ils se sont donné pour mission de détruire les-dieux de Toril en commençant par exécuter tous ceux qui ont foi en eux. Dans un monde où la religion joue un rôle central dans la yie de tant de gens, la tâche paraît loin d'être aisée, Cela reviendrait en fait à tuer à peu près tous les habitants de la surface de la planète.
Les kir-lanans n'ont en fait qu'une vague ressemblance avec les véritables gargouilles. Ils arborent un aspect humanoïde et de grandes ailes de chauve-souris. Ils mesurent environ 1,80 mètre et pèsent aux alentours de 110 kg. Leur peau aux fines écailles est de teinte sombre, allant selon les cas du bleu nuit au noir en passant par le pourpre. Quelques rares spécimens sont plutôt vert émeraude, pourpre foncé, brun grisâtre ou gris. Tous présentent des gueules garnies de dents pointues et tranchantes et de petites cornes épointées juste au-dessus des tempes. Ils évitent de porter des vêtements normaux, préférant bander leurs torses de tissu enroulé et mêlé avec des bandeaux.de métal, d'ivoire ou de pierre.
L'espérance de vie et les classes d'âge des kir-lanans n'est pas définie, car les plus anciens membres de la race n'ont que 15 ans. Ils atteignent leur maturité un an après leur naissance et n'ont montré jusqu'ici aucun signe de vieillissement. Personne ne peut dire combien de temps peut durer leur existence.
Même les esprits les plus érudits de Faerûn n'ont pas le moindre indice sur la véritable nature des kir-lanans. Tout ce qu'ils savent, c'est que ces créatures sont résolues à exterminer les prêtres et autres serviteurs divins, ou « esclaves des dieux » comme les kir-lanans les àppellept, aussi vite que possible. Les kir-lanans sont depuis quelques temps la cause de bien des rumeurs à Faerûn. Dès que l'on croise une gargouille de pierre figée quelque part, les gens murmurent qu'il s'agit en fait de l'une de ces bêtes maléfiques, qui surveille la ville en silence, en attendant les siens pour frapper un grand coup. Ces créatures ont la réputation de posséder tout un arsenal de pouvoirs, à commencer par une immunité totale à la magie, ce qui reste une rumeur sans fondement, et la capacité de drainer la force de leurs adversaires, ce qui s'avère plus proche de la vérité.
Il existe plusieurs théories recevablcs quant à l'origine des kir-lanans- La plus connue raconte que ces créatures proviennent d'un autre monde ou plan, entièrement composé d'énergie négative, mais la vérité est que les kir-lanans sont directement issus des indicibles puissances qu'ont libérées les morts des trois dieux Baine, Bhaal et Myrkul. Ce trio de divinités frappées par le destin fut anéanti au cours du"= Temps des Troubles et leur disparition se concrétisa par un certain nombre de déprédations. Lorsque les divinités défuntes quittèrent Toril, une partie de cette énergie refusa de se dissiper. Au lieu de cela, elle fusionna dans un lieu secret et enfoui dans un tourbillon de chaos et de furie. C'est de cette sphère effroyable qu'émergèrent les premiers kir-lanans, finalisés dans leur forme et parfaitement conscients de leur terrible origine. Plusieurs centaines de kir-lanans furent engendrés de la sorte. Néanmoins, en raison de leur mode de création, ils furent reniés par les dieux et ils le surent. Ils se trouvèrent condamnés à ne jamais recevoir la faveur divine qui leur permettrait de passer dans l'au-delà. La mort ne serait pou: eux qu'une fin totale et sans recours.
Cette sentence provoqua leur ire et les kir-lanans, dépourvus d'âmes, décidèrent que si les dieux devaient les condamner sans nuance, ils en feraient à leur tour de même avec les dieux. Incapables de rivaliser directement avec la puissance des dieux, les créatures choisirent de s'attaquer aux divinités de la seule manière qui semblait se présenter à eux : en s'en prenant à ceux qui vénéraient les dieux de Toril, Dans les années qui suivirent leur arrivée à Faerûn, les kir-lanans ont fait en sorte de respecter leur engagement de terroriser au plus profond d'eux-mêmes ceux qui ont promis leurs âmes aux dieux. Cela commença par des agressions sur les prêtres et les adeptes ainsi que sur les lieux de culte, mais ces dernières années ont vu une évolution de cette abjecte campagne, qui s'en prend désormais à tous les croyants qui prient dans ces temples, églises et chapelles. La menace des kir-lanans sur les peuples de Faerûn grandit de jour en jour.
Les kir-lanans n'ont pas un grand respect de la vie, qu'il s'agisse de la leur ou de celle des autres, ils n'existent que pour provoquer la misère des dieux et de ceux qui se reconnaissent dans ces capricieuses et inutiles divinités.
Les kir-lanans naissent dans des colonies retranchées et sont élevés par les adultes qui y vivent. Ils viennent au monde seulement trois mois après leur conception et atteignent l'âge adulte en l'espace d'un an. Au cours de cette enfance cruellement courte, on conditionne les nouveaux kir-lanans à la même haine que celle que les aînés vouent aux dieux. Quand vient le moment pour ces jeunes adultes de déployer leurs ailes, ils portent en eux autant de rancune vis-à-vis des dieux qui les ont condamnés que n'importe quel autre kir-lanan.
Quelques rares kir-lanans ne passent pas leurs journées à massacrer les fidèles des dieux. Us préfèrent observer de loin les faits et gestes des peuples de Faerûn, en espérant en tirer des enseignements sur leurs forces et leurs faiblesses. Ils rapportent alors leurs découvertes au sein des leurs dans l'espoir que la race kir-lanan puisse trouver un moyen plus efficace d'exterminer tous ces gens.
La classe de prédilection des kir-lanans est le guerrier, car elle leur permet, en conjonction avec leurs capacités innées, d'engendrer à chaque assaut la destruction d'un plus grand nombre de malheureux chez les croyants. Les sorts se dissipent, mais les griffes tuent sans jamais s'arrêter. Ils se multiclassent le plus souvent en guerriers/ensorceleurs où guerriers/nécromanciens. Ils sont tout à fait capables de manipuler les énergies profanes et leur nature se prête particulièrement aux énergies négatives.
La vie des kir-lanans est implacablement rude et cruelle. Ils n'existent que pour tuer, procréer et devenir de meilleurs meurtriers. Les mâles et les femelles ont droit au même traitement dans cette société méritocratique où le plus fort règne, quel qu'il soit.
La plupart des kir-lanans sillonnent le monde en volées de deux à cinq créatures. Ces escadrons ont rarement un effectif stable, dans la mesure où les kir-lanans les quittent et les rejoignent en fonction de leurs aspirations. Les chefs en sont désignés par le combat, et ceux qui ne dirigent pas se bousculent constamment pour pouvoir se trouver dans les dispositions idéales pour défier le chef au moment où celui-ci se montrera vulnérable. Les escadrons mettent au point leurs opérations depuis leurs nids que l'on appelle aussi colonies. A certains moments de l'année, qui suivent un calendrier connu seulement des kir-lanans, certains membres des escadrons quittent leurs compères pour retourner procréer dans les colonies. En dehors des membres de ces escadrons, il existe deux positions sociales dans la culture kir-lanan : le valrak et le kivar. Ces deux carrières évoluent en marge de la structure traditionnelle des escadrons, ce qui permet aux valraks ou aux kivars d'éviter la rivalité omniprésente qui fait perdre tant de temps et d'énergie en luttes intestines aux escadrons. L'attention des kir-lanans ferait mieux concentrer sur le combat contre les croyants, tel est le devoir de rappel des valraks et des kivars. Le mot « valrak » signifie « oil » dans la langue gutturale des kir-lanans. Ces créatures voyagent seules à travers Faerûn et observent les peuples qui en sont originaires en cherchant à apprendre tout ce qu'elles peuvent sur eux et sur leur histoire si riche et complexe. Les valraks partent à la recherche de nouvelles victimes et de nouveaux endroits, ce qui laisse dans le même temps libre cours aux autres kir-lanans pour semer autant de destruction que possible. Le terme « kivar » signifie quant à lui « voix ». Les kivars font à la fois office de responsables du moral des troupes et de stratèges. Bien qu'ils passent le plus clair de leur temps sur le champ de bataille, à exhorter les escadrons à commettre des actes de destruction de plus en plus terribles et dévastateurs, les kivars se rassemblent, une fois de retour à la colonie, pour digérer les renseignements apportés par les valraks et deviser. Ils sont là pour exploiter ces enseignements afin de mieux guider les kir-lanans dans leur campagne contre les dieux. Les kivars sont aussi ceux qui pactisent provisoirement avec des groupes issus d'autres races qui savent se montrer moins pieux dans leur relation avec les divinités. Il va sans dire que ces alliés sont également destinés à être tués dès qu'ils ne sont plus d'aucune utilité pour les kir-lanans, mais les kivars sont prêts à les laisser aller jusqu'au bout de leur service.
Les nouveaux kir-lanans naissent dans les colonies et sont élevés par les kivars. Dès qu'ils ont atteint l'âge d'un an, on les lâche dans la nature avant de les envoyer rejoindre un nouvel escadron ou en renforcer un ancien. Personne ne sait ce qu'il advient des kir-lanans lorsqu'ils vieillissent. Les plus âgés n'ont que 15 ans et beaucoup de ceux qui étaient à l'origine de la race ont été déchues, soit par leurs victimes désignées, soit dans la course au pouvoir.
Les kir-lanans parlent leur propre langue rugueuse (kir-lanan) et le commun. Quand ils conversent entre eux, ils s'en tiennent au kir-lanan, mais pratiquent un commun aux accents gras dès qu'ils communiquent avec d'autres créatures. Certains valraks apprennent également plusieurs autres langues, car il reste délicat d'en apprendre beaucoup sur un peuple dont on ne comprend pas les paroles.
Les kir-lanans n'ont pas l'habitude de s'exprimer beaucoup. Ils préfèrent l'action à la parole.
Tous les kir-lanans savent lire et écrire, à l'exception des barbares.
Les kir-lanans n'ont pas de sorts attitrés. Leurs lanceurs de sorts n'ont accès qu'à la magie profane, la divine leur restant interdite. Ils affectionnent les sorts qui détruisent et corrompent l'âme, en particulier les nécromancies. En tant que créatures d'énergie négative, ils présentent des talents pour la magie de la mort.
Les kir-lanans n'ont pas de divinités, même s'il arrive que certains kivars pactisent temporairement avec des agents dé Shar. Ils ne peuvent qu'apprécier le désir qu'a cette déesse d'affronter les autres dieux et estiment qu'il est bon qu'ils travaillent de concert avec elle, tant que leurs intérêts convergent. Une fois les autres dieux éliminés, en revanche, Shar est assurée de devenir la prochaine cible sur la liste des kir-lanans.
Les kir-lanans haïssent tous les dieux et ceux qui osent les vénérer. Ils montrent une vague tolérance à l'égard de ceux qui ne font que feindre leur foi, mais au bout du compte les kir-lanans ont aussi l'intention d'exterminer ces gens-là. Ceux qui renoncent intégralement aux dieux pourraient travailler avec les kir-lanans avec l'assurance de ne pas être trahis, mais ils mettraient ainsi leur âme en danger fatal.
La volonté des kir-lanans est de tuer tout le monde. Ils ne s'attaquent pas à une race plus qu'à une autre. En revanche, plus une personne se montre pieuse, plus elle a de chances de voir s'abattre sur elle la colère des kir-lanans. La piété se mesure par le respect des rites religieux et le zèle déployé au service de la divinité, et non par l'alignement. Les valraks n'oublient pas de tenir compte de ces données dans leurs observations et leurs suggestions sur les victimes potentielles des attaques des escadrons. Si les valraks rapportent le cas d'une victime particulièrement importante, les kivars peuvent parfois agencer un assaut coordonnant plusieurs escadrons, ce qui amènera plusieurs douzaines de kir-lanans à allier leurs forces pour traiter le problème.
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