Capitale : Poinçon de Tégal
Population : 14 020 (humains 94%, halfelins 2%, gnomes 2%, demi-elfes 1%)
Gouvernement : république
Religions : Tyr.
Importations : argent, étain, joyaux, or
Exportations : poteries, produits manufacturés de choix, textiles
Alignement : LB, LN, N
Valmoisson est situé au nord-est du Bois de l'arche, au sud-ouest de Valplume et quasiment au nord de la Sembie. Valmoisson est un val qui abrite des artisans et des marchands fortement influencés par la Sembie. Les habitants de Valarchen et les membres du Conseil des Vaux ont même exprimé leur surprise de constater que la Sembie n'avait pas encore annexé officiellement Valmoisson. La Sembie préfère en réalité posséder un état tampon et indépendant au nord de leur nation. La Sembie n'annexera pas Valmoisson comme elle a pu le faire avec Valune, devenu Ordulin, car elle désire annexer en même temps les différents vaux qui l'intéressent au nord,
Les habitants de Valmoisson utilisent le mot « moisson » pour désigner les villes de leur val. Les douze moissons de Valmoisson abritent un peu plus de la moitié des habitants du val. Les moissons passeraient pour des hameaux dans d'autres contrées.
Les habitants de Valmoisson sont en grande partie des personnes satisfaites de leur sort, un ensemble discipliné d'artisans, de petits fermiers, de négociants et d'artistes qui se considèrent comme les amis de la Sembie plutôt que comme ses clients.
En dépit du mépris à leur égard de certains Valiens, les habitants de Valmoisson sont des individus courageux et calmes qui défendent leurs intérêts lorsqu'ils le doivent. Contrairement à d'autres- Valiens, ils excellent également dans les affaires diplomatiques dans lesquelles ils ne doivent pas constamment se défendre.
Une minorité assez considérable de ces habitants ne se soucie pas particulièrement de la vie de libre artisan. Ces citoyens émigrent vers d'autres vaux pendant un temps ou chassent dans le Bois de l'arche. Comme pour compenser la suffisance du reste du val, les habitants de Valmoisson qui vivent dans les bois sont réputés pour leur impétuosité qui rivalise avec celle des habitants de Valarchen.
Comme la Sembie au sud, Valmoisson est un pays majoritairement plat et dégagé, parfait pour l'agriculture. Le Bois de l'arche situé à l'ouest fournit des fourrures, du bois d'œuvre et du gibier aux habitants de Valmoisson qui ne désirent pas travailler le textile ou la terre.
Les Collines brunes traversent en diagonale la partie septentrionale du val, le séparant de Valbataille au nord, de Valprofond à l'ouest et de la partie traversée par le fleuve Ashaba de Valbrume au nord. Les poneys sauvages y sont plus communs que les gobelins en maraude et les habitants du val considèrent ces collines comme des terres ne présentant aucun danger.
Situé au sud-ouest des Collines brunes, le Marécage de Glaun proposent aux voyageurs n'ayant jamais visité la région des obstacles naturels comme des sables mouvants, des plantes carnivores et des feux follets malveillants. Les habitants de Valmoisson savent comment traverser le marécage pour y récolter sa tourbe ou exploiter ses veines de fer sans déranger les esprits morts-vivants qui vivent dans les tumulus en son cœur.
Certains .individus pourraient prétendre que Valmoisson ne possède aucun site, d'exception. Seul un habitant de Valmoisson débattrait de cela avec eux.
Cette abbaye dédiée à Tyr est à l'origine de la pacification des Collines brunes. Située à proximité du fleuve Ashaba, l'abbaye privilégie l'aspect de « justice » de Tyr et dispense une éducation libre à tous ceux qui s'y rendent dans cet esprit. En considération des problèmes rencontrés avec les drows au nord même de Valbataille, l'abbaye manque de personnel. Ses premiers défenseurs ont préféré voyager vers le nord et combattre pour la cause de la justice au lieu de patrouiller les Collines brunes déjà pacifiées. Nombreux sont les défenseurs qui ont perdu la vie lors d'expéditions dans la forêt et l'abbaye a donc été obligée de modérer sa politique vis-à-vis des aventuriers.
Contribuant encore davantage à la pacification des Collines brunes, les moines de l'ordre de la Conscience solaire ont rénové une forteresse en ruine et l'ont transformée en l'un des quelques monastères actifs des Vaux. L'ordre accepte les élèves qualifiés de toutes les nationalités ou races, mais il est plutôt rude avec les soi-disant moines d'origine sembiene.
La prétendue capitale de Valmoisson porte le nom du poinçon d'un ancien fabriquant d'armes. Les habitants du Poinçon de Tégal sont fiers des artisanats de leur ville. La manière la plus rapide de s'attirer des ennuis est de vendre des produits de qualité médiocre ou pire encore, des produits de qualité médiocre en prétendant qu'ils furent fabriqués au Poinçon de Tégal.
Située au-dessus du Poinçon de Tégal, Sharbourg est un ancien fortin elfe qui fut transformé en casernement militaire pour les polmars montés (une variante locale des juges de paix), une force de police qui s'occupe de faire respecter la loi dans le val. Si les rumeurs de trésors cachés de magie elfique à l'intérieur des murs de Sharbourg sont fondées, il est certain que ce ne sont pas les habitants de Valmoisson qui les ont initiées.
La rivalité entre les forestiers de Valarchen et ceux de certains hameaux de Valmoisson comme Archemoisson s'est transformée en lutte armée en 1368 CV, après que plusieurs chasseurs de Valmoisson ont été tués par des individus inconnus. Les habitants de Valarchen et de Valmoisson se livrent maintenant une drôle de guerre dans le Bois de l'arche.
La continuité de la Guerre des bûcherons dépend de la volonté des jeunes gens, des durs, des soldats et des rôdeurs à porter leurs couleurs dans le Bois de l'arche. Les habitants de Valarchen portent des couleurs noires et argentées, tandis que les habitants de Valmoisson portent du bleu et du jaune. Ceux qui se font battre ou qui se rendent se voient arracher leurs couleurs et rouer de coups, mais ils ne sont généralement pas tués. Plusieurs auberges des deux vaux entretiennent ce jeu en affichant les couleurs prises au camp adverse.
Les femmes guerriers et rôdeurs des deux vaux évitent habituellement de participer à cette stupide guerre, mais les femmes qui y participent la prennent par contre très au sérieux. L'expression « comme une femme dans une guerre des bûcherons » signifie qu'une situation peut devenir dangereuse car des femmes aventurières des deux vaux ont tué des bûcherons rivaux au cours de l'année passée.
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