Capitale : Pontarchen
Population : 92 300 (humains 92%, demi-elfes 3%, gnomes 2%, halfelins 2%)
Gouvernement : régime autocratique des Épées
Religions : Chauntéa, Lathandre, Tempus (Mailikki, Séluné, Silvanus)
Importations : épices, objets exotiques en métal, soie
Exportations : bois, denrées, minerais
Alignement : NB, LN, N
Les Vaux sont en grande partie des républiques libres ou des états féodaux éclairés, mais Valarchen est dirigé par trois autocrates masqués qui se font appeler les Épées. Lors des deux derniers siècles, les Épées ont constamment joué sur la fibre militaire du peuple de Valarchen et insisté sur le fait que le val se devait d'être plus fort que ses voisins.
Le dévouement des Épées a été payant. Les défenseurs de Valarchen, dix unités armées (chacune composée de soixante cavaliers en cottes de mailles), constituent la force militaire la plus importante et la mieux équipée de tous les Vaux. Les cavaliers de Valarchen vont et viennent sur les excellentes routes longeant les rives du fleuve Arkhen, cherchant d'éventuels espions des autres vaux ou du sud, des membres des cultes de Thay ou des passants qui pourraient avoir besoin d'une leçon de justice de Valarchen.
Pour la défense de Valarchen, on peut affirmer que le val tient sa richesse de son mercantilisme impitoyable plutôt que de son aventurisme militaire. Contrairement aux autres vaux qui cultivent tout d'abord les terres, puis chassent et enfin commercent, Valarchen est un véritable paradis commercial. Les habitants de Pontarchen, la capitale de Valarchen, chérissent leur vie de riches négoces. Pontarchen est un véritable centre commercial pour tous les Vaux et c'est dans cette cité que S'arrêtent toujours les caravanes sembienes lorsqu'elles remontent vers le nord.
Malgré l'attitude de Valarchen, cet endroit reste un val. Les gens du peuple, ses marchands et ses soldats respectent la correction et la bienséance (ce qui n'est pas le cas de la majorité de sa noblesse et de son élite guerrière). Au vu de l'attitude guerrière de Valarchen, il n'est pas surprenant de constater que le val possède un grand temple dédié à Tempus dans la forteresse de la Pointe de l'épée. Les autres divinités populaires de la région sont Chauntéa (vénérée par les paysans qui vivent dans les petites fermes de la région et qui s'intéressent peu aux affaires courantes de la cité) et Lathandre (que tes habitants de Pontarchen ont choisi comme divinité tutélaire). La vénération de Chauntéa réconforte tout particulièrement les individus qui désirent défricher le Bois de l'arche et les autres bois elfiques ; en effet, le défrichement de ces bois permet la création de terres cultivables, ce qui peut être considéré comme un dessein noble offert à Chauntéa.
Les cascades, les fleuves aux eaux rapides et les côtes boisées septentrionales de Valarchen font de ce val le lieu le plus pittoresque des Vaux, après les forêts et les collines de Valprofond.
Le Bois de l'arche est situé sur le flanc nord de Valarchen, au sud de Valprofond et à l'ouest de Valmoisson. Le bois occupe une place importante dans la vie économique, sociale et politique de ces trois communautés.
Bien qu'il ne fasse pas réellement partie de Cormanthor, le Bois de l'arche a grandement évité l'abattage de ses arbres en raison de sa proximité avec la grande forêt. En fait, Cormanthor et le Bois de l'arche se rejoignent au niveau des voies ombragées de Hautelune et des jardins forestiers de Valprofond.
Les habitants de Valarchen ont toujours voulu tronçonner la forêt. Après s'être querellés avec le Conseil des Vaux en 1370 CV, ils ont mis à exécution leurs plans et ont commencé à déboiser les parties du bois les plus proches de leurs frontières. Une année plus tard, l'exploitation du Bois de l'arche par Valarchen s'arrêta si brusquement que les habitants du val voisin entendirent les haches tomber à terre. Les dirigeants de Valarchen ne dévoilèrent pas la raison qui les poussa à prendre une telle décision. En vérité, l'abattage des arbres mit à jour d'anciennes ruines que les Épées de Valarchen préférèrent ne pas déranger.
La plus grande et la plus belle des cascades des Vaux trouve son origine dans une source naturelle du Mont Thalagbror, puis se jette des centaines de mètres en contrebas dans la vallée. Les jours ensoleillés, les fidèles de Chauntéa et de Mailikki se rendent aux chutes en espérant voir des pégases batifoler dans le nuage de gouttelettes créé par la cascade.
Les Valions ont tendance à renommer les lieux géographiques baptisés du nom de créatures maléfiques lorsque ces dernières ont été éliminées. Mais les habitants de Valarchen continuent de se référer à cette montagne en utilisant le nom de l'ogre mage qui terrorisa autrefois la vallée, bien qu'il ait été tué par des héros dont les noms furent oubliés. Tout en haut du flanc montagneux, à proximité de la caverne de l'ogre mage, se trouve une grande source qui est, à l'origine du fleuve Arkhen.
La longue vallée créée par le fleuve Arkhen constitué les terres occupées par Valarchen. La vallée est encaissée des deux côtés par de hauts talus qui peuvent être escaladés à pied mais pas à dos de cheval. Deux routes quittent la vallée, une de chaque côté, et elles sont accessibles aux guerriers montés ou aux chariots marchands. La route nord part du Gué blanc et la route sud de Pontarchen.
Pontarchen, la capitale, est la seule grande zone urbaine de Valarchen. Les sites lès plus significatifs de ce val se trouvent dans la capitale.
Le temple de Chauntéa de Pontarchen est une grange richement décorée. Les fidèles pénètrent dans le temple en franchissant une porte cintrée entourée de deux piliers sculptés ressemblant à deux grandes gerbes de blé, puis ils arrivent devant une magnifique fontaine. La légende prétend la chose suivante : si un prêtre de Chauntéa est tué à Pontarchen, l'eau de la fontaine se changera en un sang qui sera capable de guérir les maladies, les blessures et même la lycanthropie. Les prêtres de Chauntéa dissuadent les gens de répandre cette histoire.
Les habitants de Valarchen déversèrent des rochers dans le fleuve afin de construire un gué digne de confiance pour traverser les rapides du fleuve Arkhen, situé en aval des Chutes Arkhen. La ville somnolente du Gué blanc naquit autour de ce gué, répondant uniquement aux besoins des marchands de passage sans trop se développer afin de ne pas concurrencer leurs commerces ou rivaliser avec Pontarshen au sud. Ses habitants sont sculpteurs sur bois, fermiers, cueilleurs de champignons et membres des cavaliers de Valarchen rassemblés en une ou deux unités de soixante membres défendant un bastion circulaire entouré d'une douve, la Forteresse de l'arche. Un mur plus grand de forme ovale, le Mur des loups, encercle le village entier. Ses portes sont généralement ouvertes, mais elles peuvent être fermées en cas de problèmes ou en hiver pour empêcher les animaux de venir dérober de la nourriture dans la ville.
Du haut d'un affleurement rocheux surplombant Pontarchen, la Pointe de l'épée domine la Vallée Arkhen au nord, la route commerciale du Comptoir de l'aube partant vers Ordulin et la route fluviale descendant le fleuve Arkhen. Cette forteresse imposante est hérissée de balistes, de catapultes et d'autres machines de guerres destinées à détruire des attaquants potentiels. Les murs eux-mêmes sont anciens et effondrés par endroits, et n'ont été que très peu réhabilités depuis l'époque on ils furent édifiés par un brigand notoire du nom de Sangalar l'Escarpé, mais ils compensent leur état par leur résistance.
La Pointe de l'épée est l'édifice où siège le pouvoir de Valarchen, la résidence des Épées et le quartier général de ses guerriers, les cavaliers de Valarchen. Trois unités de soixante cavaliers de Valarchen sont stationnés à cet endroit ou en patrouille dans les environs.
Malgré ce que les autres Valiens considèrent comme de la méfiance et de l'arrogance désagréable des militaires de Valarchen, le moral est ici plutôt élevé. Une chapelle dédiée à Tempus rassure les soldats sur la présence de leur dieu à leurs côtés. Les tunnels secrets permettant de pénétrer et de sortir de la Pointe de l'épée ne causent aucun souci tant que leurs commandants connaissent leur existence. Et puis les prisonniers enfermés dans les cachots dont ils entendent les cris méritent certainement leur sort.
La capitale de Valarchen est la plus grande cité des Vaux ainsi que la seule ville de tout Valarchen abritant plus de deux milliers d'habitants. La proximité de Valarchen avec la frontière officielle de la Sembie permet d'expliquer l'aide apportée par les Sembiens à l'expansion des marchés, des familles marchandes et des investissements. La peur de la force militaire sembiene nourrit également l'attitude martiale de Valarchen. Les Épées ont convaincu les habitants de Valarchen que le succès de leur commerce et de leur force militaire était indissociable et constitutif du caractère national de leur val.
Le résultat est une cité bruyante mais anxieuse qui s'étend constamment au-delà de ses murs reconstruits. Le centre ville est aussi bruyant et agité que les marchés d'Eauprofonde. La noblesse et les riches marchands ont fait construire de grandes résidences au centre de la cité afin d'y attirer toute l'action. Les fenêtres des résidences sont munies de barreaux et les caches secrètes intérieures des résidences sont équipées de meurtrières et de défenses encore plus vilaines.
L'histoire de Valarchen tourne autour des conflits avec la Sembie concernant leur frontière mutuelle mais non définie. L'ironie de la situation est que les récentes améliorations militaires ont été financées par un ancien accord militaire obligeant la Sembie à payer chaque année aux Épées la valeur de centaines de milliers de pièces d'or en gemmes. Ces paiements sont devenus avec le temps une forme de protection financière payée à Valarchen pour qu'il n'interfère pas avec le commerce sembien.
Ayant jugé que Valarchen était aujourd'hui bien trop dépendant du commerce pour interférer avec les marchands sembiens, le nouveau maître sembien, Kendrick Selkirk, a fait arrêter les paiements. Mais les conflits frontaliers ne sont pas arrêtés pour autant.
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