Le septième niveau des Neuf Enfers est parsemé de ruines et de villes abandonnées. Sous le ciel rouge sombre, les suppliants extraient de la pierre, la taillent et bâtissent de nouvelles cités pour le Seigneur du Septième. Des puits de mines, monceaux de scories et canaux d'eau saumâtre recouvrent le paysage tels des plaies. De nouvelles villes naissent sur les vestiges d'anciennes. Et lorsque l'une d'elle est achevée, le mécontentement du Seigneur force ses sujets à en entamer une autre.
Les villes abandonnées ne sont pas vides. Elles abritent les suppliants qui ont fui leurs diaboliques bourreaux, des créatures originaires d'autres plans qui sont totalement perdues et des planaires en cavale qui ne souhaitent pas qu'on leur mette la main dessus.
Grenpoli, la Cité de la Diplomatie, est recouverte d'un dôme et on y accède par l'une de ses quatre portes extérieures. À leur entrée, les visiteurs sont très minutieusement fouillés et leurs armes leur sont confisquées pour la durée de leur séjour. Les attaques et les démonstrations ouvertes de magie vont à l'encontre de la loi locale et les contrevenants sont exécutés sur-le-champ.
C'est à l'École Politique des Neuf Enfers de Grenpoli que les ambitieux nobles diaboliques apprennent les arts de la perfidie et de la tromperie. Grenpoli est gouvernée par une érinye du nom de Mysdemn Tourneverbe.
La cité qui se trouve actuellement en construction est Malagard et le Seigneur du Septième, Belzébuth, y réside, il s'agit d'une belle ville dotée de boulevards parfaitement rectilignes, de fontaines aux visages sculptés terribles et délicats à la fois, et de tours s'élançant dans le ciel sombre. Cette cité est la plus vaste qu'ait jamais vu Maladomini, mais il ne fait aucun doute qu'elle aussi sera bientôt abandonnée. Eh oui, Belzébuth est en quête d'une perfection diabolique.
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